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Briey : au lendemain de la plainte, la petite-fille est « placée »
JUSTICE affaire millet
La petite-fille placée la grand-mère la réclame
Publié le 13/06/2009, le Républicain Lorrain, extrait
Nouvel épisode dans l’affaire Millet. Au lendemain de la plainte de la grand-mère pour «omission de porter secours à personne en péril», sa petite-fille a été placée.
Elle est partie le matin avec la petite et quand elle est rentrée le soir, elle était seule !» Mireille Millet parle de sa fille et de sa petite-fille avec l’inquiétude de ceux qui ne savent pas. « Ils l’ont placée, c’est sûr. Mais où ? » Effectivement, Albane, 30 mois, a été retirée à sa mère. «Les services éducatifs et judiciaires travaillent depuis la naissance de l’enfant », confirme la procureure de Briey Marie-Madeleine Alliot.
«C’est une réponse à notre plainte », estime pour sa part Me Alexandre Bouthier, qui défend les intérêts de la grand-mère. Ce dernier avait déposé une plainte contre X mardi dernier (lire RL du 10 juin) pour «omission de porter secours à personne en péril», estimant que la petite Albane était en danger. «On regrette toutefois que cela ait été fait à l’initiative de la grand-mère qui alerte les services depuis 2007, reprend l’avocat, il a fallu le choc des photos de l’appartement de sa fille ! Et si la gamine devait être placée, on déplore qu’on n’ait pas privilégié la famille. »
Pour avoir hébergé un Afghan de 16 ans, elle risque cinq ans de prison
LEMONDE.FR | 12.06.09 | 18h40 • Mis à jour le 12.06.09 | 18h52, extraits
Claudine Louis a 58 ans et habite Saint-Girons, dans l'Ariège. Elle risque cinq ans d'emprisonnement, assortis de 30 000 euros d'amende, pour un acte de générosité un peu fou. Pendant trois mois, elle a hébergé un jeune Afghan de 16 ans qu'elle avait recueilli au square Villemin, à Paris, le lieu où tous les soirs des migrants en route vers l'Angleterre se retrouvent pour passer la nuit.
[...] Mineur, Obaïdullah est en effet inexpulsable. Après l'avoir soigné, elle entame des démarches pour se faire envoyer ses papiers d'Afghanistan, qu'elle fait traduire. Elle frappe à la porte de la sous-préfecture, du commissariat, du tribunal de grande instance, envoie une lettre au procureur. "Sans succès, ils se renvoyaient tous la balle", affirme-t-elle. "Je n'ai jamais reçu cette lettre, mais lorsqu'elle est allée au commissariat je lui ai recommandé de le garder chez elle en attendant ses 18 ans pour demander sa régularisation", assure de son côté Antoine Leroy, procureur de Foix.