« Briey : au lendemain de la plainte, la petite-fille est « placée » | Madonna peut adopter un deuxième enfant » |
Le dossier Florence Cassez s'enlise
Actualité France - Monde
Le dossier Florence Cassez s'enlise et les États ne trouvent pas d'issue
mercredi 10.06.2009, 04:50 - La Voix du Nord, extrait
La commission binationale - et intermittente - chargée de rendre avant la fin du mois de mars dernier un avis sur le transfert de Florence Cassez en France s'est réunie une nouvelle fois ce lundi à Mexico.
Ce fut une réunion brève et discrète, au terme de laquelle personne, ni en France ni au Mexique, ne semble vouloir s'exprimer. Au lieu des trois semaines prévues par les deux présidents lors de la visite de Nicolas Sarkozy au Mexique, voilà maintenant trois mois que cette commission est installée, sans que l'on sache si son travail est réellement utile.
La mère d'Elise veut la garde partagée
AFP, 12/06/2009 | Mise à jour : 19:10, extrait
Irina Belenkaïa, mère de la fillette franco-russe Elise dont les parents se disputent la garde, a demandé vendredi au juge des affaires familiales de Tarascon la mise en place d'une garde alternée de son enfant, ont rapporté les avocats des deux parties.
Mme Belenkaïa a demandé "une garde alternée 50-50" de sa fille de trois ans, lors d'une procédure incidente à la procédure de divorce, a déclaré son avocat Grégoire Rincourt.
"On avait signé un protocole d'accord, mais (Jean-Michel) André (le père d'Elise, ndlr) ne l'a pas pas signé. Comme on n'arrivait pas à un accord à l'amiable, il a fallu plaider", a dit Me Rincourt. "Cette requête est inappropriée compte tenu du contexte pénal, de l'âge de l'enfant, et compte tenu des circonstances", a réagi Me Victor Gioia, avocat du père.
"Jean-Michel André propose qu'Irina puisse venir voir sa fille, qu'elle puisse s'installer pas trop loin de chez lui. Il a même pensé à s'installer en Russie. Ce qu'il veut, ce sont des garanties qu'Irina a compris, et que la décision prise en France sera appliquée en Russie", a-t-il poursuivi.
"Elise n'est pas un Etat qu'il faut partager après une guerre. La garde n'a pas à se décider avec la diplomatie russe", a-t-il ajouté, dénonçant "l'omniprésence de la diplomatie russe" dans le dossier.