« Zone euro : 1,22 million d'emplois perdus | Violences intrafamiliales : 160.000 cas en France en 2008, 193 morts » |
L’incroyable déménagement du zoo de Vincennes
Société
Manifestations - La journée intersyndicale n’a que peu rassemblé
France Soir, le lundi 15 juin 2009 à 04:00, extrait
Ils étaient entre 71.000, selon la police, et 150.000, selon les syndicats, à défiler avant-hier dans toute la France. C’est sept fois moins que le 1e mai. La cinquième journée d’action depuis le début de la crise, et dernière avant les vacances, a révélé la démobilisation des troupes et une certaine « usure », ont reconnu François Chérèque et Jean-Claude Mailly, respectivement secrétaires généraux de la CFDT et de FO.
Près de chez moi
Paris (75)
L’incroyable déménagement du zoo de Vincennes
Le Parisien | | 15.06.2009, 07h00, extrait
Les travaux de rénovation du zoo de Vincennes vont pouvoir commencer : les premiers locataires ont quitté les lieux pour l’Algérie. D’autres suivront. Les girafes, oiseaux et autruches se sentent bien seuls depuis quelques jours au zoo de Vincennes. Regroupés sur une petite parcelle de 3 ha, ce sont les derniers locataires des lieux. Leurs voisins, antilopes et guanacos (une espèce de lama) , ont pris l’avion pour l ’Algérie. Et d’ici la fin du mois, une trentaine de babouins s’envoleront pour Edimbourg. La première phase de cette lourde opération a même mobilisé la police, les motards de la préfecture de police ayant encadré le transfert des animaux vers l’aéroport du Bourget. A l’approche de son vaste chantier de rénovation (voir encadré), le zoo, fermé au public depuis le 30 novembre, se sépare de ses vedettes. Aujourd’hui, seules les girafes restent sur place. Difficiles à transporter, elles n’auraient pas supporté en plus d’être séparées. « Nous en avons 15. C’est très rare pour un zoo. D’ordinaire, il n’y en a pas plus de deux ou trois. Nous ne voulions pas casser la structure sociale du groupe », explique Fabrice Bernard, le soigneur en chef.
Société
Elise: la justice française tranchera le 3 juillet sur l'autorité parentale (Belenkaïa)
14:53 | 12/ 06/ 2009
TARASCON, 12 juin - RIA Novosti. Le juge aux affaires familiales de la ville de Tarascon tranchera le 3 juillet sur l'autorité parentale dans l'affaire d'Élise, une petite fille âgée de 3 ans et demie dont les parents en instance de divorce se disputent la garde, a déclaré sa mère Irina Belenkaïa vendredi à l'issue d'une audience.
Selon les avocats des deux parties, la décision prise revêtira un caractère temporaire et sera en vigueur jusqu'à ce que le divorce soit prononcé. Le tribunal déterminera alors le lieu de résidence d'Elise et les questions liées à son éduction.
"Je pense que le juge a compris qu'Irina a agi en véritable mère, afin de défendre son enfant. Elle a peut-être agi de manière incorrecte car elle pensait que la justice française se rangerait toujours du côté du père", a déclaré l'avocat de Mme Belenkaïa Grigori Renkourt.
La partie russe prône un partage équitable de la garde entre les deux parents, la Russe Irina Belenkaïa et le Français Jean-Michel André.
M. André veut quant à lui autoriser Mme Belenkaïa à rencontrer sa fille une heure et demie par semaine en sa présence dans la ville de Marseille.
"La position de M. André, c'est de défendre les intérêts de l'enfant. Il ne veut pas priver l'enfant de sa mère ni de ses racines russes. Il veut des garanties car il redoute que la mère ne veuille partir avec l'enfant en Russie et qu'à partir de ce moment là, il ne puisse plus voir sa fille", a de son côté commenté l'avocat de M. André.
En deux ans, Élise a été enlevée à trois reprises. En 2007, elle a été emmenée en Russie par sa mère après la séparation des époux, avant d'être ramenée par son père à Arles où il réside, à l'automne 2008, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour enlèvement en Russie.
Le 20 mars dernier, la fillette a été enlevée à Arles par deux hommes et une femme qui ont passé à tabac son père. M.André a accusé Irina Belenkaïa d'être l'auteure du rapt.
Le 12 avril, Irina Belenkaïa a été arrêtée en Hongrie en vertu d'un avis de recherche d'Interpol alors qu'elle s'apprêtait à gagner avec Élise l'Ukraine par la route, en direction de Moscou. Quelques jours plus tard, la fillette regagnait la France avec son père. Après avoir été extradée par la Hongrie vers la France, Irina Belenkaïa a été mise en examen à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) pour soustraction d'enfant par ascendant et complicité de violences volontaires. Laissée en liberté sous contrôle judiciaire, elle est toutefois tenue de répondre à toute convocation de la justice française.
Accueil › Région
Le droit de garde d'Élise discuté devant le juge
Publié le samedi 13 juin 2009 à 11H01, La Provence
Irina Belankaïa et Jean-Michel André étaient vendredi à Tarascon
La petite Élise, cette fillette de 3 ans enlevée avec violence à son père en mars dernier à Arles, a pu revoir sa mère par deux fois depuis la mise en liberté sous contrôle judiciaire d'Irina Belenkaïa. Mais ces deux rencontres n'ont pu avoir lieu que parce que Jean-Michel André, le père, l'a accepté. Car il est toujours détenteur de l'autorité parentale exclusive et c'est chez lui qu'a été fixé le lieu de résidence de la fillette. Hier, ces mesures prises en l'absence de la mère, qui ne s'était pas présentée, ont été remises en question devant le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance de Tarascon où les deux parents étaient convoqués. Une procédure appelée "incident de mise en état" qui devait se limiter au droit de visite mais qu'Irina Belenkaya et son avocate, Me Catherine Dejean, comptaient élargir au droit de garde et à l'autorité parentale. Des demandes qui, selon M e Diego Viola, l'avocat civiliste de Jean-Marie André, sont irrecevables.
"Une affaire de famille"
Après près de deux heures d'audience à huis clos, la juge tarasconnaise a annoncé qu'elle rendrait sa décision le 3juillet prochain. "Ce ne sera forcément toujours que des mesures provisoires, jusqu'au prononcé du divorce prévu au mois d'octobre", expliquait l'avocat. Son client exprimait les plus vives inquiétudes dans le cas où la garde alternée serait instaurée. "Toutes ces procédures ne sont qu'une série de manoeuvres pour permettre à Irina de repartir avec notre fille en Russie où je ne pourrais plus agir", insistait-il. La mère, en revanche, affichait un certain optimisme en déclarant: "Je pense que je vais enfin avoir droit à une vie normale." Des représentants du consulat de Russie étaient également présents, "comme pour tout citoyen russe qui le demande", affirmait l'un d'eux. Ce dont doute franchement le second avocat de Jean-Michel André, Me Victor Gioia. "Ce n'est pas une affaire d'État mais une affaire de famille: on ne peut pas couper une enfant à 50-50 comme on le ferait pour un territoire après une guerre. La diplomatie russe est un poids dans ce dossier. Et si Irina est libre, sa parole l'est-elle vraiment ?"