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Sarkozy : « Il faut que je me repose »
Politique
Sarkozy : «Il faut que je me repose»
Le Parisien | 29.07.2009, 11h30 | Mise à jour : 16h5, extrait
Une «panne d'essence». Le sourire aux lèvres, sur un ton retenu, Nicolas Sarkozy a ainsi qualifié, mercredi, le malaise dont il a été victime dimanche alors qu'il faisait son jogging dans le parc de Versailles. Le chef de l'Etat s'exprimait en fin de matinée sur le perron de l'Elysée, à la sortie du dernier conseil des ministres avant les vacances.
«Je voulais dire aux Français que ma santé était bonne, que j'avais eu un coup de fatigue et que quand le président a un problème, il est tout à fait normal que les Français en soient informés», a-t-il affirmé. Ajoutant : «Quand je ferai l'objet d'une hospitalisation, je le dirai.» Son intervention, non prévue et exceptionnelle dans la forme, a duré une dizaine de minutes. Connu pour son activisme tous azimuts, Nicolas Sarkozy, qui s'est vu conseiller par les médecins un «repos relatif», a concédé : «Il faut que je me repose.»
«Je suis un être humain»
Le président, hospitalisé pendant moins de 24 heures au Val-de-Grâce (Paris Ve), a tenu à «remercier le personnel infirmier, hospitalier, ceux qui ce sont si bien occupé de moi». Immédiatement hospitalisé dimanche après son malaise, il a subi une série d'examens, et l'Elysée annonçait des résultats normaux.
«Depuis sept ans, entre les campagnes électorales, le ministère de l'Intérieur, le ministère des Finances, la présidence de l'UMP, la présidence de la République... certainement que ça a été rude», a lancé le chef de l'Etat. «Est-ce que je crains que ça se reproduise? Je ne suis pas au-dessus des règles physiques. Je suis un être humain, j'ai eu un coup de fatigue: est-ce que c'était dû à la déshydratation, à la chaleur, je ne le sais. J'ai couru des milliers de fois comme ça sans qu'il ne se passe quoi que ce soit», a-t-il dit.
MOSCOU, 29 juillet (Reuters), extrait - Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a demandé à la veuve d'Alexandre Soljenitsyne comment s'y prendre pour faire découvrir aux enfants des écoles les écrits du Prix Nobel de littérature dénonçant les camps de travail de Staline. Poutine, ancien colonel du KGB, a déclaré mardi à Natalya Soljenitsyna qu'il devrait y avoir dans les écoles russes davantage de propagande sur son livre, l'Archipel du Goulag. "L'étude vaut mieux que la propagande", a réagi Soljenitsyna, rapporte le site www.government.ru, qui rend compte de la rencontre. "Etudier son héritage littéraire", s'est corrigé Poutine. La société russe reste très divisée sur Josef Staline.
"Chez Sarkozy, tout est surjoué"
LE TEMPS.CH | 28.07.09 | 12h50 • Mis à jour le 28.07.09 | 15h16
Football: Michèle Alliot-Marie apaise les craintes marseillaises
REUTERS | 28.07.2009 | 16:51
MARSEILLE (Reuters) - La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a apaisé mardi les craintes des Marseillais de ne pouvoir jouer au stade Vélodrome pendant deux mois.
Les inquiétudes, formulées notamment par Maurice Di Nocéra, adjoint au maire de Marseille chargé des grands événements, s'expliquaient par le temps nécessaire pour l'enquête après l'écroulement de la scène prévue pour un concert de Madonna, le 16 juillet, qui a fait deux morts et plusieurs blessés.
Actualités générales
Michèle Alliot-Marie et Frédéric Mitterrand font la paire
Créé le 23.07.09 à 16h54 | Mis à jour le 23.07.09 à 17h27, 20 minutes, extrait
HADOPI - Quand l'une montre les dents face aux députés, l'autre sourit. Une répartition des rôles étonnante mais efficace...
A l’Assemblée nationale, Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Justice, tonne aussi fort que Frédéric Mitterrand, son homologue à la Culture et la Communication, se gausse. Leur binôme, complémentaire, fonctionne à plein depuis le début de l’examen du projet de loi Hadopi 2 par les députés, mardi. Qui l’aurait cru, alors qu’ils ont la — lourde — charge de porter, pour le gouvernement, le projet de loi Hadopi 2?
Quand Michèle Alliot-Marie prend la parole au perchoir, elle commence par boutonner sa veste. Puis dégaine l’artillerie. Des protestations s’élèvent dans les rangs de l’opposition? Elle les cloue sur place: «Cela ne sert à rien de hurler car le débat aura lieu de toute manière. Vous allez m’interrompre vingt secondes mais vous ne m’empêcherez pas de parler pour autant». Au besoin, elle en remet une couche: «Prenez garde à ne pas devenir aphones, à force de crier autant! Vous savez, j’ai l’avantage du micro…»
Différence de style avec Frédéric Mitterrand qui, lui, se laisse plus souvent interrompre par les piques du groupe socialiste. Ou s’en amuse, riant parfois à gorge déployée. Ou se croit obligé d’y répondre, coup par coup. Ce qui, déplore-t-il pourtant, fait perdre du temps. Et retarde encore l’issue des débats.