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L'homme qui devait mourir pour les talibans
L'homme qui devait mourir pour les talibans
De notre envoyé spécial à Pulli Charkhi (Est de Kaboul), Renaud Girard
Le Figaro, 19/08/2009 | Mise à jour : 20:14, extrait
TEMOIGNAGE - Abed, un Pakistanais de 22 ans, avait été endoctriné par les talibans pour commettre un attentat suicide sur un poste frontière afghan. Estimant avoir été floué, il a raconté son odyssée à notre reporter dans sa prison près de Kaboul.
Lorsque le détenu Abed, condamné à une peine de réclusion de vingt ans, est amené dans le bureau du surveillant chef, au sein du bloc 7 de haute sécurité de la prison de Pulli Charkhi, son allure n'est pas différente de n'importe quel jeune homme du peuple qu'on rencontre dans les bourgades du Pendjab, province orientale du Pakistan. Visage caramel ourlé d'une barbe noire et coiffé d'un petit bonnet brodé, saroual-kamiz beige, sandales hors d'âge, Abed ressemble à tous ces pauvres travailleurs intermittents qui louent leurs bras à la petite semaine pour échapper au chômage. Il s'assoit calmement, refuse poliment de prendre un morceau de pastèque amenée par les gardiens et, dans ce bureau sommaire où flotte une légère odeur de fromage rance, il commence, dès notre première question, à raconter en dari son hallucinante mésaventure.
PARIS (Reuters), 19.08.09, 17h40, extraits - Un dialogue entre des clientes d’un supermarché et le ministre de l’Education Luc Chatel lundi dernier sur le thème du prix des fournitures scolaires a été mis en scène, reconnaît la société Intermarché. [...] Des journalistes présents lundi dans le supermarché disent dans Libération de mercredi que les “ménagères” qui se trouvaient dans le rayon fournitures scolaires de l’Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) sont arrivées dans la même voiture avant le ministre, et sont reparties de la même façon. [...] Une porte-parole de Luc Chatel et le service de presse de l’UMP se sont d’abord refusés mercredi à tout commentaire. Le ministère a ensuite diffusé des lettres adressées par Luc Chatel à Libération, France Info et France Inter dans lesquelles le ministre explique qu’il “condamne fermement le procédé” imputé à Intermarché.
PARIS(AFP), il y a 2 heures, extrait - Des salariés d'Intermarché ont été invités à faire de la figuration lors d'une visite lundi du ministre de l'Education nationale Luc Chatel dans un magasin du Val-de-Marne, une initiative dont l'enseigne a assumé mercredi l'entière responsabilité. Accompagné du secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli, M. Chatel faisait ce jour-là la promotion de l'opération "les essentiels de la rentrée", des fournitures scolaires à bas prix, résultat d'un accord entre le ministère de l'Education et des enseignes de distribution. La direction d'Intermarché a tenu mercredi à affirmer "avoir pris l'initiative d'inviter un certain nombre de (ses) salariés à l'occasion de la venue des ministres dans l'un de ses magasins à Villeneuve-le-Roi". Cette mise au point intervenait après plusieurs informations de presse laissant entendre que l'UMP avait pu convier des militants à cette visite ou au moins que des sympathisants UMP avaient fait de l'excès de zèle.
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