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Kouchner : libérer Clotilde Reiss, une négociation « très compliquée »
Libérer Clotilde Reiss est une négociation "très compliquée", estime M. Kouchner
LE MONDE | 20.08.09 | 16h09 • Mis à jour le 20.08.09 | 19h46, extrait
Beyrouth, correspondante
"Ce n'est pas la présence de soi-disant espions qui a provoqué les troubles de l'ordre public en Iran, concluait M. Kouchner. Il est clair que l'Occident représente une attraction démocratique pour toute une jeunesse iranienne qui n'a connu que la théocratie. Je crois que leur mouvement est profond et qu'il est réellement le seul mouvement à visée démocratique du Moyen-Orient."
Cécile Hennion (avec Marie-Claude Decamps)
Diplomatie, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
Nos plus plates excuses, M. Kadhafi
Pour la libération des otages à Tripoli, la Suisse paie le prix fort. A Genève, où la police est humiliée, de sérieux doutes s’expriment.
Après plus d’une année de négociations, d’attaques contre la Suisse et de déconvenues, l’empoisonnante «affaire Kadhafi» a trouvé son épilogue. Lors d’une visite hier à Tripoli, planifiée en toute discrétion, le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, a obtenu la libération des deux Suisses retenus en Libye depuis maintenant plus d’un an. Les otages, annonce le Département fédéral des finances dans un communiqué, pourront quitter la Libye «dans les prochains jours». Mais pour parvenir à cette libération, au rétablissement des relations bilatérales Suisse-Libye et donc à la reprise des activités consulaires et commerciales, la Suisse, manifestement dans l’impasse, a finalement accepté de payer le prix fort. Trop, peut-être, s’interrogent déjà certains observateurs.
Diplomatie, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
«C’est toujours le plus intelligent qui cède»
Pour Marco Sassoli, directeur du Département de droit international public à l’Université de Genève, les excuses de Hans-Rudolf Merz à la Libye, surprenantes sur le plan des usages juridiques, peuvent être vues comme un signe de maturité dans le contexte d’un affrontement avec un personnage comme Mouammar Kadhafi.
Le Temps: Un Etat qui s’excuse auprès d’un autre, c’est inusité?
Réactions genevoises, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
Le grand silence des autorités désavouées
Le Conseil d’Etat genevois se tait, les élus s’agitent
Hier, tout Genève avait son mot à dire sur les excuses de la Suisse à la Libye. Tout le monde, sauf le Conseil d’Etat. Celui-là même qui vient de se faire désavouer par le Conseil fédéral. Son président, l’écologiste David Hiler, renvoyait les médias chez le socialiste Laurent Moutinot, ministre de la Police. Qui lui-même refusait de commenter: «J’attends d’entendre Hans-Rudolf Merz s’exprimer à son retour, nous communiquerons vendredi», a-t-il affirmé hier au Temps.