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Affaire Bettencourt : passes d’armes et échanges acides
NDLR : Le Monde du jour est un collector. Sous peu, les premiers patchs ou rustines pour Hadopi v2.0.
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Affaire Bettencourt : passes d’armes et échanges acides
LE MONDE | 04.09.09 | 09h24 • Mis à jour le 04.09.09 | 09h25, extrait
"Bien. Je crois que le parquet souhaite présenter des observations", poursuit la présidente qui se tourne vers la procureure, Marie-Christine Daubigney, dont l'intervention exceptionnelle donne la mesure de l'intérêt qu'accorde le parquet à cette affaire sensible.
Aussitôt, celle-ci manifeste sa ferme opposition à la procédure lancée par Me Metzner. "On ne saisit pas la justice comme on va au supermarché, explique la représentante du parquet. Pour que l'action publique soit mise en mouvement, il y a des règles, il faut que le préjudice subi par le particulier soit direct et certain."
Citant plusieurs arrêts de la Cour de cassation à l'appui de sa démonstration, Mme Daubigney conclut : "Françoise Meyers-Bettencourt n'a rien à faire aujourd'hui dans cette histoire là. Elle n'a pas la qualité de partie civile et ne peut se la voir admettre. C'est ce que je vous demande de dire aujourd'hui."
"LE DROIT D'ÊTRE ELLE-MÊME"
"Serait-ce à dire que la fille unique de Liliane Bettencourt devrait laisser sa mère se faire dilapider, manipuler par un homme et ne rien dire ?, réplique Me Metzner. N'est-ce pas son devoir d'intervenir voyant sa mère dans un tel état de dépendance ?"
Me Hervé Temime, qui vient d'être choisi par François-Marie Banier pour renforcer sa défense, intervient alors. A son tour, il soutient que la fille de Mme Bettencourt n'est pas en droit d'agir.
Sous l'œil approbateur de Me Georges Kiejman, nouvel avocat de Liliane Bettencourt et resté taisant, il observe : "Il y a des drames familiaux infiniment plus graves et qui ne viennent pas devant les juridictions pénales. Les poursuites que vous lancez dénient à Liliane Bettencourt le droit d'être elle-même !"