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L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Flash actualité - Politique
Vidéo Hortefeux : les Jeunes de l'UMP dénoncent des "sous-entendus minables
Le Parisien | 11.09.2009, 18h32, extrait
Les Jeunes Populaires (mouvement de jeunesse de l'UMP) ont dénoncé vendredi "les sous-entendus minables" de la gauche et les "attaques calomnieuses" envers le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il tient des propos controversés. "Les sous-entendus minables auxquels se prête la gauche nourrissent une campagne de déstabilisation qui ne vise qu'à affaiblir le ministre de l'Intérieur", écrivent les Jeunes Populaires dans un communiqué apportant "un soutien sans faille" à Brice Hortefeux. "Cette tempête dans un verre d'eau est sans doute l'occasion pour le Parti socialiste de masquer ses divisions internes, au moment où une enquête journalistique révèle que des fraudes massives ont permis l'élection de Martine Aubry comme Premier secrétaire du PS", ajoutent-ils.
L'UMP soutient Brice Hortefeux, la gauche réclame sa démission
Reuters, 11.09.09, 20h00, extrait
PARIS (Reuters) - Le gouvernement fait bloc derrière Brice Hortefeux dont l'opposition réclame la démission après la diffusion de propos qu'elle juge racistes dans une vidéo sur internet. Le ministre français de l'Intérieur se défend d'avoir eu des paroles douteuses à l'endroit d'un jeune militant UMP d'origine maghrébine, affirmant qu'il parlait des Auvergnats. Ses explications n'ont pas convaincu les organisations de défense des droits de l'Homme, qui insistent sur la "piètre défense" du ministre de l'Intérieur assurant qu'il faisait référence au "prototype auvergnat". La vidéo à l'origine de la polémique avait été vue vendredi par plus de 566.000 personnes. Nicolas Sarkozy a affirmé dans la soirée avoir "peu de temps à perdre" avec cette affaire. "Franchement, en ce moment j'aimerais que chacun se concentre sur son travail et ne perde pas de temps dans des polémiques", a-t-il dit à des journalistes.
Hortefeux : la polémique enfle avec la diffusion de la vidéo intégrale
LEMONDE.FR | 11.09.09 | 19h18 • Mis à jour le 11.09.09 | 19h28, extraits
La chaîne d'information Public Sénat a confirmé vendredi 11 septembre l'origine de la vidéo de Brice Hortefeux à l'université d'été de l'UMP. Il s'agit bien d'images filmées par une de leurs équipes que la direction n'a ensuite pas jugé utile de diffuser "en raison notamment des conditions dans lesquelles [la séquence] a été enregistrée et de l'absence de journaux d'information sur nos antennes dimanche", ont expliqué les patrons de Public Sénat et LCP-AN, Gilles Leclerc et Gérard Leclerc.
Après avoir estimé qu'ils n'étaient pas sûrs que les images mises en ligne par Le Monde.fr étaient celles de la chaîne, Public Sénat a finalement diffusé la scène dans son intégralité. La société des journalistes de Public Sénat avait fait part de son "incompréhension" après la décision de son PDG, Gilles Leclerc, de ne pas diffuser la vidéo à l'antenne dans un premier temps. Pourtant "une large majorité de la rédaction était pour", écrit la SDJ dans un communiqué.
[...] Bien que Public Sénat ait confirmé avoir filmé la scène, Jean-François Copé a déclaré sur France Inter qu'il n'est "pas certain que l'image que l'on voit à l'écran soit complètement celle réalisée par des professionnels" et a estimé qu'elle avait été capturée "par un téléphone portable". Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a affirmé qu'il s'agissait selon lui d'un "procès d'intention sordide et injuste. Brice Hortefeux n'a jamais été raciste".
Jean-François Copé s'en est pris au traitement journalistique de cette affaire, estimant que "si on met sur un pied d'égalité des images comme celles-ci avec des vrais reportages, il y a un risque de discrédit pour votre profession [les journalistes] et la nôtre [les hommes politiques]. Cela ouvre le débat du rôle qu'on doit laisser à Internet dans la diffusion de telles vidéos", a-t-il avancé.
Un parlementaire californien piègé par le web...
France Info, David Abiker et la rédaction multimédia - 07:59, extrait
Ce matin, j’ai parlé de la démission d’un parlementaire américain, lui aussi piégé par le web en plein débat parlementaire. Il racontait ses histoires de fesses à son voisin sans savoir que le micro tournait. Résultat, ses propos se sont retrouvées sur le net et il a démissionné. Après ça, j’ai rendu compte de la une des sites d’info.
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Ces dérapages pris dans la toile du net
Le Parisien | 11.09.2009, 14h40 | Mise à jour : 18h53, extrait
Pour tout le monde, le web fait désormais partie du quotidien. Même pour les hommes et femmes politiques qui disposent de sites internet, de blogs, et de collaborateurs traquant sur la toile la moindre trace de leur passage. Pourtant, quand les caméras de télé et les photographes ont tourné le dos, certains se croient à l'abri. Ils lâchent du lest, cessent de tout contrôler. Et voilà ce qu'on appelle un «dérapage», un instant de sincérité capté à la volée. Mais sans le voler, ni «piéger», quoiqu'en disent les personnes qui se retrouvent prises dans la toile du net. Brice Hortefeux n'est pas le premier.