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Marseille/feu : doutes du légionnaire
NDLR : Bah, chez moi, les juges ont montré qu'ils pouvaient se détacher des lois, du Journal Officiel et de fichiers, tels que celui de la sécu ou de l'état civil, du cadastre aussi (puisque même avec des notaires, il peut se passer n'importe quoi). Ils se sont même détachés de leurs propres jugements et arrêts. Pourquoi attacher une importance quelconque à des avis balistiques ? Qu'est-ce que ça pourrait prouver ? Un juge n'est pas lié par ce que lui rendent les experts. « Disons qu'après avoir ricoché, la balle a rebondi puis est revenue. » Le légionnaire pourra toujours douter, s'exprimer aussi, et rejoindre le rang des « pas contents », il n'est pas balisticien. Je dois passer commande du journal l'Union du 4, ce que j'ai vu sur son site Internet m'a beaucoup amusé. Je crois que des juges ont choisi de nous faire hurler de rire, je n'ai pas d'autre explication rationnelle.
Marseille/feu: doutes du légionnaire
AFP, 11/09/2009 | Mise à jour : 07:37
Le légionnaire mis en examen pour l'incendie qui a brûlé 1.070 hectares aux portes de Marseille le 22 juillet, déclare avoir de "gros doutes sur l'origine des feux", dans un entretien au quotidien La Provence. "Je suis légionnaire, je ne vais pas me défiler si on estime que je suis en cause. Mais je veux faire entendre ma voix. Je suis conscient des conséquences d'un tel incendie mais je doute d'en être le coupable. Du moins, j'ai des gros doutes sur l'origine des feux", déclare l'adjudant Philippe Fontaine, 43 ans, qui s'exprime pour la première fois depuis l'incendie. Je ne vais pas anticiper sur le travail de la justice mais il faut parler balistique. J'ai décidé d'un tir à 25 mètres sur une butte de tir parce que, pour moi, il n'y avait pas de danger. Dans les premiers relevés, on me dit que le feu s'est déclaré juste derrière la butte de tir. Or, il faut savoir que ces balles sortent du canon de l'arme à 960 mètres par seconde et peuvent parcourir jusqu'à 3.000 mètres. Il me paraît impossible que les projectiles soient retombés juste derrière la cible alors qu'elles auraient dû ricocher beaucoup plus loin", ajoute-t-il. Philippe Fontaine dirigeait le 22 juillet sur le camp militaire de Carpiagne, près de Marseille, un exercice de tirs à balles traçantes considéré comme à l'origine des flammes. Une enquête de commandement militaire a conclu le 29 juillet que "seule la responsabilité du directeur de tir" était engagée dans cette affaire. Suspendu de ses fonctions au soir de l'incendie, le légionnaire a été mis en examen le 25 juillet pour incendie involontaire et laissé libre sous la responsabilité de l'armée.
Faits divers
MEURTHE et MOSELLE
Relaxé après une garde-à-vue jugée «inhumaine»
Le Parisien | 11.09.2009, 08h31 | Mise à jour : 08h54
Le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe et Moselle) a annulé les poursuites contre un ancien dirigeant de société en estimant que sa garde à vue s'est déroulée dans des conditions "contraires à la dignité humaine". Cet homme de 38 ans, poursuivi pour abus de biens sociaux, était resté 48 heures sans manger, boire ni dormir, dans une cellule décrite comme nauséabonde au commissariat de Nancy. L'affaire remonte à fin 2007. "Il est arrivé le matin, il n'a pas pu manger le midi. L'après-midi, il a été auditionné, puis il a été envoyé dans les geôles du commissariat toujours sans manger", relate son avocate, Me Virginie Eicher-Barthélémy à Europe 1. "Dans la cellule, mon client a passé la nuit assis par terre", poursuit-elle. "Le lendemain, sans qu'on lui propose de petit-déjeuner et qu'on lui notifie ses droits, il a été entendu pendant cinq heures. A midi, lorsqu'il a réclamé quelque chose pour se nourrir, on lui a apporté une barquette froide et déjà entamée : il l'a refusée", décrit l'avocate. "Une nouvelle audition a repris à 14h00, qui a duré sept heures, puis il a été relâché". Son avocate estime qu'on a essayé de "le casser". Elle a obtenu du tribunal la nullité de la garde à vue. "C'est une belle revanche du citoyen lambda sur un système qui a une fâcheuse tendance à se sentir au-dessus des lois", a-t-elle estimé. Le parquet a fait appel jeudi de cette décision prise mercredi. Jean-Paul Hartmann, vice-procureur de Nancy, a justifié cette décision de faire appel en estimant qu'une "cellule de garde à vue n'est pas un hôtel quatre étoiles".