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Tollé à l'UMP après la charge de Villepin contre Sarkozy
NDLR : Qui pourrait m'exclure ? Je ne suis pas encarté.
Tollé à l'UMP après la charge de Villepin contre Sarkozy
Mots clés : Dominique De Villepin, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par lefigaro.fr
08/11/2010 | Mise à jour : 08:26, extrait
RÉACTIONS - L'ex-premier ministre a déclenché l'ire de la droite en déclarant que Nicolas Sarkozy était aujourd'hui «un des problèmes de la France». Dans son propre camp, l'embarras est manifeste. Avec sa nouvelle charge violente contre le président Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin a provoqué un tollé à l'UMP. «Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France (...) et qu'il est temps que la parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 soit refermée», a-t-il lancé au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien dimanche.
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Les villepinistes lâchent Villepin
Par Europe1.fr avec Martin Feneau
Publié le 8 novembre 2010 à 09h56
Mis à jour le 8 novembre 2010 à 10h00, extrait
Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de l'ex-Premier ministre, s'est dit désolé sur Europe 1. Dominique de Villepin est-il allé trop loin dimanche ? En affirmant sur Europe 1 que "Nicolas Sarkozy est l'un des problèmes de la France", l'ancien Premier ministre s'est démarqué de son camp. Critiqué par l'UMP, Dominique de Villepin est aussi abandonné par ses proches.
Copé "très choqué" par Villepin
AFP, 07/11/2010 | Mise à jour : 20:03
Le patron des députés UMP Jean-François Copé a dénoncé aujourd'hui les propos "pas acceptables" de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui a estimé le même jour que le président Nicolas Sarkozy était "un des problèmes de la France".
"Ces déclarations, je les regrette vraiment beaucoup. Je trouve cette phrase extrêmement dure et moi, je le dis très simplement, elle m'a beaucoup choqué", a déclaré sur France 5 Jean-François Copé, qui a longtemps été très proche de M. de Villepin. "Je suis très choqué par ses propos, je les regrette vraiment beaucoup. L'attaque à l'endroit du président de la République n'est pas acceptable pour quelqu'un qui, par ailleurs, se dit appartenir à la majorité. Il faudra certainement qu'un jour ou l'autre, tout ça se clarifie, que Dominique de Villepin nous dise dans quel camp il est", a-t-il lâché.
Interrogé sur le fait de savoir si des mesures d'exclusion existaient à l'UMP, il a répondu par l'affirmative. Faut-il exclure donc Dominique de Villepin ? "Il faudra qu'on en discute", a ajouté M. Copé, qui préfère toutefois que les exclusions soient prononcées "plutôt pour des actes que pour des propos".
"Ce qui peut générer qu'on expulse quelqu'un du parti, c'est quand (cette personne) s'est placée dans une situation d'être candidat contre un candidat officiel, qu'(elle) monte de manière délibérée, organisée, toute une opération qui vise à faire perdre. On n'est pas encore là (avec Dominique de Villepin). On en est à des propos que je réprouve vraiment fortement", a souligné le député-maire de Meaux. S'agissant de l'appartenance de Dominique de Villepin à l'UMP, M. Copé l'a relativisée : "Certes, il a payé sa cotisation mais tout le monde sait qu'il est extrêmement indépendant par rapport à l'UMP".
"Je peux entendre que Dominique de Villepin ou d'autres ne soient pas fana du président de la République. Après il y a un arbitrage (...) J'invite chacun à réfléchir" à ne pas favoriser la victoire de la gauche en 2012, a-t-il mis en garde.
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La charge de Villepin contre Sarkozy sème la consternation
par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Mais quelle mouche a piqué Dominique de Villepin ?
Oscillant entre surprise et consternation, les ténors de la droite ont dénoncé les flèches décochées dimanche par l'ancien Premier ministre en direction de Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin, toujours membre de l'UMP, a estimé que le chef de l'Etat était "l'un des problèmes de la France", et appelé de ses voeux la fin de la parenthèse ouverte en 2007 avec son accession à l'Elysée.
Visiblement secoués, ses alliés au gouvernement ont pris leurs distances, à l'image de Bruno Le Maire, qui fut sa 'boîte à idées' avant l'élection de Nicolas Sarkozy avant que ce dernier ne l'attire au gouvernement en 2008, aux Affaires européennes puis à l'Agriculture.
"Ce sont des propos qui sont outrageants à l'égard du président de la République (...) Je dois dire très franchement que cela me désole", a dit sur Europe 1 cet ex-conseiller influent de Dominique de Villepin au ministère des Affaires étrangères, à celui de l'Intérieur puis à Matignon.
Même consternation chez le "villepiniste" Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique. "Il coupe les ponts avec tout le monde, et avec les plus proches d'entre nous", a-t-il regretté.
A l'UMP, on joue plutôt l'indifférence.
"N'attendez pas de nous qu'on réagisse", a dit Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire.
"Quand un homme politique tient des propos outranciers, la réalité, c'est ce que constatent ses amis, est qu'il se met lui-même à l'écart de tout le monde", a-t-il ajouté lors de son point de presse hebdomadaire.
ATTAQUE AD HOMINEM
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