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Sarkozy/pédophilie : une plaisanterie, selon Minc
NDLR : L'allusion à la pédophilie, une plaisanterie ? Je croyais que pour Sarkozy, c'est génétique...
Politique
LIVRE.
AUDIO. La confession d'Amine, l’« Auvergnat » d’Hortefeux
Le Parisien | Propos recueillis par Thibault Raisse | 24.11.2010, 07h00, extrait
Amine Bénalia-Brouch, le jeune militant UMP qui avait été victime d’une blague jugée raciste du ministre de l’Intérieur, se confie dans un livre explosif.
« Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes. » La petite phrase lâchée par Brice Hortefeux le 5 septembre 2009 a changé la vie d’Amine Bénalia-Brouch. Militant UMP anonyme, le jeune homme se retrouve alors au centre d’une polémique visant l’un des plus hauts personnages de l’Etat.
Après avoir soutenu le ministre de l’Intérieur, il décrit les « pressions et manipulations de l’UMP » dans un livre à paraître demain. Entretien avec l’« Auvergnat » le plus célèbre de France.
Vous avez d’abord soutenu Brice Hortefeux avant de vous raviser. Pourquoi ?
AMINE BÉNALIA-BROUCH. Une fois la polémique retombée, je me suis senti sale. J’ai toujours pensé que cette phrase était raciste. Mais la pression exercée sur moi par l’UMP était énorme. En protégeant Hortefeux, j’ai trahi mes convictions. J’ai aussi fait du mal à mes amis, à ma famille et aux milliers de Français qui se sont sentis visés par ces propos. Ecrire ce livre, c’est une façon de m’excuser.
France
Sarkozy. Journaliste "pédophile" : écoutez les véritables propos du président
24 novembre 2010 à 12h29 - Le Télégramme, extraits
Clearstream, Bettencourt et maintenant Karachi... Nicolas Sarkozy ne supporte plus le traitement médiatique de ces affaires. Il l'a fait savoir vendredi en marge du sommet de Lisbonne en prenant à partie un journaliste accrédité. "Il semblerait que vous soyez pédophile, j'en ai l'intime conviction", a-t-il lancé. Une accusation ? Non. Une allégation gratuite visant à démontrer par l'absurde qu'on ne peut mettre en cause quelqu'un sans preuve. C'était "off", ça ne l'est plus. Libération a publié un enregistrement audio de la conversation.
[...] La teneur exacte de l'échange rapporté par l'AFP : "Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction (...) Pouvez-vous vous justifier ?". Difficile, en effet. Le journaliste visé n'a d'ailleurs pas tenté de le faire. Visiblement satisfait de sa sortie, Nicolas Sarkozy emploiera deux ou trois fois le mot au cours du point presse avant de finir par un "Amis pédophiles, à demain ! ". Couvert sur l'enregistrement de Libération par le rire des journalistes.
Sarkozy/pédophilie:une plaisanterie(Minc)
AFP, 24/11/2010 | Mise à jour : 14:55
L'essayiste Alain Minc, proche conseiller de Nicolas Sarkozy, a estimé aujourd'hui que l'emportement de Nicolas Sarkozy face à des journalistes et son allusion à la pédophilie étaient "une plaisanterie".
"Les journalistes, vous êtes tous pareils. Vous avez des peaux de jeunes filles, pardonnez-moi ce mot. Les journalistes, même à la plus légère plaisanterie, se sentent agressés!", a déclaré M. Minc, invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP.
"Qu'est-ce que (Nicolas Sarkozy) a dit? Il a fait une comparaison en disant: et vous, si je vous traitais de pédophile?, et il a dit en partant, je crois: salut les pédophiles ou un truc comme ça... Evidemment que c'est une plaisanterie!", a-t-il poursuivi.
Les journalistes, "vous êtes dans une bulle très protectrice et donc vous avez une peau de jeune fille", a ajouté M. Minc en citant des propos qu'il a attribués à François Mitterrand: "Un homme politique qui déconne, il est battu. Un chef d'entreprise qui prend une mauvaise décision, il fait faillite. Un journaliste qui dit une connerie, il est là vingt ans après".
Vendredi soir, en marge du sommet de l'Otan à Lisbonne, le chef de l'Etat s'est emporté face à des journalistes à propos du dossier Karachi, affirmant à l'un d'eux: "Il semblerait que vous soyez pédophile, j'en ai l'intime conviction", pour signifier qu'on ne peut mettre en cause quelqu'un sans preuve. "Amis pédophiles, à demain!", a-t-il lancé en quittant la presse.