« Tunisie. Le nouvel ambassadeur de France s'excuse platement | La mission UMP anti-FN fait pschiiiiiiitt » |
Affaire Cassez : Calderon exige de la France plus de « respect »
"Ca commence à bien faire !": la phrase de Sarkozy qui a marqué les écolos
De Anthony LUCAS (AFP) – Il y a 17 heures, extrait
PARIS — L'environnement, "ça commence à bien faire": la petite phrase de Nicolas Sarkozy, il y a un an au Salon de l'agriculture, a marqué un tournant dans la politique du chef de l'Etat selon les écologistes, repartis à l'assaut du modèle productiviste à l'occasion de l'édition 2011.
"On a malheureusement l'impression que cette phrase a ouvert la voie aux grenello-sceptiques, le rapport de force s'est déséquilibré et on a vécu une année difficile", souligne Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement (FNE), fédération écologiste qui a réveillé cette semaine le vieux clivage agriculteurs-écologistes avec des affiches-chocs sur les algues vertes, les OGM ou encore les pesticides.
Le 6 mars 2010, en pleine campagne pour les régionales, à la veille de la clôture du Salon de l'agriculture, Sarkozy lançait au monde agricole: "Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire".
Actualité > International
Affaire Cassez : Calderon exige de la France plus de «respect»
Le Parisien avec AFP | Publié le 19.02.2011, 08h09 | Mise à jour : 09h44
Le président mexicain, Felipe Calderon, s'est exprimé cette nuit pour la première fois depuis le début de la crise diplomatique qui secoue la France et le Mexique, dimanche soir. Il exige de Paris le respect des décisions de justice concernant Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour complicité d'enlèvements.
C'était sa première intervention publique sur l'affaire après le rejet du pourvoi en cassation de la Française le 10 février dernier. «Je réitère mon énorme respect et admiration pour le peuple français et ses institutions, y compris ses juges. Et j'exige le respect pour notre peuple, nos institutions et nos juges», a lancé le président mexicain lors d'un discours à la télévision.
Calderon a aussi évoqué la culpabilité, évidente selon lui, de Florence Cassez. «Nous parlons d'une ravisseuse, d'une femme qui faisait partie d'une très dangereuse bande de délinquants se consacrant à enlever des Mexicains, à mutiler des doigts, à menacer leurs familles», a-t-il dit.
«En plus les victimes ont reconnu cette dame, reconnu sa voix. Elle a été capturée dans le lieu où étaient séquestrées les victimes, d'autres criminels la mettent en cause. Le cas est plus que prouvé. Qui plus est, quand j'ai parlé au début avec le président Sarkozy, il ne mettait même pas en question le fond de l'affaire.»
Le cas Cassez est devenu une Affaire d'Etat ces derniers jours. Le gouvernement mexicain a suspendu sa participation à l'Année du Mexique en France, inaugurée début janvier, à la suite de la décision du président Sarkozy de dédier cet événement à Florence Cassez. Ses défenseurs et la diplomatie française mettent en cause des irrégularités dans la procédure ayant aboutit à sa condamnation.
1 commentaire
Par LeFigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 15/04/2013 à 18:52
Publié le 15/04/2013 à 18:48
L'Etat a été condamné par le tribunal administratif de Rennes à verser quelque 7 millions d'euros au département des Côtes d'Armor pour l'indemniser des sommes engagées jusqu'en 2009 dans la lutte contre les algues vertes.
Le retard de l'Etat dans la transposition en droit français de directives européennes sur la qualité de l'eau, ainsi que "sa carence" dans l'application aux élevages de la réglementation sur les installations classées constituent "une faute", souligne le tribunal administratif dans sa décision rendue vendredi et dont l'AFP a obtenu une copie aujourd'hui.
Ces manquements ont entraîné "des apports excessifs de nitrates d'origine agricole dans les cours d'eau", à l'origine du phénomène des algues vertes, expliquent les juges administratifs. Ils pointent du doigt "un lien direct et certain de cause à effet entre ces carences fautives de l'Etat et le dommage que constitue la pollution par les masses d'algues vertes" sur le littoral costarmoricain.
L'Etat a ainsi été condamné à verser 5.143.007 euros au titre de l'aide financière apportée par le département breton aux communes pour le ramassage et le traitement des algues vertes.
Il devra aussi payer 1.516.100 euros pour les études concernant les interventions menées et 387.410 euros pour le remboursement des actions préventives.
Le département des Côtes d'Armor réclamait 10,7 millions d'euros à l'Etat.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/15/97001-20130415FILWWW00601-algues-vertes-l-etat-condamne-a-payer.php