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Un handicapé porte plainte contre Ikéa
AFP, 21/05/2011 | Mise à jour : 09:21
Un client de Ikéa à Bordeaux, amputé des deux jambes, a dû aller jusqu'à exhiber ses prothèses pour convaincre les agents de sécurité qu'il avait bien droit au parking handicapés, ce qui l'a poussé à porter plainte malgré les excuses de la direction.
Pascal da Silva, 38 ans, concessionnaire Renault à Tresses (Gironde) se rend vers 20h30 le 13 mai dans ce magasin pour acheter un canapé, en compagnie de sa fille de 11 ans et de son épouse, qui conduit le véhicule familial.
Victime il y a six ans d'une septicémie qui a abouti à son amputation des deux jambes et à la perte d'une grande partie de ses doigts à l'exception des pouces, M. da Silva marche cependant sans boiter. Aussi, au volant de sa voiture de société, attire-t-il l'attention de l'agent de sécurité en se garant sur le parking pour handicapés.
Le macaron sur le pare-brise ne convainc pas ce dernier, qui appelle son responsable. La discussion s'envenime, tout le monde crie, reconnaît Pascal da Silva, qui finit par remonter son pantalon pour montrer ses prothèses, devant une dizaine de personnes dont sa fille en larmes. Le directeur de la sécurité et le responsable du magasin viennent alors s'excuser, et proposent d'offrir un repas au restaurant du magasin, mais Pascal da Silva refuse, et porte plainte pour atteinte à la vie privée.
"Ca m'a profondément touché, je me suis senti humilié", a-t-il raconté. Ce n'est pas la première fois que M. da Silva, également propriétaire d'un beau 4X4, suscitait des doutes sur son handicap, au point qu'il "se sent parfois obligé de faire semblant de boiter". "Pour les gens, un handicapé doit être dans un fauteuil roulant et vivre des allocations sociales", déplore-t-il, expliquant pourquoi il a ainsi voulu "médiatiser" son histoire.
Bruno Salasc, le directeur du magasin, a expliqué que l'agent de sécurité avait en effet douté que le conducteur d'un véhicule de chantier soit handicapé. La vérification du macaron "a dégénéré", a-t-il reconnu, tout en soulignant "qu'à aucun moment on n'a obligé Pascal da Silva à montrer ses prothèses". Il a évoqué un possible "excès de zèle" de l'employé et déclaré "comprendre" que le plaignant "se soit senti blessé". "On est consternés", a déclaré un responsable de la communication d'Ikéa France.
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3 commentaires
lefigaro.fr, 26/05/2011 | Mise à jour : 13:50
Jean-François Kahn a estimé ce midi, au micro de RTL, que ses propos sur l’affaire Strauss-Kahn il y a quelques jours sur France Culture ont été "sorti [de leur] contexte".
"Quand la phrase me revient, le mot me revient, à mes propres oreilles, c'est inadmissible cette phrase. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit 'troussage de domestique'. En plus, pour un républicain comme moi, …, c'est plutôt terrible", s'est-il justifié.
Le 16 mai, le co-fondateur du magazine Marianne est revenu sur l'affaire Dominique Strauss-Kahn. Il s'est déclaré "pratiquement certain qu’il n’y a pas eu tentative violente de viol" envers la femme de chambre. Avant de qualifier les faits présumés de "troussage de domestique".
Ce jeudi, Jean-François Kahn a annoncé à la rédaction de l’hebdomadaire qu’il mettait fin à ses fonctions de journaliste.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/05/26/97002-20110526FILWWW00530-jean-francois-kahn-s-explique-sur-dsk.php