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Un buste de Staline a été érigé dans une ville russe
Le Suicidé ressuscité
Théâtre | 10 juillet 2011, le JDD, extrait
La comédienne Anne Alvaro incarne l'un des personnages d'une pièce censurée par Staline. A voir sur Arte dimanche à 22h05.
Condamné par Staline en 1933 à rejoindre les tiroirs de la censure, Le Suicidé semble bien parti pour se refaire une santé. Il sera à l’évidence un des événements de cette 65e édition du Festival d’Avignon qui a débuté mercredi. Cette deuxième œuvre de Nicolaï Erdman, qui préféra mettre avec elle un point final à sa carrière de dramaturge pour éviter le camp ou pis encore, est une irrésistible machine de guerre comique. Cette pièce, populaire dans le bon sens du terme, est même la seule comédie de la programmation du In.
Un buste de Staline a été érigé dans une ville russe
(AFP) – Il y a 2 heures
MOSCOU — Un buste de Staline a été érigé dans la ville de Penza, dans le sud-ouest de la Russie, près de l'immeuble du parti communiste local, ont rapporté vendredi les agences russes.
Lors de la cérémonie d'inauguration de cette sculpture, des passages issus des discours du dictateur soviétique ont été lus à haute voix.
Selon un membre de l'antenne locale du parti communiste, Vladimir Semaguine, cité par l'agence Interfax, l'idée d'ériger ce buste revient à un groupe de vétérans, qui ont fait cette demande il y a un an environ.
"Personnellement, je n'aime pas Staline. Ma famille a souffert durant les années de répression. Néanmoins, il s'agit d'un remarquable homme d'Etat. Et en tant que gens civilisés, nous devons accueillir calmement l'inauguration d'un monument à Staline", a déclaré à Ria Novosti Kirill Zastrojni, un représentant d'une association locale pour la préservation des monuments.
La nostalgie d'un pays mené d'une main de fer reste présente en Russie, où le processus de réévaluation de l'histoire entamé à la chute du régime soviétique en 1991 n'a pas été mené à terme, selon les militants russes pour les droits de l'homme.
En mai 2010, le président Dmitri Medvedev avait dénoncé le régime "totalitaire" de l'URSS et les crimes "impardonnables" commis par Staline.
Dans le même temps, plusieurs manuels d'histoire destinés aux universités continuent de donner une appréciation positive de Staline.