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Le sort des aborigènes se dégrade
NDLR : Voir aussi L'Australie présente ses excuses. D'après quelques coupons de presse précédemment diffusés depuis l'Australie, jusque dans la francophonie, « l'assimilation » de ce peuple aborigènes ou de leurs enfants a pu être menée aussi efficacement que « l'intégration » de la population autochtone, au Canada. L'Australie pourrait envisager de s'inspirer des pratiques françaises, fabuleuses : faire taire, dissuader ou discréditer la critique. Ils n'ont pas de bons psychiatres ? La France pourrait proposer quelques formations aux pros de la Dass et de la justice australienne, tout finirait par s'arranger, rapidement. MAM avait bien proposé une aide au « maintien de l'ordre » au régime de Ben Ali, peu avant son effondrement...
Le sort des aborigènes se dégrade
AFP Publié le 25/08/2011 à 09:01
La situation des aborigènes d'Australie s'est encore détériorée en matière de santé, de taux d'incarcération et de maltraitance des enfants, a révélé une enquête du gouvernement, qui évoque des failles "considérables" dans leur qualité de vie. Selon le rapport annuel de la commission gouvernementale sur les inégalités chez les aborigènes, des progrès ont été réalisés dans seulement dix des 45 indicateurs clés étudiés. 17 autres (dont le taux d'incarcération et les maladies) n'ont montré aucune avancée ou ont empiré.
Les enfants aborigènes ont sept fois plus de risques que ceux du reste de la population d'être victimes d'abus ou de négligence. Ils étaient 15 sur 1.000 à être maltraités en 2000 et 37 pour 1.000 en 2010. Le taux d'incarcération chez les femmes aborigènes a grimpé de 59% lors des dix dernières années et de 35% chez les hommes. Le taux d'incarcération au sein de cette population est de 14 fois supérieur à celui du reste des Australiens, contre 10 fois plus en 2000.
Les jeunes aborigènes ont 23 fois plus de chance d'être emprisonnés, comparé aux autres jeunes, mais leur taux d'incarcération a fortement diminué, selon cette étude.
Le fossé entre les aborigènes et le reste de la population s'accroît également pour la fréquence des maladie circulatoires, rénales ou les diabètes. Quelques secteurs montrent des signes d'amélioration, tels que l'emploi, l'éducation ou la possession d'un bien immobilier, mais la situation s'étant aussi améliorée dans le reste de la population, les aborigènes continuent au final d'être à la traîne.
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