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Affaire Bettencourt : l'ex-juge met en cause Nicolas Sarkozy
NDLR : Pécresse est-elle sérieuse ? Ces prétoires ne fonctionnent pas, ou très mal, et je pense qu'ils fonctionnent encore moins bien lorsque Nicolas Sarkozy est susceptible d'être ennuyé. Saisir la justice... pfff, n'importe quoi
Bettencourt: réaction de Pécresse
AFP Mis à jour le 31/08/2011 à 08:53 | publié le 31/08/2011 à 08:53
"Quand on a des accusations à porter, on ne les porte pas dans un livre ou dans la presse, on les porte devant la justice", a déclaré Valérie Pécresse sur France 2 à propos des informations de presse répercutant des révélations de la juge Prévost-Desprez dans l'affaire Bettencourt. "Si jamais il y a des accusations à porter, on doit les porter devant la justice, c'est la justice qui dit la vérité dans ce pays et la méthode utilisée est pour le moins particulière", a-t-elle ajouté.
ACTUALITÉ Société
Affaire Bettencourt: l'ex-juge met en cause Nicolas Sarkozy
Mots clés : Nicolas Sarkozy, Isabelle Prevost-Desprez, Liliane Bettencourt, Claire Thibout, Philippe Courroye, L'Oréal, LE MONDE
Par lefigaro.fr Mis à jour le 31/08/2011 à 09:27 | publié le 31/08/2011 à 09:26, extrait
Une infirmière de Liliane Bettencourt aurait affirmé à la greffière de la juge Isabelle Prévost-Desprez avoir «vu des remises d'espèces à Sarkozy» en 2007. L'Élysée dément et dénonce des «boules puantes».
Le volet politique de l'affaire Bettencourt va-t-il être relancé ? Libération fait aujourd'hui sa Une sur les révélations de la juge Isabelle Prévost-Desprez, anciennement à la tête de l'affaire. Cette dernière affirme dans un livre à paraître jeudi qu'une témoin aurait vu Nicolas Sarkozy se faire remettre d'importantes sommes d'argent en espèce lors de sa campagne présidentielle de 2007.
«L'infimière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : 'j'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal'», explique la juge aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme pour leur ouvrage «Sarko m'a tuer». Isabelle Prévost-Desprez se dit également «frappée par la peur des témoins» dans cette affaire, qui craignaient de «parler sur procès-verbal à propos de Sarkozy».
ACTUALITÉ Société
Aubry veut une enquête, l'Élysée crie au «mensonge»
Mots clés : Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy, Martine Aubry, Valérie Pecresse,
Jean-François Copé, Isabelle Prevost-Desprez
Par lefigaro.fr Mis à jour le 31/08/2011 à 10:40 | publié le 31/08/2011 à 10:39, extrait
L'UMP a réagi aux déclarations de l'ancienne juge en charge de l'affaire Bettencourt en soulignant le calendrier de ces révélations et en s'étonnant que la juge n'ait pas porté ces éléments auprès du procureur.
L'Élysée a réagi le premier aux révélations de la juge Isabelle Prévost-Desprez en affirmant qu'il s'agit «d'allégations scandaleuses, infondées et mensongères». Un proche de Nicolas Sarkozy a dénoncé auprès de Libération des «boules puantes» lancées à l'approche de la campagne présidentielle. «Si cette infirmière dit vrai, alors la justice se devait d'ouvrir une enquête. La magistrate avait le devoir de ne pas garder cette information pour elle», explique-t-il. «Et là, comme par hasard, l'accusation ressort un an et demi après les faits. Qu'est-ce-que cela veut dire ? C'est une atteinte grave à la déontologie de magistrat.»
Jean-François Copé, le patron de l'UMP, s'est également étonné que de telles déclarations sortent alors que la campagne présidentielle va débuter. «On est à quelques mois de l'élection présidentielle, donc il ne faut être dupe de rien. Ce sont des allégations qui ont donné lieu à un démenti extrêmement clair de la part de l'Elysée», a-t-il dit sur Canal+. «Je crois comprendre que c'était hors procès-verbal, que ce sont des attaques de la part d'un juge en exercice. Tout cela est quand même un peu étonnant», a-t-il ajouté.
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Le ministre de la Justice, Michel Mercier, a déclaré jeudi 1 septembre qu'il n'avait "pas l'intention d'être à l'origine" d'une éventuelle procédure contre la juge Isabelle Prévost-Desprez, disant faire "toute confiance" aux supérieurs directs de la juge pour examiner la question.
La magistrate a mis en cause dans un livre Nicolas Sarkozy en rapportant que des témoins avaient dit l'avoir vu recevoir de l'argent liquide chez les Bettencourt avant son élection en 2007, une accusation démentie par l'Elysée et niée par l'un de ces témoins.
"Je fais confiance aux autorités"
"Je fais confiance aux magistrats du siège, puisque c'est un magistrat du siège, (...) aux autorités, pour poser les problèmes et régler ces questions", a déclaré à la presse le garde des Sceaux lors d'une visite à l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) à Roubaix.
"Je fais toute confiance aux magistrats du siège, (...) au premier président [de la cour d'appel de Versailles, NDLR], qui dispose des pouvoirs nécessaires, tant hiérarchiques que disciplinaires, pour régler cette affaire", a-t-il ajouté.
"Je n'ai pas l'intention d'être à l'origine de quelque procédure que ce soit", a affirmé Michel Mercier. Les magistrats du siège "ont toute ma confiance, c'est à eux de prendre les initiatives nécessaires", a-t-il insisté.
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110901.OBS9644/mercier-ne-sera-pas-a-l-origine-d-une-procedure-contre-la-juge.html
De la même dépèche... Michel Mercier a estimé que la juge "s'est exprimée (...) dans des conditions qui peuvent interroger". "Je suis un peu choqué qu'on dise quelque chose, quand on est magistrat, qui n'est pas dans un procès-verbal, en dehors de la procédure et puis que la personne concernée dise 'j'ai pas dit ça'", a-t-il déclaré.
"Ca pose quand même quelques problèmes parce que dans l'esprit du citoyen, (..) ce que dit le juge est toujours quelque chose qui a force particulière. (...) Et quand un magistrat s'exprime sans que cela n'apparaisse vraiment dans le cadre procédural, cela pose problème", a dit le ministre.
Le Nouvel Observateur - AFP
AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 11:35 | publié le 11/09/2011 à 11:35
Le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), a reproché aujourd'hui à l'avocat Robert Bourgi, qui accuse dans Le Journal du Dimanche Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu des mallettes de billets de dirigeants africains, de ne pas avoir saisi la justice. "Pourquoi s'exprime-t-il maintenant ? Quand on a des choses à dire, on le dit devant la justice (...) La justice est là pour ça" a dit Larcher, invité du Grand Rendez-vous Europe1/I-Télé/Le Parisien Aujourd'hui. "Que Monsieur Bourgi saisisse la justice !", a-t-il lancé.
"Ces moeurs ont pu exister avant la législation sur le financement des partis politiques" a-t-il concédé, en soulignant ironiquement n'être "pas spécialiste des coulisses, pas spécialiste de la bagagerie".
Les accusations de Robert Bourgi portent essentiellement sur la période 1997-2005 alors que l'essentiel de la législation sur le financement de la vie politique a été élaboré entre 1988 et 1993.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00065-bourgi-qu-il-saisisse-la-justice-larcher.php
AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 11:47 | publié le 11/09/2011 à 11:47
Valérie Rosso-Debord a déclaré aujourd'hui , au nom de l'UMP, attendre "des éléments de preuves", en réagissant aux accusations de Robert Bourgi qui affirme avoir "participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac" et Dominique de Villepin. "S'il a des éléments de preuve, qu'il saisisse la justice. On attend des éléments de preuve...", a déclaré à l'Agence France-Presse la déléguée générale adjointe à l'UMP, en marge d'un meeting de l'UMP à Nice.
"Il faut que Bourgi apporte des preuves, pas seulement des paroles. Si ce qu'il dit était vrai, il faudrait que la justice passe", a ajouté la députée de Meurthe-et-Moselle.
L'avocat Robert Bourgi affirme dans Le Journal Du Dimanche avoir "participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac" et avoir également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin. "Tout cela n'est que fariboles et écrans de fumée", a réagi M. de Villepin auprès du JDD.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00066-bourgi-on-attend-des-elements-ump.php
Bourgi: Villepin va porter plainte
lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 20:26 | publié le 11/09/2011 à 20:26
L'ancien premier ministre Dominique de Villepin, mis en cause par Robert Bourgi dans l'affaire des valisess de billets en provenance d'Afrique, a déclaré ce soir sur France2 qu'il porterait plainte contre l'avocat français.
"Je porterai plainte", a dit l'homme politique, reçu sur le plateau du journal télévisé de 20h. Les accusations qu'ils portent sont graves, scandaleuses, détaillées comme tous les mauvais polars et c'est pour cela que comme Jacques Chirac, je porterai plainte contre lui", a déclaré l'ancien Premier ministre, en faisant référence aux propos de Bourgi et de proches de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
"On cherche à me dissuader d'être candidat, on cherche à me mettre des bâtons dans les roues depuis plusieurs années, mais j'ai la peau dure", a lancé le président du mouvement République solidaire. "Je crois que nous comprendrons la véritable nature des allégations d'aujourd'hui dans quelques jours, dans quelques semaines. Manifestement, il y a la volonté de construire un écran de fumée", a-t-il encore dit.
Plus tôt dans l'après-midi, l'ancien président Jacque Chirac, lui aussi mis en cause, avait annoncé par le biais de son avocat vouloir porter pour diffamation à l'égard de Robert Bourgi. Ce dernier a déclaré dans une interview parue dans le Journal du dimanche avoir fait transiter entre l'Afrique et la France des mallettes d'argent liquide destinées à Jacques Chirac et Dominique de Villepin entre 1997 et 2005.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00179-bourgi-villepin-va-porter-plainte.php
AFP Mis à jour le 12/09/2011 à 08:37 | publié le 12/09/2011 à 08:37
L'avocat Robert Bourgi a évalué aujourd'hui à "vingt millions de dollars" les sommes provenant de dirigeants africains qu'il a remises au président Jacques Chirac et à Dominique de Villepin.
Interrogé par Europe 1 sur le montant total de ce qui a circulé entre la France et l'Afrique, il s'est dit "incapable" de l'évaluer sous Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Mais, a-t-il ajouté, "j'évalue à 20 millions de dollars ce que j'ai remis à M. Chirac et Dominique de Villepin".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00363-bourgi-20-m-remis.php
AFP Mis à jour le 12/09/2011 à 08:18 | publié le 12/09/2011 à 08:18
L'avocat Robert Bourgi a assuré aujourd'hui n'avoir "aucune preuve" des accusations de financement occulte qu'il a lancées la veille dans le JDD contre Jacques Chirac. "Je n'ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace", a-t-il fait valoir sur Europe 1.
"J'ai agi en mon nom personnel, personne ne m'a dicté cette interview", a redit Robert Bourgi, qui dit avoir assisté à "trop de choses ignobles" et vouloir "une France propre".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00354-bourgi-je-n-ai-aucune-preuve.php
Elle doit être entendue mercredi à Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil à propos de ses déclarations dans "Sarko m'a tuer", selon Le Monde.
La juge de Nanterre, qui risque des sanctions disciplinaires, ne présidera pas les audiences de procédure les 26 et 27 septembre sur le dossier du médicament du laboratoire Servier, a annoncé le président du tribunal de Nanterre Jean-Michel Hayat à l'AFP, confirmant partiellement une information du Monde.
La suite: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ijv-qzQPCBa7pGk4Osi148PoASSA