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Affaire Bettencourt : l'ex-juge met en cause Nicolas Sarkozy
NDLR : Manqueraient ensuite des leçons de morale et d'histoire pour les pros de la Dass.
Des leçons de morale à l'école
AFP Publié le 31/08/2011 à 06:53
Le ministre de l'Education Luc Chatel assure qu'il souhaite rétablir les leçons de morale en classes de primaire et annonce une circulaire imminente sur ce sujet, dans une interview publiée ce matin dans Aujourd'hui en France/Le Parisien. Interrogé sur un possible "retour de la leçon de morale" par une lectrice du quotidien, le ministre répond "Oui, je fais revenir la morale à l'école". "La circulaire qui parait ce jeudi est destinée à toutes les classes de primaire", précise-t-il.
"Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale", assure Luc Chatel, évoquant comme sujets possibles "le vrai/le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité". Et ce afin que le professeur "transmette un certain nombre de valeurs".
Le ministre, qui tiendra sa conférence de presse de rentrée jeudi, qualifie de "grave erreur" la suppression de l'éducation civique après 1968 et se déclare "favorable à ce qu'on évalue l'instruction civique au baccalauréat".
Il est en revanche peu interrogé sur la principale controverse de la rentrée, portant sur la suppression annoncée de 16.000 postes, touchant particulièrement les écoles maternelles et élémentaires. Sur ce thème, Luc Chatel rétorque que "le défi de l'école aujourd'hui, c'est moins celui de la quantité que de la qualité".
Après 50.000 suppressions entre 2007 et 2010, 16.000 sont prévues en cette rentrée, avant 14.000 en 2012, soit au total 80.000. Syndicats, parents d'élève et élus locaux de toute tendance politique contestent fortement ces mesures.
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Le ministre de la Justice, Michel Mercier, a déclaré jeudi 1 septembre qu'il n'avait "pas l'intention d'être à l'origine" d'une éventuelle procédure contre la juge Isabelle Prévost-Desprez, disant faire "toute confiance" aux supérieurs directs de la juge pour examiner la question.
La magistrate a mis en cause dans un livre Nicolas Sarkozy en rapportant que des témoins avaient dit l'avoir vu recevoir de l'argent liquide chez les Bettencourt avant son élection en 2007, une accusation démentie par l'Elysée et niée par l'un de ces témoins.
"Je fais confiance aux autorités"
"Je fais confiance aux magistrats du siège, puisque c'est un magistrat du siège, (...) aux autorités, pour poser les problèmes et régler ces questions", a déclaré à la presse le garde des Sceaux lors d'une visite à l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) à Roubaix.
"Je fais toute confiance aux magistrats du siège, (...) au premier président [de la cour d'appel de Versailles, NDLR], qui dispose des pouvoirs nécessaires, tant hiérarchiques que disciplinaires, pour régler cette affaire", a-t-il ajouté.
"Je n'ai pas l'intention d'être à l'origine de quelque procédure que ce soit", a affirmé Michel Mercier. Les magistrats du siège "ont toute ma confiance, c'est à eux de prendre les initiatives nécessaires", a-t-il insisté.
De source http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110901.OBS9644/mercier-ne-sera-pas-a-l-origine-d-une-procedure-contre-la-juge.html
De la même dépèche... Michel Mercier a estimé que la juge "s'est exprimée (...) dans des conditions qui peuvent interroger". "Je suis un peu choqué qu'on dise quelque chose, quand on est magistrat, qui n'est pas dans un procès-verbal, en dehors de la procédure et puis que la personne concernée dise 'j'ai pas dit ça'", a-t-il déclaré.
"Ca pose quand même quelques problèmes parce que dans l'esprit du citoyen, (..) ce que dit le juge est toujours quelque chose qui a force particulière. (...) Et quand un magistrat s'exprime sans que cela n'apparaisse vraiment dans le cadre procédural, cela pose problème", a dit le ministre.
Le Nouvel Observateur - AFP
AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 11:35 | publié le 11/09/2011 à 11:35
Le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), a reproché aujourd'hui à l'avocat Robert Bourgi, qui accuse dans Le Journal du Dimanche Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu des mallettes de billets de dirigeants africains, de ne pas avoir saisi la justice. "Pourquoi s'exprime-t-il maintenant ? Quand on a des choses à dire, on le dit devant la justice (...) La justice est là pour ça" a dit Larcher, invité du Grand Rendez-vous Europe1/I-Télé/Le Parisien Aujourd'hui. "Que Monsieur Bourgi saisisse la justice !", a-t-il lancé.
"Ces moeurs ont pu exister avant la législation sur le financement des partis politiques" a-t-il concédé, en soulignant ironiquement n'être "pas spécialiste des coulisses, pas spécialiste de la bagagerie".
Les accusations de Robert Bourgi portent essentiellement sur la période 1997-2005 alors que l'essentiel de la législation sur le financement de la vie politique a été élaboré entre 1988 et 1993.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00065-bourgi-qu-il-saisisse-la-justice-larcher.php
AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 11:47 | publié le 11/09/2011 à 11:47
Valérie Rosso-Debord a déclaré aujourd'hui , au nom de l'UMP, attendre "des éléments de preuves", en réagissant aux accusations de Robert Bourgi qui affirme avoir "participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac" et Dominique de Villepin. "S'il a des éléments de preuve, qu'il saisisse la justice. On attend des éléments de preuve...", a déclaré à l'Agence France-Presse la déléguée générale adjointe à l'UMP, en marge d'un meeting de l'UMP à Nice.
"Il faut que Bourgi apporte des preuves, pas seulement des paroles. Si ce qu'il dit était vrai, il faudrait que la justice passe", a ajouté la députée de Meurthe-et-Moselle.
L'avocat Robert Bourgi affirme dans Le Journal Du Dimanche avoir "participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac" et avoir également remis des fonds occultes à Dominique de Villepin. "Tout cela n'est que fariboles et écrans de fumée", a réagi M. de Villepin auprès du JDD.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00066-bourgi-on-attend-des-elements-ump.php
Bourgi: Villepin va porter plainte
lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 11/09/2011 à 20:26 | publié le 11/09/2011 à 20:26
L'ancien premier ministre Dominique de Villepin, mis en cause par Robert Bourgi dans l'affaire des valisess de billets en provenance d'Afrique, a déclaré ce soir sur France2 qu'il porterait plainte contre l'avocat français.
"Je porterai plainte", a dit l'homme politique, reçu sur le plateau du journal télévisé de 20h. Les accusations qu'ils portent sont graves, scandaleuses, détaillées comme tous les mauvais polars et c'est pour cela que comme Jacques Chirac, je porterai plainte contre lui", a déclaré l'ancien Premier ministre, en faisant référence aux propos de Bourgi et de proches de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
"On cherche à me dissuader d'être candidat, on cherche à me mettre des bâtons dans les roues depuis plusieurs années, mais j'ai la peau dure", a lancé le président du mouvement République solidaire. "Je crois que nous comprendrons la véritable nature des allégations d'aujourd'hui dans quelques jours, dans quelques semaines. Manifestement, il y a la volonté de construire un écran de fumée", a-t-il encore dit.
Plus tôt dans l'après-midi, l'ancien président Jacque Chirac, lui aussi mis en cause, avait annoncé par le biais de son avocat vouloir porter pour diffamation à l'égard de Robert Bourgi. Ce dernier a déclaré dans une interview parue dans le Journal du dimanche avoir fait transiter entre l'Afrique et la France des mallettes d'argent liquide destinées à Jacques Chirac et Dominique de Villepin entre 1997 et 2005.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00179-bourgi-villepin-va-porter-plainte.php
AFP Mis à jour le 12/09/2011 à 08:37 | publié le 12/09/2011 à 08:37
L'avocat Robert Bourgi a évalué aujourd'hui à "vingt millions de dollars" les sommes provenant de dirigeants africains qu'il a remises au président Jacques Chirac et à Dominique de Villepin.
Interrogé par Europe 1 sur le montant total de ce qui a circulé entre la France et l'Afrique, il s'est dit "incapable" de l'évaluer sous Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Mais, a-t-il ajouté, "j'évalue à 20 millions de dollars ce que j'ai remis à M. Chirac et Dominique de Villepin".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00363-bourgi-20-m-remis.php
AFP Mis à jour le 12/09/2011 à 08:18 | publié le 12/09/2011 à 08:18
L'avocat Robert Bourgi a assuré aujourd'hui n'avoir "aucune preuve" des accusations de financement occulte qu'il a lancées la veille dans le JDD contre Jacques Chirac. "Je n'ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace", a-t-il fait valoir sur Europe 1.
"J'ai agi en mon nom personnel, personne ne m'a dicté cette interview", a redit Robert Bourgi, qui dit avoir assisté à "trop de choses ignobles" et vouloir "une France propre".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00354-bourgi-je-n-ai-aucune-preuve.php
Elle doit être entendue mercredi à Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil à propos de ses déclarations dans "Sarko m'a tuer", selon Le Monde.
La juge de Nanterre, qui risque des sanctions disciplinaires, ne présidera pas les audiences de procédure les 26 et 27 septembre sur le dossier du médicament du laboratoire Servier, a annoncé le président du tribunal de Nanterre Jean-Michel Hayat à l'AFP, confirmant partiellement une information du Monde.
La suite: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ijv-qzQPCBa7pGk4Osi148PoASSA