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Surveillance d'un journaliste : Squarcini mis en examen
NDLR : Cayenne ? LOL ! Ce climat pourrait-il plaire au procureur Philippe Courroye ? Cayennes, qu'en dirait le juge Xavier Serrier, est-il toujours « promu » à Nanterre ? Avec Jean-Amédée Lathoud déjà à la tête de la pénitenciaire, avec Botton, le parfait réinséré, et ses « prisons du coeur », je n'ai pas fini d'en rire !
ACTUALITÉ Société
Surveillance d'un journaliste : Squarcini mis en examen
Mots clés : Fadettes, Affaire Bettencourt, Le Monde, FRANCE, Bernard Squarcini
Par Jim Jarrassé, Le Figaro, extrait
Mis à jour le 17/10/2011 à 21:17 | publié le 17/10/2011 à 20:45
Inculpé pour «atteinte au secret des correspondances» dans le cadre de l'affaire Woerth-Bettencourt, le directeur central du renseignement intérieur n'entend pas démissionner.
Le patron du renseignement français rattrapé par l'affaire Bettencourt. Bernard Squarcini, chef de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a été mis en examen dans le cadre de l'affaire d'espionnage téléphonique d'un journaliste du Monde enquêtant sur l'affaire Woerth-Bettencourt. Il a été inculpé notamment pour «atteinte au secret des correspondances», «collecte illicite de données» et «recel du secret professionnel».
Bernard Squarcini, proche de Nicolas Sarkozy, était entendu depuis lundi après-midi par la juge d'instruction Sylvie Zimmermann, qui cherche à déterminer son rôle dans une enquête lancée par la DCRI à l'été 2010 comprenant l'analyse de factures téléphoniques détaillées («fadettes») d'un journaliste du Monde pour identifier les sources du quotidien sur l'affaire Bettencourt. «Le débat a été essentiellement juridique sur l'application de la loi» sur la mise en œuvre des interceptions téléphoniques, a précisé l'avocat de Bernard Squarcini, Me Patrick Maisonneuve, qui précise que son client a «assumé la responsabilité pénale des vérifications techniques qui ont été effectuées par ses collaborateurs».
Bernard Squarcini reconnaît ces faits mais parle d'un travail de routine ayant visé, selon lui, non pas le journaliste du Monde mais David Sénat, le magistrat qui avait violé à ses yeux ses obligations en livrant un procès-verbal d'audition du dossier Bettencourt au reporter. Lequel, alors en poste au ministère de la Justice, a par la suite été limogé et affecté à une mission sur la cour d'appel de Cayenne.
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4 commentaires
De source http://www.europe1.fr/Politique/Ecoutes-Squarcini-Hollande-interpelle-Gueant-772545/
Les deux hommes s'entendent sur un modus operandi : "Etant donné que les soupçons pèsent sur cette chaîne et qu'on est en présence de personnes exerçant de hautes responsabilités, nous décidons d'un commun accord de faire une vérification technique sur les fadettes de M. Davet sur quatre jours uniquement."
Le jour même, M. Squarcini appelle son adjoint, Frédéric Veaux, resté à Paris. Entendu, lundi 10 octobre, comme témoin assisté, par la juge Zimmermann, M. Veaux relate l'épisode : "Le samedi 17 juillet 2010, je me trouvais au bureau (…). Le directeur central, Bernard Squarcini, était absent de Paris, et j'ai donc reçu un appel téléphonique de sa part à propos de cette affaire. Il a fait état d'un appel téléphonique qu'il avait reçu de la part du directeur général de la police nationale, à propos de la divulgation de documents confidentiels. D'un commun accord, nous avons convenu qu'il était plus prudent de partir de celui qui assumait en “une” du quotidien le fait d'avoir eu en sa possession ces documents." Il a ajouté, au risque de se contredire lui-même : "Pour autant, il ne s'agissait pas de s'intéresser aux sources du rédacteur, mais bien à la divulgation de documents."
[...] La juge Zimmermann s'est étonnée aussi, auprès de M. Veaux, que le contre-espionnage n'ait pas été saisi lorsque le 9 juillet 2010, Le Figaro avait reproduit en "une" le fac-similé d'un extrait – tronqué – du procès-verbal d'audition de Claire Thibout, l'ex-comptable des Bettencourt, destiné à faire croire qu'elle revenait sur ses déclarations embarrassantes pour Nicolas Sarkozy. "Pourriez-vous nous indiquer si vous avez également réclamé les fadettes des journalistes auteurs de l'article du Figaro?", l'a interrogé la magistrate. "Je n'ai pas eu d'informations à ce sujet", a dû reconnaître le policier.
Extraits de source http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/18/fadettes-ce-que-bernard-squarcini-a-dit-a-la-juge_1589540_3224.html
De source http://lci.tf1.fr/france/justice/fadettes-squarcini-mouille-pechenard-6769309.html
Me Maisonneuve s'est étonné que Le Monde, qui a accès aux pièces du dossier en tant que partie civile, ait été en mesure de publier des extraits des PV d'audition au lendemain même de la mise en examen de son client: "L'audition de M. Squarcini s'est terminée à 19 heures hier. Nous-mêmes ne disposons pas des PV d'audition. Nous en avons demandé copie et nous ne les aurons que dans quelques jours". En conséquence, l'avocat a dit "envisager de déposer plainte contre X dès maintenant pour violation du secret de l'instruction".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/18/97001-20111018FILWWW00529-squarcini-une-plainte-contre-x-a.php