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Hébergée par « Libé », l'équipe de « Charlie Hebdo » se remet au travail
NDLR : Penser à faire occasionnellement des sauvegardes, penser aussi à bourrer partout ses petits papiers... Je viens de retrouver des traces d'une procédure qui me touchait, dans des comptes-rendus analytiques de scéances du conseil municipal de la ville d'Asnière-sur-Seine (9-2). Des sauvegardes et de petits papiers ou des notes éparpillées partout, ça peut parfois s'avérer utile. Moi, railleur, taquin, enquiquineur ? Mais pas du tout, jamais
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Hébergée par "Libération", l'équipe de "Charlie Hebdo" se remet au travail
LEMONDE.FR | 02.11.11 | 17h26 • Mis à jour le 02.11.11 | 19h45, extraits
Ils viennent directement des locaux de Charlie Hebdo, dans le XXe arrondissement, détruits pendant la nuit par un incendie volontaire. Certains ont pu glaner quelques archives et autres "trucs" récupérés dans les décombres, qu'ils transportent précieusement dans des sacs de toile bleu, imprimés avec des dessins de Riad Sattouf. Comme la chroniqueuse de défense des animaux, Luce Lapin, qui a pu récupérer les archives papier de sa chronique depuis mai 1993. "Un pompier a bien voulu me laisser entrer. A l'intérieur, on a l'impression que tout est brûlé", raconte-t-elle.
Le journaliste d'investigation Laurent Léger, lui, a pu retrouver documents et dossiers en cours. Tandis que la maquettiste, Martine Rousseau, qui ne s'est pas rendue sur les lieux, ne se fait guère d'illusions : "mon bureau est devant la fenêtre, au rez-de-chaussée, donc..."
[...] Pour le moment, l'enquête est en cours et tous sont prudents. "On ne sait pas qui a fait ça. Dans ce numéro, il y a un article sur les catholiques intégristes aussi", précise le dessinateur Riss, qui ajoute : "On a reçu quelques menaces sur Facebook les jours précédents. Il y a toujours eu des crispations autour de Charlie Hebdo, mais on n'aurait jamais imaginé cela." Et lorsqu'on lui demande s'il a peur désormais, il rétorque sans hésiter : "Non. A titre personnel, je n'ai pas été choqué mais surpris et nous voulons savoir qui a fait ça. Cela peut être l'extrême-droite, des fanatiques..."
Luz, l'auteur de la "une", s'interroge : "Est-ce des intégristes musulmans bourrés ?" Tous sont unanimes et sans regrets : "On n'a pas fait un journal particulièrement provocateur. Pour nous, le mot d'actualité de cette semaine était "Charia" et on a traité l'actualité à notre manière." Le rédacteur en chef, Gérard Biard, ajoute : "Le journal de cette semaine n'est pas irrévencieux, il est blasphémateur."