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Sale temps pour les « indignés » de la Défense
NDLR : Intimider et tenter de dissuader, oui, c'est ce que s'efforce parfois de faire la police... « Ca dérange », m'a-t-elle souvent lancé. Régulièrement, j'ai été intimidé par la police, sommé de me disperser car mon rassemblement n'avait pas été officiellement déclaré et autorisé par une préfecture. Mais hormi pour les 60 ans de la DUDH, j'étais toujours « rassemblé » tout seul. Comment me « disperser » ? En juillet 2010, je pense qu'on m'en a beaucoup voulu, la police avait du m'emporter puis je finissais au poste pour satisfaire le délégué du maintien de l'ordre
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Sale temps pour les "indignés" de la Défense
LEMONDE | 07.11.11 | 13h03 • Mis à jour le 07.11.11 | 13h10
Sur le parvis de la Défense, s'est joué ce week-end un jeu des plus sérieux. D'un côté, des "indignés" avaient décidé, vendredi 4 novembre au soir, d'installer un campement au pied de la Grande Arche. Planter sa frêle guitoune au milieu des écrasantes tours abritant les sièges des grandes entreprises françaises, autant dire au coeur du capitalisme, était intimidant mais semblait judicieux pour qui entend dénoncer les dérives du système.
En face, ou plutôt tout autour, l'équivalent de neuf fourgons de gendarmes mobiles, équipés de pied en cap, était là pour les empêcher de prendre racine. Le lieu est public : chacun peut donc s'y réunir en principe, admettait en aparté un responsable de la police. La manifestation n'était pas autorisée, reconnaissait tout aussi fair-play un "indigné", rappelant que le mouvement était pacifique et ne pouvait donc porter atteinte à la sécurité publique.
Dans ce cadre juridique imprécis, chaque jour et chaque nuit se sont donc répétées les mêmes scènes. Par raids successifs, les forces de l'ordre se sont emparées des tentes de manifestants qui tentaient de faire rempart de leurs corps pour empêcher la razzia. En ces journées pluvieuses d'automne, sur la large esplanade battue par un vent froid, la tactique policière était des plus claires : jouer sur l'usure de gens qui n'avaient plus rien pour se protéger des intempéries.
Ceux qui tentaient ne serait-ce que de se réfugier sous l'Arche étaient aussitôt refoulés par un cordon planté sur les marches. "Nous avons essayé de nous abriter sous des bâches mais elles nous ont également été arrachées dans la nuit. Nous nous sommes retrouvés trempés", raconte Gary, 25 ans, un des militants, vétéran de trois nuits sans sommeil dont il ressortait les traits tirés. Deux personnes ont tout de même été légèrement blessées lors de ces escarmouches.
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Pour les autorités américaines, c'en est trop. Après au moins quatre décès survenus cette semaine dans le sillage du mouvement «Occupy Wall Street», elles ont demandé vendredi aux militants d'évacuer leurs campements dans plusieurs villes américaines.
Dernier décès en date : celui d'un homme tué par balle vendredi à Oakland, en Californie, peut-être après une querelle, dans les environs du campement qui s'y tient depuis un mois. Le Los Angeles Times indique cependant, citant la police, que la victime ne serait pas un membre du camp. Quoi qu'il en soit, le maire de la ville puis la police locale ont réagi en appelant les occupants à «quitter volontairement» les lieux. «Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous», a déclaré le syndicat de police dans un communiqué. «Si vous partez aujourd'hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants». Oakland, pendant populaire de San Francisco, avait été ces dernières semaines le théâtre d'échauffourées entre les militants et la police.
À Burlington, dans le Vermont, un homme de 35 ans a également trouvé la mort par balle dans la nuit de mercredi à jeudi dans le camp des «Occupy». Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, qui avait beaucoup bu, s'était lui même infligé la blessure. Mais la police a demandé la fermeture du camp, assurant que «la présence des tentes ne permet plus la sécurité». «Occupy Vermont» a dénoncé cette décision, affirmant que le camp ne créait «aucun risque pour le public». L'homme «était un SDF qui n'était dangereux que pour lui même», ajoute le groupe.
[...] À New York, où le mouvement est né mi-septembre, les campeurs n'ont pas été découragés par le froid et poursuivent leur occupation d'un square près de Wall Street. La sécurité y est également un sujet qui fâche, le maire Michael Bloomberg ayant dénoncé la semaine dernière l'attitude «scandaleuse» des squatteurs, les accusant de ne pas dénoncer les incidents graves, comme les agressions sexuelles. Le mouvement a démenti ces accusations et assure avoir mis en place des mesures de sécurité.
Extraits de source http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/12/01003-20111112ARTFIG00337-etats-unis-les-occupy-pries-de-lever-le-camp-apres-4-deces.php
Avec les robots guerriers, la guerre va changer de visage
Enquête | LEMONDE | 12.11.11 | 13h43 • Mis à jour le 12.11.11 | 17h03
Guer (Morbihan) Envoyée spéciale - Les experts militaires évoquent une véritable "révolution". La robotisation du champ de bataille s'accélère. La technologie est mûre pour bouleverser la guerre : car la perspective, désormais à portée, est celle d'une automatisation de l'usage de la force, de l'acte de tuer. Seraient balayées les lois de l'écrivain Isaac Asimov exigeant qu'un robot ne puisse porter atteinte à un être humain et doive obéir aux ordres qu'il lui donne. Les démocraties l'accepteront-elles ? Les milieux de la défense sont, eux, déjà en plein débat, comme en ont témoigné les militaires, chercheurs et industriels qui se sont réunis pour un colloque international aux Ecoles de Saint-Cyr, les jeudi 9 etvendredi 10 novembre, à Coëtquidan (Morbihan).
Une ligne jaune vient d'être franchie en France, comme elle fut plus récemment aux Etats-Unis ou en Israël. Sans oser le dire, les armées ont, en 2011, admis le principe du robot armé, du robot tueur, voire du robot suicide. Le langage employé, "robots effecteurs", témoigne d'un embarras moral. Il ne s'agit plus seulement de donner la mort à distance, ce que font déjà de nombreux soldats, pilotes de chasse, opérateurs de drones ou de missiles guidés.
L'armée de terre a ainsi dévoilé jeudi son "objectif d'état-major", premier document public sur le sujet. Il envisage l'usage de robots autonomes à l'horizon 2035. Pour les militaires, c'est demain. L'objectif affiché n'est pas, pour l'heure, de remplacer le combattant. On veut "mieux le protéger . En limitant les pertes, les robots faciliteront l'acceptation des conflits dans la durée", justifie l'état-major.
Quelles sont les priorités ? "Améliorer le renseignement de contact, améliorer le traitement du danger des mines et explosifs, renforcer les capacités de destruction du combattant, l'alléger." Elles se déclinent en matériels, que la défense décidera d'acheter ou non d'ici peu : microrobots caméra de 5 kg comme ceux déjà employés par le GIGN ; mini-robots de 50 kg capables de détecter des snipper et d'exploser un obstacle ; pantins permettant de robotiser le premier véhicule d'une colonne blindée, etc. "Cela fait vingt ans que nous réfléchissons à la robotisation, maintenant il faut mettre le pied dedans, ce qui n'empêche pas de réfléchir à long terme", explique le colonel Eric Ozanne, de l'état-major des armées.
L'affaire divise. Selon les uns, les armées n'ont pas d'autre choix que de se lancer dans la robotisation, et réfléchiront en marchant à ses usages. Selon les autres, il faut, pendant qu'il est encore temps, poser en préalable un cadre intellectuel et éthique. "Les décideurs veulent-ils la robotique parce que c'est la dernière mode, ou ont-ils une vraie vision ? Savent-ils que le monde que nous allons accueillir va bien au-delà de leur imagination ?", s'inquiète le général Michel Yakovleff, adjoint du commandant suprême pour l'Europe de l'OTAN. Ce haut gradé invite à relire les ouvrages de science-fiction qui nous ont alertés sur les dangers de la déshumanisation. "Tout ce qui déshumanise la guerre est une abomination", ajoute-t-il. Une fois les robots mis au point pour tuer de façon autonome, "les barrières morales tomberont si nous sommes menacés. Or, à l'arrivée, c'est le soldat qui devra gérer les conséquences des actes du chien de guerre qu'on lui aura donné".
La suite: http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/12/avec-les-robots-guerriers-la-guerre-va-changer-de-visage_1602870_3224.html
AFP Mis à jour le 14/11/2011 à 10:21 | publié le 14/11/2011 à 10:12
Onze "Indignés" poursuivis pour dégradation de biens publics après une manifestation en septembre à Paris ont été relaxés aujourd'hui par le tribunal correctionnel. À l'audience, le 31 octobre, les débats s'étaient avérés surréalistes, tournant autour d'une vitre de fourgon de police "décollée" par les manifestants alors embarqués par les forces de l'ordre, le 19 septembre place de la Bourse (IIe).
Selon les prévenus, tous Français à l'exception d'une Vénézuélienne vivant en Espagne, la vitre du fourgon, qui tenait mal, ne s'était pas brisée, mais simplement décollée quand certains d'entre eux s'étaient appuyés dessus, sans aucune violence.
La procureure avait décrit un tout autre scénario puisque, selon elle, la situation avait "dégénéré" et les prévenus avaient "poussé cette vitre de leurs mains dans une action collective et concertée". Elle avait requis trois mois de prison ferme contre une manifestante, qui avait reconnu avoir posé ses mains sur la fameuse vitre et a déjà quatre condamnations à son casier judiciaire pour conduite en état d'ivresse et/ou violences. Une peine de 100 jours amende à cinq euros (soit 500 euros d'amende) avait été requise contre les autres.
La décision du tribunal annoncée ce matin a tenu en un mot de la présidente : Relaxe". Quatre des prévenus étaient venus assister à la lecture du délibéré, soutenus par quelques sympathisants. "C'est très positif, et en même temps étonnant...", a réagi Frédéric, l'un des prévenus, estimant que "cette affaire n'aurait jamais dû dépasser le stade de la garde à vue". "Je continue à faire partie des Indignés", a-t-il assuré, considérant simplement que cette affaire conduirait peut-être les manifestants à être plus "organisés", plus "vigilants".
Au total, plus de 80 manifestants avaient été interpellés place de la Bourse, où les Indignés, multipliant les actions contre le système capitaliste, s'étaient rassemblés en vue d'une "assemblée populaire". La plupart n'avaient fait l'objet que d'une vérification d'identité, mais onze d'entre eux avaient été placés en garde à vue pour dégradation d'un véhicule de police.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/14/97001-20111114FILWWW00393-onze-indignes-le-bourse-relaxes.php
AFP Publié le 15/11/2011 à 13:19
Le maire de New York Michael Bloomberg a justifié aujourd'hui l'éviction des manifestants d'Occupy Wall Street à New York en expliquant que la situation "était devenue intolérable" sur le square qu'ils occupaient depuis le 17 septembre. "Malheureusement, le parc devenait un endroit où les gens ne venaient pas pour protester mais pour violer la loi, et dans certains cas, pour faire du mal aux autres", a-t-il déclaré dans un communiqué, après la fin des opérations de nettoyage du square Zuccotti.
Des centaines de policiers sont intervenus durant la nuit avec des employés municipaux, et le square a été complètement vidé de ses occupants, de leurs tentes et de leurs installations en quelques heures. Au moins cinquante personnes ont été arrêtées. M. Bloomberg a mis en avant des raisons de "sécurité et de santé", mentionnant également les "menaces" dont auraient fait l'objet certains commerçants, et des plaintes contre "le bruit et les mauvaises conditions sanitaires, qui ont eu d'importantes répercussions sur la qualité de vie des gens du quartier et de ses commerçants".
"La majorité des protestataires étaient pacifiques et responsables. Mais une minorité ne l'était pas, et avec l'augmentation du nombre de protestataires, cela a créé une situation intolérable" a-t-il précisé. Michael Bloomberg a ajouté que les manifestants pourraient revenir une fois le parc nettoyé, mais a précisé qu'ils devraient en respecter les règles. "Ils ne seront pas autorisés à utiliser des tentes, des sacs de couchage et des matelas", a-t-il dit.
"Ils auront à occuper l'espace avec la force de leurs arguments", a-t-il ajouté.
Dans la matinée, nombre de ces manifestants convergeaient vers le square Foley, situé à quelques centaines de mètres du square Zuccotti.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/15/97001-20111115FILWWW00454-evacuation-indignesbloomberg-se-justifie.php
AFP Mis à jour le 15/11/2011 à 23:18 | publié le 15/11/2011 à 23:10
La police est intervenue ce soir pour démanteler le campement des Indignés installés depuis une dizaine de jours sous la Grande Arche du quartier d'affaires de La Défense, près de Paris.
Vers 21h50, des policiers et des gendarmes mobiles, au nombre d'une centaine selon la préfecture, ont confisqué les cartons, pancartes, bâches constituant le campement des Indignés, qu'ils ont encerclés. Les manifestants étaient au nombre d'une centaine.
"L'intervention des forces de l'ordre visait à nettoyer l'esplanade des cartons et des meubles amassés par les Indignés, mais elle ne vise pas à évacuer les personnes, ni à procéder à des interpellations", a affirmé une source préfectorale.
Peu après l'intervention, les forces de l'ordre gardaient un amas de pancartes. Avec des palettes, des Indignés tentaient de reconstituer leur campement. Les Indignés ont qualifié de "violente" cette intervention à l'issue de laquelle aucun blessé n'a été signalé, selon la source préfectorale et les manifestants. "J'y suis j'y reste, je ne partirai pas", "Non à la violence", "Peuple jamais vaincu", scandaient les protestataires.
Les Indignés sont installés sous la Grande Arche de La Défense depuis la fin du sommet du G20 de Cannes, le 4 novembre, leur nombre oscillant entre plusieurs centaines et quelques dizaines, peinant à mobiliser à la hauteur d'autres mouvements équivalents en Europe ou aux Etats-Unis.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/15/97001-20111115FILWWW00702-indignes-intervention-de-la-police-a-la-defense.php
AFP Publié le 15/11/2011 à 20:01
Le camp des "indignés" à Zurich, qui s'était installé sur une place de la vieille ville, a été évacué sans incident mardi, par la police de la ville. Environ 30 militants, qui avaient résisté passivement à leur expulsion, ont été emmenés au poste de police, avant d'être relâchés, selon l'agence suisse ATS. Ils se sont ensuite réfugiés dans les bâtiments appartenant à une église du centre-ville. Les quelque 40 tentes ont été démontées, et la voirie a ensuite ramassé 3,5 tonnes de déchets.
Selon une militante, la police a usé de spray au poivre et de gaz lacrymogène.
Une Suissesse de 26 ans a été dénoncée auprès du Ministère public pour violence et menace envers un fonctionnaire, précise la police dans un communiqué. Les militants campaient dans la vieille ville de Zurich depuis le 17 octobre. Les indignés zurichois font partie d'un mouvement mondial qui dénonce le système financier et l'avidité des banques. A peu près en même temps qu'eux, leurs collègues new yorkais étaient eux aussi évacués par les forces de l'ordre.
En Suisse, un autre camp se trouve à Genève, où une trentaine de tentes ont été dressées.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/15/97001-20111115FILWWW00651-la-camp-des-indignes-a-zurich-evacue.php
Selon la NLG, ce jugement empêche la municipalité d'appliquer le règlement du parc à l'encontre des manifestants.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a annoncé que la municipalité allait contester cette décision de justice.
La suite: http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111115.FAP7952/les-indignes-d-occupy-wall-street-evacues-pour-nettoyage.html
AFP Publié le 16/11/2011 à 16:06
Les militants anticapitalistes installés autour de la cathédrale Saint-Paul à Londres depuis un mois ont reçu l'ordre d'évacuer les lieux dans les 24 heures, ont annoncé mercredi les occupants du camp et les autorités municipales.
"Nous pouvons confirmer que cette étape a été franchie", a déclaré un porte-parole de la municipalité du quartier de la "City" où est installé ce campement de plusieurs dizaines de tentes. "Nous avons reçu des ordres" d'éviction, a indiqué un porte-parole des protestataires, Ronan McNeor. "Notre équipe juridique est en train d'examiner les implications de la démarche" de la municipalité.
Les autorités municipales avaient annoncé mardi la réactivation d'une action légale visant à faire partir les militants installés depuis le 15 octobre en plein coeur de la "City", peu après l'évacuation du square des anti-Wall Street à New York.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/11/16/97002-20111116FILWWW00530-les-indignes-de-londres-doivent-partir.php