« « Affaires DSK: la contre-enquête », un nouveau livre de Taubmann | Sinclair et DSK attaquent Le Figaro » |
Sarkozy : pas « d'indulgence contre les fraudeurs »
Les délais de carence maladie allongés
AFP Mis à jour le 15/11/2011 à 15:24 | publié le 15/11/2011 à 13:27
Un jour de carence maladie pour les employés des trois fonctions publiques et un quatrième jour pour les salariés du privés : c'est ce qu'a décidé le gouvernement.
Le premier ministre, François Fillon, a jugé "raisonnable", aujourd'hui devant les députés UMP, d'instaurer une journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie, selon des propos rapportés de source proches du groupe UMP et confirmés dans son entourage. Un peu plus tard, un communiqué publié par les ministres du Budget Valérie Pécresse, du Travail Xavier Bertrand et de la Fonction publique François Sauvadet confirmait la décision d'imposer un jour de carence supplémentaire.
A des députés qui jugeaient insuffisants cette journée de carence, François Fillon a affirmé que son gouvernement "avait réduit comme jamais les inégalités entre public et privé", estimant que "le choix d'un jour (de délai de carence, ndlr) paraît raisonnable".
Le gouvernement va instaurer un quatrième jour de carence pour les salariés du privé en arrêt maladie en escomptant une économie de 200 millions d'euros pour la Sécurité sociale.
Actuellement, le délai avant lequel les salariés sont indemnisés par l'assurance maladie est de trois jours, souvent compensés par l'employeur dans les grandes entreprises.
Si l'instauration d'une quatrième journée dans le secteur privé est une mesure réglementaire, la mesure concernant les fonctionnaires nécessite une disposition législative, précise le communiqué.
Selon le communiqué publié par les ministres du Budget Valérie Pécresse, du Travail Xavier Bertrand et de la Fonction publique François Sauvadet, "les indemnités journalières maladie, qui représentent 6,6 milliards d'euros, progressent à un rythme élevé et difficilement justifiable (+3,9% en 2010, après +5,1% en 2009)".
Les ministres font valoir que "le projet de loi de financement initial de la Sécurité sociale prévoyait de modifier le taux de remplacement des indemnités journalières (IJ), permettant ainsi une moindre dépense de 220 millions d'euros".
3 commentaires
Sarkozy veut durcir le RSA
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 15 novembre 2011 à 16h30
Mis à jour le 15 novembre 2011 à 16h41
Le président a repris à son compte, mardi, l'obligation de travail pour les allocataires.
"Ce n'est pas pour punir, c'est pour respecter". Lors de son déplacement à Bordeaux sur le thème de la fraude sociale, mardi, Nicolas Sarkozy a repris à son compte la proposition de Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP et ancien ministre des Solidarités actives, d'expérimenter de nouveaux contrats aidés pour les allocataires du RSA.
7h de travail hebdomadaire
Concrètement, 10.000 contrats courts de travail seront proposés d'ici la fin de l'année à des bénéficiaires du RSA dans 10 départements tests. Ces contrats aidés et rémunérés, de 7 heures par semaine, seront imposés aux bénéficiaires. En cas de refus, ils risqueront une diminution, voire une suppression, de leur RSA. Ils seront proposés, par les conseils généraux aux personnes rencontrant "des difficultés spécifiques pour accéder à un emploi de droit commun".
Et d’après les calculs de Marc-Philippe Daubresse, à l'origine de cette initiative, les bénéficiaires de ces contrats gagneraient 130 euros de plus par mois, en cumulant le RSA avec leur salaire, payé sur la base du Smic.
"Des droits et des devoirs"
Le chef de l'Etat a présenté cette expérimentation comme une annonce. En réalité, la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot avait déjà révélé la mise en place de ce dispositif dans dix départements, le 23 septembre, lors d'un déplacement en Savoie.
Nicolas Sarkozy en a en tout cas profité, mardi, pour appuyer sa démonstration sur la logique "des droits et devoirs", pour laquelle le président veut "aller plus loin". "Qu'on me comprenne bien, ce n'est pas pour punir, c'est au contraire pour respecter, pour redonner de la dignité, on n'a pas de dignité quand on ne peut survivre qu'en tendant la main", a expliqué le chef de l'Etat.
De source http://www.europe1.fr/Politique/Sarkozy-veut-durcir-le-RSA-817453/
Les taxes foncières ne cessent d'augmenter depuis 5 ans
Mots clés : propriétaires immobiliers, pression fiscale, cotisation, FRANCE, Jean Perrin, Union nationale de la propriété immobilière
Par Danièle Guinot Mis à jour le 16/11/2011 à 20:00 | publié le 16/11/2011 à 19:04
Elles ont bondi de près de 22% en moyenne en cinq ans, entre 2005 et 2010. C'est à Paris que la progression a été la plus forte (+72%).
Les propriétaires immobiliers en ont fait récemment l'amer constat : les taxes foncières ne cessent d'augmenter. Elles ont même bondi de près de 22% en moyenne en cinq ans, entre 2005 et 2010 selon l'ObservatoireUNPI des taxes foncières. Soit quasiment trois fois plus vite que l'inflation (hausse de 8% des prix à la consommation entre 2005 et 2010). C'est à Paris que la progression a été la plus forte (+71,97%) entre 2005 et 2010. Parmi les grandes villes, Rennes (+34,94%) et Saint-Denis (+30,93%) sont les seules où la hausse a dépassé la barre des 30%. Les plus faibles augmentations ont eu lieu à Fort-de-France (+11,13%), Nîmes (+11,41%), Angers (+13,69%), Orléans (+13,91%) et Bordeaux (+14,44%). «Il doit être mis fin à cette hausse excessive de la taxe foncière, qui fait peser sur les propriétaires une pression fiscale de plus en plus forte et déconnectée de leurs facultés réelles de contribution », dénonce Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi), qui souligne la «faible » progression des loyers dans le même temps.
Le montant de la taxe foncière sur les propriétés bâties est calculé sur la base de la valeur locative du bien (inférieures à sa valeur sur le marché) sur laquelle sont perçues des parts régionale, départementale et municipale ainsi que, lorsqu'elles existent, des parts pour les communautés de communes et d'agglomération. Or, les cotisations régionales et départementales de la taxe foncière ont flambé de 28,83% entre 2005 et 2010 et celles du bloc communal de près de 19%. En 2010, la cotisation totale de la taxe foncière s'est élevée à 33,42 % de la base d'imposition en moyenne.
Principal impôt pour le financement des communes ...
La suite: http://www.lefigaro.fr/impots/2011/11/16/05003-20111116ARTFIG00603-les-taxes-foncieres-ne-cessent-d-augmenter-depuis-5-ans.php
AFP Publié le 01/12/2011 à 21:17
Un couple, dont une ex-employée du conseil général de la Gironde, a été condamné aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Bordeaux à de la prison ferme pour avoir détourné 463.000 euros d'aides d'urgence aux personnes en difficulté.
La femme, ancienne employée du conseil général de 55 ans, a été condamnée à deux ans de prison, dont 10 mois ferme tandis que son concubin, âgé de 59 ans, a écopé de trois ans de prison, dont 18 mois ferme, a indiqué l'avocate de la collectivité, Me Sylvie Reulet. Conformément aux réquisitions, le tribunal a prononcé à l'encontre de l'ex-employée, fonctionnaire depuis 37 ans au Département, une interdiction d'exercer un emploi public pendant cinq ans.
Poursuivis pour "détournement de biens d'un dépôt public par le dépositaire d'un de ces dépôts ou un subordonné", les prévenus devront rembourser solidairement l'intégralité de la somme détournée, a ajouté l'avocate.
Faux noms de bénéficiaires
Le vice-procureur de la République, Christian Lagarde, avait demandé cinq ans de prison, dont deux ferme. Commis entre octobre 2002 et mai 2011, ces faits sont "d'une particulière gravité" et ont "été commis de manière consciente", a-t-il fustigé, expliquant que la vie du couple "était réglée autour de détournements" dilapidés dans des jeux de hasard.
Selon l'enquête, l'employée enregistrait de faux noms de bénéficiaires de l'allocation logement et établissait les chèques à l'ordre de son compagnon et de la mère de celui-ci. Le parquet avait saisi la PJ en mars 2011, après un signalement de Tracfin qui avait jugé suspectes les sommes versées sur le compte bancaire du compagnon, des montants peu élevés mais répétitifs: entre octobre 2010 et février 2011, il avait ainsi reçu 216 versements.
Me Reulet avait demandé le remboursement des sommes détournées et le versement d'un euro au titre des dommages et intérêts. "Ils ont mis en péril l'aide que l'on pouvait distribuer à des personnes qui le méritaient", a-t-elle affirmé, qualifiant le système de "subtil" et de pas "repérable". L'avocat des deux prévenus, Me Yann Herrera, a jugé "démesurée" la peine requise, réclamant le placement de ses clients "sous surveillance électronique".
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/01/97001-20111201FILWWW00748-un-couple-detourne-463000-d-allocs.php