DSK est « indésirable », lâche Royal

NDLR : On ne va donc plus rien dire à ces sujets là

09h42
Par SudOuest.fr, avec AFP, l'essentiel...
DSK persona non grata auprès des ténors du Parti Socialiste

Dominique Strauss-Kahn, invité surprise à l'anniversaire du député Julien Dray dans un bar parisien, a provoqué le départ de Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Pierre Moscovici

Drôle de scène, samedi soir, dans un bar parisien. Le député PS Julien Dray avait invité plusieurs ténors de son partie à fêter son anniversaire. Mais ce que ne savaient pas Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Pierre Moscovici, c'est que Dominique Strauss-Kahn avait également été convié, sans qu'ils soient prévenus.

En apprenant la nouvelle, la présidente de la région Poitou-Charentes, le député-maire d'Évry et le directeur de campagne de François Hollande ont tous préféré partir, sans "croiser" DSK.

"Dire que j'aurais rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire", a prévenu Ségolène Royal, qui n'a visiblement pas apprécié cette invitation "suprise".

"Je suis allée dans ce bar avec ma fille fêter l'anniversaire de Julien Dray, nos enfants sont amis, mais je ne savais pas que Dominique Strauss-Kahn était également invité. En l'apprenant, nous sommes tout de suite reparties", a-t-elle ajouté, en soulignant que M. Valls en avait fait autant. Elle a jugé "inadmissible" que Julien Dray ne lui ai rien dit avant.

Cette rencontre a été révélée par un journaliste du Point, présent sur place. Un anniversaire qui créé un petit pataquès médiatique, alors que se profile le grand meeting parisien du candidat socialiste, à Paris-Bercy.

Samedi, déjà, la publication d'une interview de Dominique Strauss-Kahn dans le quotidien britannique The Guardian avait fait grand bruit. L'ancien directeur du Fonds Monétaire International y accusait, dans un entretien avec Edward Epstein, le parti de la majorité de s'être servi de l'affaire du Sofitel pour le faire chuter.