« Sarkozy : « je sens monter une mobilisation jamais vue » | DSK est « indésirable », lâche Royal » |
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NDLR : Tiens, MAM.. ainsi que Voltaire et même Hugo ? On va reparler de justice et de méprises, d'histoires anciennes ? L'intérêt de tous ces discours récents sur les frontières, c'est qu'on situe maintenant beaucoup mieux les clivages et les no man's lands idéologiques.
Présidentielle 2012
Que faut-il retenir du meeting de Nicolas Sarkozy à Toulouse?
Créé le 29/04/2012 à 18h35 -- Mis à jour le 29/04/2012 à 19h16, 20 Minutes, extrait
PRÉSIDENTIELLE - Le président-candidat était en meeting ce dimanche à Toulouse...
De notre envoyé spécial à Toulouse
Fiche d'identité du meeting
Le meeting s'est déroulé au Parc des expositions de Toulouse. L’UMP a annoncé la présence de 10.000 personnes, auxquelles il faut ajouter 10.000 autres qui suivaient le meeting en duplex depuis Marcq-en-Baroeuil, Metz, Lyon, Limoges, Orléans et Rennes. Le discours a duré exactement une heure.
Personnalités présentes
Aucun grand ténor puisque ces derniers animaient précisément les autres meetings. A Toulouse, les anciens socialistes Jean-Marie Bockel et Claude Allègre étaient présents ainsi que Rama Yade, Nathalie Kosziusko-Morizet, Christine Boutin et Michèle Alliot-Marie.
L'état d'esprit du discours
Le discours s’articule autour d’un seul mot: la «frontière». Elle revient en boucle dans le discours. C’est elle qui protège de la mondialisation, de l’immigration mais c’est aussi elle qui distingue le bien du mal. «En 2012, le sujet majeur, ce sont les frontières. Mon projet, c'est de remettre les frontières au centre de la politique», reconnaît le candidat. Jamais depuis Villepinte, le discours du candidat UMP n’avait pris de tels accents souverainistes. «La frontière, c'est une clarification», dit aussi Nicolas Sarkozy. Car c’est aussi le sens de son discours: une clarification par rapport à la stratégie de droitisation qu’il a choisie. «Je déteste le racisme, je hais l'homophobie, je déteste les amalgames et les boucs émissaires», prend soin de préciser celui qui reconnaît qu’«entre la fermeture et la dilution, il faut trouver la ligne de raison». Voilà pour le fond. Pour la forme, Nicolas Sarkozy reprend un peu de hauteur, comme à la Concorde, en se référant à Voltaire ou Hugo.