Mot(s) clef: ripert
Le retour du délit d'offense au chef de l'Etat ?
Voir aussi A Dijon, un jugement mis en délibéré au 6 novembre, l'avocat grenoblois Me Bernard Ripert comparaîssait pour « outrages à magistrats », une affaire avec ses spécificités. Le parquet aurait fait appel. Un peu plus tard, Me Ripert comparaissait aussi devant le Conseil de discipline ? Pour plus d'infos, visiter le blog de son comité de soutien. Selon le Monde et France soir, Me Ripert représentait Hamed Illoul au procès Ferrara.
Société 23/03/2009 à 06h53, Libé, extraits
Naufrages judiciaires
par Christian Charrière-Bournazel avocat, bâtonnier de Paris.
Les procès Ferrara et Colonna viennent, en quelques mois, de mettre deux fois en échec l’institution judiciaire. L’un et l’autre ont été marqués par une rupture du lien de confiance entre juges et accusés.
Le bâtonnier ne s’immisce pas dans le déroulement d’un procès en faveur d’une thèse ou d’une autre. Son devoir est de rappeler les droits des personnes en cause et la liberté d’expression des uns et des autres sans laquelle le procès ne serait ni juste ni équitable. La loi confère aux propos tenus dans l’enceinte de justice une immunité sans laquelle il n’existerait aucune défense libre. Si les magistrats estiment que des propos ont excédé ce que l’immunité protège, il ne leur appartient pas d’en être juges. Seul le conseil de discipline des avocats peut en être saisi. Les juges savent que l’avocat est de parti pris. Ils admettent ses excès, même s’ils les désapprouvent.
Propos homophobes : Christian Vanneste blanchi en cassation
Propos homophobes : Christian Vanneste blanchi en cassation
LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.08 | 15h00 • Mis à jour le 12.11.08 | 16h46, extraits
La Cour de cassation a blanchi, mercredi 12 novembre, le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu'il n'avait pas dépassé les limites de la liberté d'expression.
En janvier 2005, quelques semaines après la promulgation de la loi réprimant les propos injurieux ou diffamatoires "en raison de l'orientation sexuelle", il avait déclaré à La Voix du Nord que l'homosexualité était une "menace pour la survie de l'humanité". "Je n'ai pas dit qu'elle était dangereuse, j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité", justifiait-il alors. Dix jours plus tard, cet ancien professeur de philosophie, qui s'était fait connaître en rédigeant un amendement contesté sur le rôle "positif" de la colonisation, précisait dans Nord Eclair : "Je critique les comportements, je dis qu'ils sont inférieurs moralement."
SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (SNEG) avaient porté plainte pour ces divers propos. ...
La chambre criminelle de la cour de cassation a "cassé" mercredi la décision de la cour d'appel, allant contre l'avis de l'avocat général, qui le 14 octobre avait conclu au rejet de ce pourvoi, et sans même renvoyer le dossier devant une autre cour d'appel. "Si les propos litigieux, qui avaient été tenus dans la suite des débats et du vote de la loi du 30 décembre 2004, ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la liberté d'expression", a-t-elle considéré. "C'est une décision de grande ampleur dans la mesure où la plus haute juridiction sanctionne l'ensemble de la procédure et des poursuites au regard de la protection de la liberté d'expression", a réagi l'avocat de M. Vanneste, Me Eric Morain, saluant "l'aboutissement d'un long combat judiciaire".
Homoparentalité - Adoption : la Cour de cassation douche l'espoir des homos
TF1-LCI, le 20/02/2007 - 21h20
Elle a estimé que l'adoption par la compagne de la mère naturelle d'un garçon était contraire à "l'intérêt supérieur" de l'enfant. La semaine dernière encore, la cour d'appel d'Amiens avait donné un espoir aux associations en acceptant l'adoption du garçon par la compagne de sa mère biologique.
Société - Homosexualité : les "vérités" d'un député UMP
TF1-LCI, le 10/12/2004 - 10h36
Pour Christian Vanneste, député UMP du Nord, l'homosexualité constitue une "menace pour la survie de l'Humanité". Déclaration faite mardi soir à l'Assemblée nationale lors des débats sur le projet de loi créant la Haute autorité contre les discriminations. Interrogé par tf1.fr, il justifie ses propos.
Une image de la gay pride 2007
Faits divers
Savoie : le détenu dangereux libéré a été interné
leparisien.fr | 02.11.2008, 15h06 | Mise à jour : 18h01
Accusé d'avoir tué un enfant, perturbé sur le plan psychologique et considéré comme dangereux, ce détenu de Aiton en Savoie avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire jeudi par la cour d'appel de Chambéry. Il avait ordre de se rendre dans un hôpital psychiatrique, mais ne s'est pas présenté.
Loïc Moita, 36 ans, a finalement été interpellé à Annecy puis interné d'office dans un hôpital psychiatrique.
Cette affaire intervient peu après la libération par erreur d'un violeur présumé de la prison de Fresnes. Au grand soulagement du ministère de la Justice, Jorge Montes a finalement été interpellé. Il est retourné en prison vendredi.
A Dijon, un jugement mis en délibéré au 6 novembre
JUSTICE
L'avocat grenoblois Me Ripert comparaît pour "outrages à magistrats"
par La Rédaction du DL | le 11/09/08 à 08h00, extrait
Ce matin, au tribunal correctionnel de Dijon, Me Bernard Ripert se tiendra sur le banc des prévenus. L'avocat grenoblois, figure des prétoires réputée pour son franc-parler, répond "d'outrages à magistrats". On lui reproche des propos tenus aux assises de Chambéry, le 17 mars 2007. Les jurés savoyards, ce jour-là, allèrent au-delà du réquisitoire en condamnant ses clients à 18 et 20 ans de réclusion. Alors même que "l'assassinat" venait d'être requalifié en "meurtre"... Le défenseur n'a pas vraiment apprécié.
JUSTICE
L'avocat grenoblois Me Ripert : "Personne ne me fera taire !"
par La Rédaction du DL | le 12/09/08 à 07h48, extraits
Le président de la cour d'assises de la Savoie n'a pas pris le soin de faire noter au procès-verbal les présumés "outrages". Lesquels furent ensuite péniblement reconstitués au gré de divers témoignages - notamment des policiers de l'escorte. "Dans ces conditions, il est légalement impossible de me poursuivre", insiste le prévenu. D'autant que la loi de 1881 consacre "l'immunité de la défense" pour les propos tenus à l'audience. "Pas lorsqu'il s'agit de stigmatiser l'institution et de commenter bruyamment une décision de justice", objecte le procureur Bohner. Selon lui, Bernard Ripert a manqué à "son devoir de dignité". Doit-on l'envoyer en prison, alors? "Non, mais il faut lui donner un signal d'arrêt. Je requiers 3 000 euros d'amende". [...] Jugement mis en délibéré au 6 novembre.