Catégorie: L'astrologie
Valentin : le parquet réclamera peut-être une seconde expertise
LYON (AP), extrait - Les experts psychiatres qui examineront Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo, mis en examen dans l'affaire du meurtre du petit Valentin à Lagnieu dans l'Ain, "seront mandatés par la justice le plus rapidement possible, et leurs conclusions devraient être connues dans quelques semaines, au plus tard", selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.
Le procureur a précisé mercredi que le parquet réclamerait peut-être une seconde expertise.
LYON (Reuters), extrait - Le couple mis en examen dans l'affaire du meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain) sera prochainement examiné par un collège d'experts, annonce le procureur de la République de Bourg-en-Bresse.
Les psychiatres devront en particulier dire si Stéphane Moitoiret, 39 ans, avait toute sa conscience au moment des faits et donc s'il est pénalement responsable de ses actes, a précisé Jean-Paul Gandolière.
Les rapports d'expertise, attendus dans les semaines à venir, pourront ensuite être suivis d'une contre-expertise éventuellement demandée par le parquet.
"Cela dépendra des conclusions de la première expertise. Si le mis en examen est déclaré irresponsable pénalement, alors nous demanderons une contre-expertise par un nouveau collège de psychiatres", a-t-il dit à Reuters. "Sinon, on verra."
Le corbeau placé chez les fous pour « délire paranoïaque »
Société
Fin de cabale pour le corbeau • Une ex-psychiatre paranoïaque inondait Guingamp de lettres injurieuses. Arrêtée, évadée et en fuite, elle avait repris ses envois.
Libé, mercredi 30 juillet 2008, extrait
Porteuse d’un «secret d’Etat» explosif et persuadée d’être traquée par des agents spéciaux, la psychiatre Marie-Annick B., 51 ans, qui a déversé des tombereaux de lettres ordurières sur sa ville natale de Guingamp (Côtes-d’Armor), vient d’être rattrapée par les gendarmes au bout de deux années de cavale, et placée chez les fous pour «délire paranoïaque». Elle avait exercé à Paris, à l’hôpital Sainte-Anne, dans un cabinet avenue des Champs-Elysées, puis rue Caumartin, et passait ses vacances et week-ends à Guingamp. Coupe à la garçonne, petite, mince, élégante, la dame masculine «présentait bien, ensemble vert kaki, manteau et béret, je l’ai aperçue habillée ainsi à un conseil municipal, et elle n’avait pas le profil d’une sorcière ou d’une hystérique», dit Françoise Le Guern, directrice générale adjointe de la mairie. Elle reste discrète jusqu’à ses premières missives «véhémentes», en 2004. Mme B. cible alors trois personnages : «Elle accuse le maire, Noël Le Graët, de complot avec Chirac et de trafics. Elle fait une fixation érotomane sur un agent de la ville qui, n’ayant pas adhéré à son délire, se voit reprocher tous les maux de la Terre. Elle s’en prend aussi à une patronne de bar, qu’elle traite "d’ex-call girl de l’Elysée", de "vampire" et de "criminelle diabolique"», rappelle Françoise Le Guern. Loin du corbeau anonyme, Marie-Annick B. signe tous ses courriers de son nom et s’en prend bientôt à tous les «notables» de Guingamp : «Elus, médecins, gendarmes, commerçants, madame le procureur et monsieur le curé, tout le monde y passe, tous mouillés dans le complot fomenté par les "Le Graëtistes".» La dénonciatrice dit tenir ses renseignements d’un agent secret. Ses missives, noircies d’une fine écriture, visent les «personnes publiques» pour «vols et trafics» et les quidams pour des «agissements sexuels» pornos ou pédophiles. La poste de Guingamp tourne à plein régime. Françoise Le Guern a remarqué qu’elle «colle toujours ses timbres à l’envers, j’ignore s’il y a une signification». Marianne cul par-dessus tête, bonnet phrygien en bas, la République et la France à l’envers.
A l’été 2005, Marie-Annick B. achète une maison au cœur de la cité de 8 000 habitants, une ancienne mercerie derrière la basilique, et placarde ses lettres «putassières» dans la vitrine. Dans le bourg, ça jacasse.
Le sujet était le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste »
Viols
Innocenté après six ans de prison
leparisien.fr, le 30/7/2008
PENDANT des années, il n’a cessé de clamer son innocence. Il s’était même pourvu en cassation dans l’espoir d’un troisième procès. Finalement, après six ans passés derrière les barreaux, il se pourrait que Loïc Sécher, condamné à Nantes par la cour d’assises de Loire-Atlantique en 2003 à seize ans de réclusion criminelle pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles à l’encontre d’une adolescente un verdict confirmé en appel à Rennes en 2004, sorte de prison.
Son avocat, Me Yann Choucq, a déposé une requête en révision de la condamnation pénale qui devrait être immédiatement suivie d’une seconde en suspension d’exécution de la peine.
A l’origine de ce coup de théâtre judiciaire, la victime elle-même, une jeune femme aujourd’hui âgée de 22 ans, et qui était à l’époque mineure. Prise de remords, la jeune femme a fini par écrire une lettre au procureur, dans laquelle elle a avoué avoir menti devant la cour d’assises. Entendue dans la foulée par les gendarmes, elle a confirmé.
« Il n’y a eu ni analyse ADN ni confrontation »
Cette affaire débute par une banale rédaction scolaire. Le sujet est le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste. » Une copie retient l’attention du professeur. Il y trouve un contenu lourd de sens. Emotion dans l’établissement. Comment une jeune fille de 14 ans a-t-elle pu écrire de telles choses ? Une circulaire est lancée, demandant aux enseignants d’être vigilants. Une des camarades de l’adolescente explique que son amie aurait été victime de sévices. La principale intéressée se livre : elle aurait subi des violences de la part d’un homme de 35 ans, proche de la famille. Des recoupements sont opérés, les parents reconnaissent Loïc Sécher. La machine judiciaire est lancée, et l’homme incarcéré.
Les méthodes de la justice sont très contestées par M e Choucq : « Il n’y a eu ni analyse ADN ni confrontation. Les accusations ne reposaient que sur les dires de la victime. Mon client a été accusé d’avoir commis un viol dans son propre véhicule sans qu’aucune expertise scientifique ne soit menée. » La jeune fille, fragile psychologiquement, a été jugée crédible par trois experts psychiatres. L’avocat dénonce les dérives d’une justice compassionnelle : « Dès qu’une juridiction est face à une victime, il est impossible de dire qu’il n’y a pas de coupable. » Et d’ajouter : « On voudrait croire que mieux vaut un innocent en prison qu’un prédateur en liberté. » Quant à la victime, elle reste « en grande fragilité psychologique », selon son avocate, Me Cécile de Oliveira. « Si Loïc Sécher est innocent, il est important qu’il sorte rapidement », précise-t-elle. Fils d’agriculteur, ancien ouvrier arboricole, Loïc Sécher s’est converti à l’islam. Il attend la décision de la commission chargée de la révision.
Ouest-France, mardi 22 juillet 2008, extraits
En prison pour viol, son accusatrice se rétracte
Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison en 2003, est incarcéré à Nantes. La jeune fille qui l'accusait de viol dit, aujourd'hui, avoir menti.
ANCENIS. - En décembre 2003, la cour d'assises de Loire-Atlantique condamnait Loïc Sécher à seize ans de réclusion criminelle pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles sur mineure. Un verdict confirmé en appel par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine, en 2004, puis par la Cour de cassation en 2005.
Âgé de 47 ans, l'homme purge sa peine à Nantes. Il a déjà passé six années derrière les barreaux. Aujourd'hui, un élément nouveau pourrait permettre de rouvrir son dossier. La jeune femme qui l'accusait le dit innocent.
... En avril dernier, la jeune femme, âgée maintenant de 22 ans et hospitalisée pour ses difficultés psychologiques, revient sur ses déclarations. D'abord en privé, puis devant les gendarmes, qui l'ont entendue début juillet. Elle n'explique pas son revirement ni ce qui se serait passé à l'époque. Mais, cette fois encore, elle est jugée crédible par les spécialistes.
... Pour Cécile de Oliveira, il faut s'interroger sur les débuts de l'enquête, sur « le recueil initial de la parole de l'adolescente qui s'est ensuite murée dans le mutisme ». Yann Choucq dénonce, lui, « un tel conditionnement de la société dans le compassionnel qu'il faut un coupable ! »
Les ados se portent mieux que ne le pensent les adultes
PARIS (AFP) - Les adolescents "vont bien" à une très grande majorité, contrairement à l'opinion des adultes, selon un "baromètre bien-être" réalisé par Ipsos-Santé à l'occasion du 4e Forum adolescences qui se tient mercredi à Paris.
Initié par la Fondation Wyeth pour la santé de l'enfant et de l'adolescent, le forum, qui réunit à Paris 300 jeunes autour de psychanalystes, sociologues, pédopsychiatre, magistrat, s'appuie sur une enquête menée du 14 au 27 mars auprès de 850 adolescents, 600 professeurs et 200 infirmières scolaires.
Un "baromètre bien-être" a été dressé, qui traduit un fort décalage entre la perception des jeunes de leur "bien-être" et celle des adultes, beaucoup plus pessimistes.
Ainsi, 19% des adolescents disent être mal dans leur peau tandis que 72% des adultes pensent qu'ils le sont, 72% des jeunes sont le plus souvent satisfaits de ce qui leur arrive (35% des adultes le pensent).
Près de 80% des ados disent parler facilement avec leurs parents alors que seulement 3% des enseignants et 1% des infirmières pensent que tel est le cas. 87% des ados ont le sentiment de savoir à qui s'adresser en cas de difficulté alors que seulement un enseignant sur deux en est persuadé.
"Il y a une frange de 6% des adolescents qui rassemblent un prisme d'indicateurs négatifs et qui est à surveiller, les autres vont plutôt bien", affirme Laïla Idtaleb (Ipsos-Santé) à l'AFP.
Un astrologue, botte secrète des Anglais contre Hitler
LONDRES (AFP) - Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, Londres avait cru avoir trouvé l'arme secrète pour battre Hitler: un astrologue aussi farfelu que mystérieux qui assurait détenir la clef du mode de pensée du Führer.
"Hitler croit en l'astrologie et si je fais les mêmes calculs que ses astrologues, je connaîtrais ce qu'on lui conseille... et cela pourrait profiter aux Britanniques": c'est armé de cet argument apparemment sans faille que Louis De Wohl devient capitaine et, jusqu'à la fin de la guerre, sera "le prophète" de Londres, comme l'appellera plus tard la presse.
« La mère référente est celle qui élève, éduque, nourrit... »
Vous avez auditionné une trentaine de personnes. Que ressort-il de ces entretiens ?
Trois, quatre personnes s'y opposent farouchement. Mais la majorité pense qu'il faut avancer. Une démocratie moderne doit apporter une réponse à ces femmes. Quel est donc ce pays qui contraint ses citoyens à tricher, à trouver des subterfuges sans rien faire ? La France a un temps de retard.
Quels sont les arguments des opposants ?
Ils estiment que ce qui se passe in utero crée des liens indélébiles entre la mère et l'enfant. Mais devant les médecins et les psychiatres, cet argument ne tient pas. Beaucoup estiment que la question biologique est dépassée. La mère référente est celle qui élève, éduque, nourrit...