Catégorie: La Géorgie
Pour les Etats-Unis, l'arme économique contre la Russie a ses limites
WASHINGTON (AFP) - L'idée d'employer l'arme économique pour sanctionner la Russie après ses opérations militaires en Géorgie se heurte à des limites pour les Etats-Unis, rendant la menace peu efficace, selon des experts.
... L'idée de sanctions se heurte à de sérieux obstacles, selon Blake Marshall, vice-président de PBN Company, une société d'expertise stratégique sur la Russie et les Etats de l'ancienne URSS, interrogé par l'AFP.
"Dans une économie mondialisée, il faut avoir un accord uniforme à travers le globe pour voir des sanctions atteindre vraiment leur but. C'est un objectif très difficile", rappelle-t-il.
De plus, selon lui "l'expérience montre que les sanctions unilatérales non seulement ne marchent pas, mais ont plutôt pour effet de punir les entreprises américaines".
Une autre limite tient à la nature des rapports commerciaux entre la première et la onzième économie mondiale, reposant principalement sur les ressources naturelles.
"L'essentiel de l'économie russe, c'est le pétrole. Nous avons essayé aux Etats-Unis de réduire notre dépendance au pétrole, mais nous n'avons pas réussi et nous ne pourrions pas mettre fin aux importations de pétrole russe", souligne Nina Hachigian, de l'institut American Progress.
Cessez-le-feu en danger en Géorgie, tension internationale
PARIS (AFP), extrait - Pendant les Jeux Olympiques, la Chine poursuit sa répression au Tibet, a assuré le dalaï lama à la quarantaine d'élus qu'il a rencontrés au Sénat mercredi, au deuxième jour très politique de sa visite en France "principalement spirituelle".
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Le chef religieux et temporel des Tibétains, en exil en Inde, a été reçu à huis clos pendant près d'une heure et demie dans un petit bureau du Sénat où se serraient sénateurs et députés de tous bords.
A sa sortie, il a salué "l'amitié" qui le lie aux parlementaires français: "une fois que vous devenez amis, cette amitié doit durer jusqu'à la mort, si ce n'est jusqu'à votre prochaine naissance", a plaisanté le 14e dalaï lama, qui est, dans la tradition tibétaine, la réincarnation de son prédécesseur.
"Qu'attendez-vous de la France?", lui lance en anglais un des journalistes qui l'attendent dans la cour d'honneur. Et le dignitaire bouddhiste de retourner la question: "que pouvez-vous faire?", avant de s'engouffrer en riant dans sa voiture escortée par trois motards.
Le ton a semblé autrement plus grave pendant l'entrevue: "il a dit que la répression (au Tibet) était dure et féroce", a témoigné Louis de Broissia (UMP), maître de cérémonie en tant que président du groupe des études franco-tibétaines au Sénat.
GORI (AFP), extrait - Le cessez-le-feu fragile instauré entre Géorgiens et Russes semblait respecté mercredi tant bien que mal sur le terrain, en dépit de nouvelles de violences, d'exode et de pillages, mais la tension était toujours vive, y compris sur le plan diplomatique.
La mise en oeuvre du plan de paix auquel Moscou et Tbilissi ont donné leur accord de principe mardi au président français Nicolas Sarkozy apparaissait incertaine. Les deux parties en faisaient des interprétations divergentes et se reprochaient mutuellement de ne pas en respecter les engagements.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a accusé les forces russes de destructions et de pillages dans la ville de Gori, un noeud stratégique au centre du pays.
Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables
MOSCOU-TBILISSI (Reuters), extrait - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné mardi l'arrêt des opérations militaires en Géorgie après cinq jours de combats.
L'annonce du Kremlin est intervenue juste avant l'arrivée de son homologue français Nicolas Sarkozy pour des entretiens à Moscou sur un plan de paix européen.
Un porte-parole du Kremlin a confirmé des dépêches d'agences annonçant que Medvedev avait donné ses instructions au ministère de la Défense pour "arrêter l'opération visant à contraindre les autorités géorgiennes à la paix".
"L'agresseur a été puni et a subi de très lourdes pertes", a déclaré Medvedev au ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, selon l'agence Interfax.
L'état-major russe a déclaré que ses troupes restaient pour le moment sur leurs positions en attendant une réaction de Tbilissi et prévenu qu'elles répondraient à toute "provocation" des forces géorgiennes.
Sarkozy doit rencontrer Medvedev au Kremlin avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi.
MOSCOU (AFP) - Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables: la guerre de propagande fait rage entre la Russie et la Géorgie, à l'arrière-plan du conflit armé.
MOSCOU (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev, qui a ordonné la fin des opérations contre la Géorgie, ont présenté mardi un plan pour régler le conflit russo-géorgien, Tbilissi demandant de son côté une "assistance militaire" à l'Otan.
MOSCOU (LPC) - Nicolas Sarkozy tentait mardi à Moscou de convaincre la Russie d'accepter un cessez-le-feu avec la Géorgie, avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi. La mission de médiation du président en exercice de l'UE s'annonçait compliquée, alors que les informations venues du terrain étaient toujours contradictoires.
MOSCOU (AP), extrait - Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev ont conclu un accord mardi à Moscou sur un plan prévoyant un retour au statu quo antérieur avec la Géorgie et l'ouverture de discussions internationales sur le "statut futur" de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
L'arrêt des hostilités entre Moscou et Tbilissi restait toutefois suspendu à un accord de la Géorgie, où le président français était attendu mardi soir.
"On n'est pas encore à la paix, mais on est à la cessation provisoire des hostilités", s'est réjoui Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune avec le président russe, à l'issue de plusieurs heures de discussions avec Dimitri Medvedev. C'est, selon lui, "un progrès sensible".
PARIS (AP) - Le président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, l'UMP Lionnel Luca, a déploré mardi les conditions d'accueil du dalaï lama en France, jugeant que le gouvernement s'est "autocensuré" pour ne pas "déplaire" à la Chine.
"Se rendant au Sénat, on s'est ingénié à mettre des obstacles pour que la réception soit correcte" à savoir "le bureau d'un sénateur, à huis clos dans un petit bureau et non pas correctement comme cela aurait dû être le cas", a jugé sur France-Inter le député UMP des Alpes-Maritimes. "C'est cela que je trouve déplaisant".
"Notre pays doit sûrement être déjà occupé par les troupes chinoises puisque nous craignons de déplaire", a ironisé Lionnel Luca, qui estime "évident" que les autorités se sont "autocensurées de peur de remontrance comme l'a déjà exprimé l'ambassadeur de Chine".
Le président du groupe d'études sur le Tibet a épinglé le diplomate "qui fait preuve d'une arrogance et de propos déplacés dans notre pays qui sont insupportables". "Aucun autre ambassadeur au monde ne se permet le millième de ce qu'il se permet chez nous".
Le député UMP a d'autre part indiqué que la presse ne pourrait pas assister à la rencontre entre le dalaï lama et le sénateur UMP de Côte-d'Or Louis de Broissia: "nous verrons mercredi matin comment les choses se passeront". "Nous serons solidaires pour faire en sorte que la presse puisse faire son travail normalement et légitimement".
Ossétie : sévère mise en garde de Bush à la Russie
WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush a laissé entendre mercredi que la Russie semblait vouloir renverser le gouvernement géorgien, dans une sévère mise en garde à Moscou dont les actions "menacent les relations avec les Etats-Unis", selon lui.
"La Russie a envahi un pays souverain voisin et menace un gouvernement démocratiquement élu par son peuple, une telle action est inacceptable au 21e siècle", a déclaré le président américain, laissant entendre que Moscou semblait tenter de renverser le gouvernement géorgien.
"Il semblerait que des actions soient en cours pour renverser le gouvernement (géorgien) légitimement élu", a dit le président, qui a fait cette déclaration dans le jardin des roses de la Maison Blanche, à peine rentré de son voyage en Chine.
"Ces actions menacent les relations avec les Etats-Unis et l'Europe", a ajouté M. Bush, dans ce qui est sa plus sévère mise en garde à l'encontre de Moscou depuis le début du conflit entre la Géorgie et la Russie.
"Ces actions seraient en contradiction avec les assurances que nous avons reçues de la part de la Russie, que ses objectifs se limitaient à restaurer le statu quo" qui existait dans la république géorgienne séparatiste d'Ossétie du Sud le 6 août, soit avant le début des affrontements.
Le président Bush avait notamment évoqué le conflit avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui comme lui se trouvait à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques ainsi que par téléphone avec le président russe Dmitri Medvedev.
Ossétie : le G7 demande la mise en place d'un effort de médiation
NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir d'urgence une nouvelle fois lundi après-midi à New York pour tenter de trouver une issue au conflit opposant la Russie à la Géorgie.
Cette cinquième réunion depuis jeudi, demandée par la Géorgie, débutera à 17h00 locales (21h00GMT).
Les membres du Conseil de sécurité, parmi lesquels ne figurent pas la Géorgie, tentent de s'entendre sur une déclaration exigeant un cessez-le-feu, le respect de la souveraineté géorgienne, et un retrait immédiat de l'Ossétie du Sud.
La Russie veut une réunion avec l'OTAN
Source : AFP, 11/08/2008
Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan, a annoncé qu'il avait demandé aujourd'hui aux dirigeants de l'Alliance d'organiser demain une réunion extraordinaire Otan-Russie, au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.
MOSCOU (Reuters) - L'Occident se livre à une propagande antirusse et ses médias caricaturent injustement la Russie dans le cadre de la crise géorgienne : tel est le sentiment exprimé à Moscou par de simples citoyens, des responsables politiques et des organes de presse.
PEKIN (AP), le 10 août - Le président américain George W. Bush a vivement critiqué Moscou lundi, affirmant que la violence de la répression militaire russe dans l'ancienne République soviétique de Géorgie était inacceptable et jugeant la réponse de la Russie disproportionnée. Des propos tenus lors d'un entretien accordé à la chaîne américaine NBC.
Les Etats-Unis ont lancé une véritable campagne médiatique pour tenter de mettre fin aux représailles russes contre la Géorgie, qui a tenté de reprendre le contrôle de la province séparatiste d'Ossétie du Sud.
PARIS (AP) - Le président Nicolas Sarkozy se rendra mardi en Russie et en Géorgie pour tenter de trouver une issue au conflit entre la Géorgie et la Russie, annonce lundi soir l'Elysée.
PARIS (AFP) - Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy joue une partie serrée comme président de l'Union européenne en s'impliquant directement dans le conflit entre la Russie et la Géorgie et tenter de parvenir à une position commune des 27 sans pour autant braquer Moscou.
WASHINGTON (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères des sept grands pays industrialisés (G7) ont exhorté la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat avec la Géorgie et à respecter son intégrité territoriale, annonce le département d'Etat américain.
Robert Wood, porte-parole du département d'Etat, a indiqué que les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, du Japon, d'Italie, de France, d'Allemagne, de Grande Bretagne et du Canada, avaient tenu lundi une téléconférence pour discuter de la crise en Géorgie et dans sa région séparatiste d'Ossétie du Sud.
"Ce que nous souhaitions voir c'est un cessez-le-feu immédiat et la mise en place d'un effort de médiation pour régler le conflit", a dit Wood.
Des explosions provoquent une évacuation massive à Toronto
TORONTO (AP) - Des milliers d'habitants du secteur nord-ouest de Toronto ont dû évacuer d'urgence leur domicile dimanche vers 4h du matin à la suite de multiples explosions survenues dans un dépôt de propane.
OTTAWA (AFP), samedi 9 août - Le Canada a affirmé pour la première fois vendredi disposer de preuves scientifiques qui étayent ses revendications sur une vaste portion de l'océan Arctique et vont en même temps à l'encontre des prétentions de la Russie.
TBILISSI (AP), extrait - Sous le feu russe qui s'est encore intensifié, le gouvernement géorgien a annoncé dimanche le retrait de ses forces d'Ossétie du Sud, deux jours après avoir lancé une vaste offensive pour tenter de reprendre le contrôle de la région séparatiste. Tbilissi est prête à entamer des négociations "immédiates" en vue d'un cessez-le-feu avec Moscou, qui conteste cependant la réalité du retrait géorgien.
Pour la première fois depuis le début des combats, l'aviation russe a pris dimanche pour cible Tbilissi, bombardant par deux fois une usine aéronautique à la périphérie de la capitale géorgienne, où sont construits des avions d'armes Sukhoï-25. Les pistes de l'usine ont été endommagées, mais il n'y a pas eu de victimes, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Chota Outiachvili.
Les raids de l'aviation russe se sont produits sur la zone de l'aéroport une demi-heure tout juste avant l'arrivée des ministres français et finlandais des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Ilkka Kanerva, qui se rendent en Géorgie pour tenter une médiation, a rapporté le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.
Par ailleurs, le président français Nicolas Sarkozy, qui a multiplié les contacts pour tenter de rapprocher les positions, doit se rendra à Moscou "dans les prochains jours", a annoncé dimanche soir l'Elysée, confirmant une information de la présidence russe.
On ignore cependant dans quelle mesure les représentants occidentaux pourront faire pression ou inciter à un règlement de la crise, avant qu'elle ne se propage dans tout le Caucase, région en proie à de vives tensions ethniques. On ignore également quelle sera l'influence de l'opinion publique internationale.
Ossétie du sud : « une escalade de la violence » qui est « inacceptable aux portes de l'Europe », selon Kouchner
PARIS (AFP) - Le conflit entre la Géorgie et la Russie autour de l'Ossétie du sud représente une "escalade" de violence "aux portes de l'Europe" qui "ne rappelle que trop" celle qui a ravagé les Balkans, a affirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un entretien, trois jours avant la réunion des chefs de la diplomatie de l'UE mercredi à Bruxelles.
... "La raison de cette escalade est l'incapacité des parties à se mettre d'accord pour sortir de ce qu'on a appelé un conflit gelé autour du statut de l'Ossétie du sud", mais par ailleurs "le caractère stratégique de cette région n'a échappé à personne", souligne le chef de la diplomatie française.
JO : Cohn-Bendit ébrèche l'unanimité à l'UMP
WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Otan et l'OSCE ont appelé vendredi à l'arrêt des hostilités en Ossétie du Sud, où les combats font rage entre les troupes géorgiennes et les forces séparatistes ossètes soutenues par la Russie.
PARIS (AFP) - Après une année de "réformes" tous azimuts, la droite, Nicolas Sarkozy et François Fillon en tête, affirme avoir remporté la "bataille" des idées et veut pousser son avantage, profitant des flottements d'un Parti socialiste en mal de ligne politique.
La droite "a gagné la bataille idéologique", martelait fin juin le Premier ministre, avant de revendiquer "une révolution tranquille".
PARIS (AFP) - En comparant les Jeux olympiques de Pékin à ceux de Munich de 1936 sous l'ère nazie, l'eurodéputé Verts Daniel Cohn-Bendit a suscité un tollé à l'UMP, même s'il a été rejoint par un parlementaire de la majorité et ancien secrétaire d'Etat Henri Plagnol.