Catégorie: La Nano
Nano, la voiture à 2500 dollars, fait un tabac
La lutte contre la délinquance financière est en régression
LE MONDE | 23.05.09 | 14h06 • Mis à jour le 23.05.09 | 19h40
Scandale des notes de frais : un ex-membre des SAS, intermédiaire du "Daily Telegraph"
LEMONDE.FR Avec AFP | 24.05.09 | 10h15 • Mis à jour le 24.05.09 | 10h19, extrait
Un ancien membre des SAS, une unité d'élite de l'armée britannique, a révélé samedi avoir servi d'intermédiaire entre un informateur toujours anonyme et le journal britannique qui publie depuis deux semaines les détails des notes de frais des députés britanniques.
"J'ai joué mon rôle dans l'histoire. Il appartient désormais aux autres de décider du meilleur chemin à suivre pour avancer et punir ceux qui ont été démasqués", a déclaré John Wick au Daily telegraph. Ce quotidien conservateur distille depuis 16 jours les défraiements des députés de tous bords, provoquant un scandale au Royaume-Uni qui a entraîné démissions et pléthore de remboursements.
Cannabis en stock
LE MONDE | 23.05.09 | 14h25 • Mis à jour le 24.05.09 | 09h42, extraits
Le comté de Humboldt, vaste territoire montagneux et verdoyant, est au coeur du fameux Triangle d'émeraude, première région productrice de marijuana de la Côte ouest américaine. Ici, des gangs organisés cultivent le cannabis à grande échelle : en plein air au fond de vallées inaccessibles, ou dans des containers, des tentes, des hangars, des pavillons de banlieue et même des appartements de centre-ville aux fenêtres condamnées, transformés en pépinières.
[...] Arcata compte aussi quatre "dispensaires", des boutiques où l'on vend en toute légalité de la "marijuana médicale". En Californie, le cannabis a un double statut. Son usage récréatif reste interdit : la possession d'une petite quantité est un délit passible d'une amende, et les gros trafiquants risquent la prison. Mais depuis le vote par référendum, en 1996, de la Proposition 215, son usage à des fins médicales est autorisé.
Si un médecin estime que la marijuana peut calmer les douleurs ou les angoisses d'un malade chronique, il peut lui prescrire de fumer un ou plusieurs joints par jour, ou de manger des fleurs de cannabis dans un gâteau. Muni de son ordonnance, le patient se fait délivrer par les services municipaux une carte cannabis, qui l'autorise à en transporter pour son usage personnel.
La Proposition 215 a permis le développement d'une puissante industrie, à la lisière de la légalité. Dans tout l'Etat, des cabinets médicaux spécialisés rédigent des ordonnances de complaisance à la chaîne, pour 100 ou 200 dollars. Trois cent mille Californiens possèdent aujourd'hui une carte cannabis.
Automobile, samedi 23 mai 2009, Le Temps, extrait
Nano, la voiture à 2500 dollars, fait un tabac en Inde et suscite des projets concurrents
Jagdeep Singh Bakshi n’est pas peu fier de sa Hyundai Centro. Il l’a achetée d’occasion en 1997 en s’endettant, et la cajole comme s’il y allait de sa vie. Chauffeur de taxi, ce Sikh de 51 ans explique que cette petite cylindrée fait vivre toute sa famille. Elle subvient aussi à toutes les autres dépenses, plus particulièrement aux frais d’école de ses trois enfants. Avant cette coréenne, il conduisait une Ambassador, la mythique voiture fabriquée à Kolkota (l’ancienne Calcutta), puis une Maruti Suzuki, une coproduction indo-japonaise. «Mais la Centro, elle est vive, confortable et consomme un litre pour 15 kilomètres», dit-il. Jagdeep Singh Bakshi ne l’aurait changée pour rien au monde.
Puis, la Nano est arrivée.
Tata Motors renonce à achever son usine
Tata Motors renonce à achever son usine
Source : AFP
03/10/2008 | Mise à jour : 15:44 | Commentaires 3
Le groupe indien Tata a annoncé aujourd'hui qu'il renonçait à achever le chantier de son usine devant produire dans l'est de l'Inde la voiture la moins chère du monde, la Nano, après des semaines de manifestations contre ce projet industriel.
"Vous ne pouvez pas faire tourner une usine sous protection policière, lorsque des bombes y sont jetées, lorsque des ouvriers y sont intimidés", a dénoncé Ratan Tata, le président du conglomérat éponyme lors d'une conférence de presse à Calcutta, capitale de l'Etat du Bengale occidental (est).
Le chantier de l'usine de la filiale Tata Motors, achevé à 90% et qui devait assembler la Nano --une voiture à 2.500 dollars-- était au point mort depuis un mois. Un grave conflit opposait Tata, soutenu par le gouvernement communiste du Bengale occidental, à des paysans, épaulés par des activistes politiques, ulcérés par la réquisition de terres agricoles pour en faire une zone industrielle.
Tata renonce à terminer l'usine qui devait produire la voiture la moins chère du monde
LEMONDE.FR avec AFP | 03.10.08 | Extrait
Ratan Tata avait plusieurs fois menacé de délocaliser l'assemblage de la Nano, bien que son groupe ait déjà investi 350 millions de dollars à Singur. Dévoilée en janvier à New Delhi, la Nano devait être chez les concessionnaires en octobre. Tata Motors, qui dispose d'autres usines d'automobiles en Inde, dit ne pas savoir quand le véhicule pourra être prêt.
«Je vais devenir une SDF»
lefigaro.fr, 03/10/2008 | Mise à jour : 10:26 | Commentaires 134
REPORTAGE VIDEO - Georgia, 37 ans, risque de se retrouver à la rue avec son enfant de 10 ans, après avoir souscrit un prêt-relais, qu'elle ne peut pas rembourser.
«La banque, c'est une machine à encaisser, ce n'est pas humain» lance Georgia, assistante commerciale, récemment licenciée, et mère d'un petit garçon de 10 ans. Elle confie s'être fait «piéger» par les crédits relais. Ces prêt-relais se fondent sur la revente de son ancien logement pour acquérir un nouveau bien. Encore faut-il réussir à vendre son ancien logement à temps. ...
Inde/Tata : poursuite des discussions
Des discussions pour tenter de relancer le chantier de l'usine en construction dans l'est de l'Inde du conglomérat Tata, devant produire la voiture la moins chère du monde, ont repris aujourd'hui alors que l'optimisme était de mise.
"Nous avons bon espoir de parvenir à une avancée", a déclaré samedi Nirupam Sen, ministre de l'Industrie du Bengale occidental, précisant que "le gouvernement offre une aide aux paysans dont les terres ont été acquises".
"Nous nous dirigeons vers une solution", avait assuré hier , Partha Chatterjee, un dirigeant du parti régional du Congrès Trinamool, opposé au projet de Tata Motors.
Partisans et opposants ont entamé jeudi des tractations après l'arrêt annoncé cette semaine de la construction du site de Singur, au Bengale occidental, qui devait assembler la mini-voiture Nano, vendue 2.500 dollars, en raison de manifestations hostiles de paysans et de militants politiques.
Inde/Tata: poursuite des discussions
Source : AFP, 06/09/2008
« La terre est comme une mère », il ne la vendra jamais
Les paysans indiens poussent Tata à retarder la fabrication de la Nano
LE MONDE | 05.09.08 | Extraits
"C'est là-bas que mon existence a pris fin", soupire Arandam Ghosh, le torse nu penché sur sa canne, la peau tirée sur les os, en fixant du regard le mur de briques rouges qui barre l'étendue vert phosphorescent des champs de rizière. L'hectare qu'il cultivait fait désormais partie du site de Singur, choisi par le géant indien Tata pour y fabriquer la voiture la moins chère du monde, la Tata Nano. 350 millions de dollars (245 millions d'euros) y ont été investis pour produire 250 000 véhicules par an. Aujourd'hui les champs de cet agriculteur de 79 ans sont en friche et en sursis.
Face aux manifestations hostiles de paysans, le constructeur automobile a décidé, lundi 2 septembre, d'arrêter la construction de l'usine jusqu'à nouvel ordre, et envisage de délocaliser le site de production dans un autre Etat indien. Dans un communiqué le groupe a indiqué avoir "été contraint de suspendre la construction de l'usine compte tenu de l'agitation et les conflits qui s'y poursuivent".
"Singur pouvait devenir le "Detroit" (la capitale de l'industrie automobile américaine) de la région et une icône du pays", regrette Debasis Som, le directeur de l'agence de développement industriel du Bengale occidental. Malgré les efforts engagés depuis 2000 pour industrialiser la région, les acquisitions de terrains se heurtent au refus des paysans. Les terres qui bénéficient d'infrastructures, comme l'accès à l'électricité ou à l'eau, sont parmi les plus fertiles.
Le gouvernement local avait proposé à 14 000 paysans de racheter leurs terrains tout en leur promettant un emploi à l'usine, pour eux et leurs enfants. Mais ils sont 3 000, comme Arandam Ghosh, à avoir refusé : "Une terre se transmet pour l'éternité, l'argent se dilapide. Que va-t-il rester à mes enfants ?" La loi d'acquisition des terres, votée en 1894 pendant la colonisation britannique, a finalement permis à la région de réquisitionner les terrains pour les revendre à Tata. En refusant de signer l'acte de vente, Arandan Ghosh a perdu sa terre sans avoir encore touché aucune indemnité : "La terre est comme une mère. Et je ne vendrai jamais ma mère", insiste-t-il.
Depuis deux semaines, la résistance contre Tata est visible sur l'autoroute qui longe l'usine. Des camions transportant des marchandises y sont bloqués. Suspendus à des bambous, les haut-parleurs crachent le même slogan : "Tata Nano, no, no !", accompagnés de chansons de martyrs, datant de la lutte pour l'indépendance de l'Inde.
NÉGOCIATIONS
Des petites cahutes de bois arborent les drapeaux des syndicats, du Parti communiste marxiste-léniniste, et du Trinamool Congress. Sa leader, Mamata Banerjee, une politicienne aguerrie, est devenue la "didi", la "grande soeur" des paysans sans terre.
... "Nous voulons que Tata rende aux paysans les 160 hectares de terres fertiles et utilise des terres non cultivées, situées plus loin. L'industrie n'a pas à dicter sa loi aux agriculteurs." Mais le groupe indien refuse de rendre les terres, prétextant que ce transfert augmenterait les coûts de fabrication de la Nano.
... Mardi, un paysan de 61 ans, qui avait accepté de vendre ses terres, et travaillait à l'usine, s'est suicidé. Sa femme a prétendu qu'il redoutait de perdre son emploi si Tata décidait de se retirer de Singur.
Tata stoppe le chantier de la Nano
Le chantier de construction d'une usine du groupe indien Tata Mortors, censée produire la voiture la moins chère du monde, est officiellement arrêté dans l'est de l'Inde en raison de l'escalade des manifestations d'hostilité au projet, a annoncé l'entreprise hier soir.
Tata stoppe le chantier de la Nano
Source : AFP, 03/09/2008, extrait
Nano : Tata envisage la relocalisation
MUMBAI, Inde (AP) - Le constructeur automobile indien Tata a annoncé mardi avoir suspendu sine die les activités de l'usine qui fabrique la voiture la moins chère du monde en raison de manifestations de paysans qui réclament la restitution des terres sur lesquelles l'unité de production est implantée.
Depuis vendredi, aucun employé n'est venu travailler dans l'usine de Singur (Etat du Bengale Occidental) à la demande de Tata, et des ressortissants étrangers travaillant sur place sont rentrés chez eux, précise le constructeur. La Nano, destinée au marché indien, doit être commercialisée à partir de la fin de l'année au prix de 2.500 dollars (environ 1.700 euros) mais le mouvement de contestation actuel pourrait retarder sa sortie.
Des centaines de paysans manifestent depuis deux ans, se plaignant de ne pas avoir été correctement indemnisés pour la perte de terres utilisées pour la construction de l'usine. Avec le soutien de partis politiques d'opposition, ils ont bloqué une route devant l'usine. La protestation s'est intensifiée et les manifestants ont bloqué des employés dans l'usine la semaine dernière.
Evoquant un environnement "hostile" autour de son usine, Tata estime que le site "ne peut pas fonctionner efficacement" dans ces conditions, souligne un porte-parole de la firme dans un communiqué.
Tata a investi 350 millions de dollars (240 millions d'euros) dans son usine de Singur. Réagissant à l'arrêt de l'unité de production, le ministre de l'Industrie du Bengale Occidental, Nirupam Sen, a évoqué "un jour triste" pour sa région.
Selon Suresh Rangarajan, un porte-parole de Tata, le constructeur indien envisage de relocaliser l'unité de production de la Nano sur d'autres sites de la firme en Inde si le conflit se poursuit à Singur.
Tata menace d'arrêter la Nano
Le premier groupe automobile indien Tata Motors a menacé aujourd'hui de ne pas construire sa Nano, la voiture la moins chère du monde, au Bengale occidental dans l'est de l'Inde, si les manifestations contre son usine se poursuivaient.
"C'est au peuple du Bengale occidental et de Calcutta de décider si nous sommes indésirables ou si nous sommes acceptés comme une bonne entreprise citoyenne", a prévenu le président du conglomérat Tata, Ratan Tata.
Si les manifestations ne cessent pas devant l'usine de Singur "nous devrons, avec énormément de réticence, nous en aller", a-t-il averti.
Tata Motors a investi 350 millions de dollars dans cette nouvelle usine quasiment achevée et qui doit produire à partir d'octobre la Nano, la voiture la moins chère du monde à 2.500 dollars, à raison de 250.000 unités par an.
Tata menace d'arrêter la Nano
Source : AFP, 22/08/2008
BOMBAY (Reuters), 24/07/2008, extrait - Le premier constructeur automobile indien Tata Motors s'attend à ce que la demande pour la Nano, sa petite voiture à bas prix, soit supérieure à l'offre, ce qui ne l'empêche pas d'anticiper une année difficile en raison de coûts de production élevés, déclare son président.
Le groupe indien, qui a récemment acquis les marques Jaguar et Land Rover pour 2,3 milliards de dollars (1,46 milliard d'euros), prévoit de commercialiser la Nano, la voiture la moins chère du monde, vers octobre.