Archives pour: Juin 2013
Le Monde des medias, le n°11
NDLR : Twitter, une « partouze lacrymale ». Vrai, on y rigole beaucoup, et personne n'y est jamais très sérieux ni trop intelligent. « Twitter, juste un dépotoir de petites phrases », écrivait Yann Moix, puis il supprimait son compte.
Une humeur de Xavier Debort
Rhône : la directrice d'une école privée soupçonnée de maltraitances
Education
Rhône : la directrice d'une école privée soupçonnée de maltraitances
Par Sandra Méallier
Publié le 22/06/2013 | 09:54, mis à jour le 22/06/2013 | 16:36, rhone-alpes.france3.fr
A Brindas, près de Lyon, le pensionnat Notre-Dame de la Sainte-Espérance a fait l'objet d'un signalement auprès de l'Académie, et la gendarmerie a recueilli des plaintes de parents pour des mauvais traitements infligés à leurs enfants. La directrice devrait être présentée au Parquet dans la journée.
Le colloque de cloture du centenaire de l'OSE, avec François Hollande ?
NDLR : Je me demande encore pourquoi j'ai été enfermé si longtemps, après ce 8 mars dernier, alors que je venais d'escalader le centre Pompidou, le musée national d'art moderne. J'avais pourtant été très bien reçu par Monsieur Christophe Girard, maire de Paris 4ième ; il n'y avait pas eu le moindre incident, ce jour là. Je me demande également encore comment l'AFP puis toute la presse ont alors pu être à ce point enfumés par une source policière ; aurais-je du grimper aussi sur une grue pour pouvoir parler effectivement avec des journalistes ? En visitant le site du CRIF, je viens de remarquer que le colloque du centenaire de l'OSE a pu être placé sous le haut patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République ! J'ai toujours pour projet d'escalader la bibliothèque nationale de France, ce sera fait. « L'heure de s'engager... »
L'Autriche rattrapée par un scandale de maltraitance au sein de foyers
NDLR : En France, les autorités sont tout aussi bouchées qu'en Autriche, dans les années 60. Dès 2003, et d'avantage encore en 2004, je me plaignais déjà du travail de la protection de l'enfance. Ensuite n'a suivi qu'un naufrage dont on ne reparlera peut-être que dans 30 ans. D'accord, tout ce qui s'est tramé plus récemment, avec l'ASE, Nanterre, l'OSE France, puis l'ARSEA Alsace, c'était nettement moins grave qu'ailleurs, en Europe, par le passé. Mais elles sont bouchées, nos autorités, Marie Derain ou le Défenseur des droits devraient pouvoir confirmer. Après mon récent passage à la cour d'appel de Paris, son parquet pourrait être en mesure de confirmer, lui également ?
Europe
L'Autriche rattrapée par un scandale de maltraitance au sein de foyers d'enfants
Le Monde.fr | 15.06.2013 à 10h52 • Mis à jour le 15.06.2013 à 10h52
Par Joëlle Stolz
Vienne, correspondante. On les frappait jusqu'au sang, on les violait, on les humiliait en public quand ils avaient mouillé leur lit, on leur plongeait la tête dans la cuvette des WC, on les obligeait à manger leur vomi ou à rester nu dehors en plein hiver en guise de punition. L'Autriche découvre avec effroi un chapitre, longtemps occulté, de son histoire après la seconde guerre mondiale: les sévices perpétrés, jusqu'aux années 1980, dans les foyers pour enfants et adolescents gérés par la Ville de Vienne, bastion de la social-démocratie.
Le rapport publié mercredi 12 juin par une commission d'enquête dirigée par la juriste Barbara Helige, ancienne présidente de l'Association de la magistrature et actuelle présidente de la Ligue autrichienne des droits de l'homme, détaille, sur 344 pages, les traitements, souvent sadiques, infligés aux enfants placés au Wilhelminenberg, une institution logée dans un château sur les hauteurs d'Ottakring, à partir de 1948, afin d'accueillir les cas réputés "difficiles".
Elle avait été fermée en 1977, trois ans après les critiques formulées par une députée du Parti social-démocrate SPÖ, Imtraut Karlsson. Dans un dossier accablant, celle-ci avait démontré que les foyers pour enfants à Vienne étaient de véritables prisons. A l'époque, son réquisitoire avait brièvement ému l'opinion, mais n'avait entraîné aucune sanction pénale ni administrative.
"RESPONSABILITÉ POLITIQUE" DE LA VILLE DE VIENNE
Aujourd'hui, le conseiller municipal en charge des enfants, le social-démocrate Christian Oxonitsch, reconnaît la "responsabilité politique" de la Ville de Vienne. Le Wilhelminenberg, dit-il, n'est pas un cas isolé, mais un exemple éclairant de ce qui se passait dans ces institutions sur lesquelles l'enquête se poursuit.
Des victimes affirment qu'elles ont tenté, dès les années 1960, de raconter leur histoire aux autorités de tutelle... La suite, sur le Monde
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Hospitalisé d'office, le mari a été libéré par le juge
NDLR : « J'ai changé », a promis le « patient », le mari... « Grâce aux médicaments, on peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui » ? « C'est caricatural », commentait son avocat, affirmant que « n'importe qui peut vivre ce genre d'enfer ». L'essentiel consiste à s'en extraire, ce qui n'est pas toujours facile. « La grande majorité des décisions consiste en un maintien de la mesure », selon le rapport d'activité 2012 du Controleur Général des Lieux de Privation de Libertés, paru fin février dernier. Puis suit donc le divorce, voire une expulsion du domicile conjugal. Depuis juillet 2010 et les campagnes contre les violences faites aux femmes et aux enfants, nous connaissons aussi la loi permettant l'éviction d'un conjoint violent... Les moyens de mettre un terme à une relation en moins de 24 à 48 heures ne manquent donc plus, et pour qui prendra le temps de lire, mon blog devient un outil redoutable, son contenu permet maintenant de déparasiter facilement un foyer ou même le voisinage ; ce n'était pas le but. Oui, je pense qu'il suffit d'un peu d'hostilités, et d'appels à « l'aide » ou de bons « signalements » ; puis la bienveillance de ceux qui nous entourent se charge ensuite du reste
société
Hospitalisé d'office, le mari a été libéré par le juge
05/10/2011 05:45, la Nouvelle République
L'homme interné à la demande de son épouse a convaincu le juge de le laisser sortir. Il a quitté l'hôpital de La Rochelle hier. Et va demander le divorce.
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Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
NDLR : La version du Monde avec l'AFP est à peine différente de ce que j'ai perçu. Valérie est une fidèle de l'église évangélique Charisma ? Il semble s'agir d'un courant protestant. Quelques uns de mes propres billets ainsi que ce que j'exposais à la cour d'appel de Versailles a souvent agacé la Cour comme le pasteur d'Uhrwiller. Valérie, fidèle, protestante, ne peut pas recevoir ses enfants, mais le pasteur Clementz, à la perception apocalyptique du monde, était tout à fait apte à s'occuper convenablement de mon ainée ? On va donc enfin parler de sectes, discuter très intelligemment de vrais sectes ou de pratiques parfaitement abjectes. J'adore. Voir aussi, page 2, une réponse que m'avait un jour faite la MIVILUDES, j'avais alors surtout critiqué l'OSE France
Société
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
Le Monde.fr avec AFP | 12.06.2013 à 22h02
Le ministère public a demandé mercredi 12 juin aux magistrats de la cour d'appel d'Orléans de confirmer en appel le caractère abusif de l'internement psychiatrique d'une jeune femme, hospitalisée sur décision préfectorale en juin 2010, à la demande de son époux.
L'avocat général a estimé que la décision d'internement de Valérie Dubois, 34 ans, avait été prise sur la base de faux certificats médicaux établis à deux reprises par le médecin de famille, en avril et en juin 2010. Le praticien, sollicité par le mari qui a depuis demandé le divorce, disait avoir examiné la patiente le jour de la rédaction des documents. Or sa dernière consultation remontait au 8 mars 2010, date à laquelle elle était venue le voir pour des violences conjugales.
AUCUN TROUBLE PSYCHIATRIQUE
Selon l'époux, Valérie Dubois, qui fréquente l'église évangélique Charisma, souffrait de délires mystiques qui risquaient de mettre en danger sa vie et celle des deux enfants du couple. Internée en juin 2010 à l'hôpital de Fleury-les-Aubrais (Loiret) sur décision préfectorale, elle en était sortie un mois plus tard grâce à une mainlevée du juge des libertés et de la détention, décision confirmée en appel. Elle a ensuite fait réaliser une expertise qui ne relève aucun trouble psychiatrique. Mais la garde de ses enfants âgés de 9 et 13 ans lui a été refusée, et elle ne peut les rencontrer que deux heures par semaine dans un cadre neutre.
Psychiatrie : « un bond des hospitalisations sous contrainte »
NDLR : Je ne regrette absolument pas mon séjour ou cette expérience récente en psychiatrie, à la demande de la préfecture de police de Paris, pour avoir escaladé Beaubourg, voir pour avoir encore trop parlé à des journalistes, en février et mars dernier. Je ne saisis maintenant que mieux ce que nous exposent la presse et des spécialistes de ces milieux. Bon courage à ceux qui ont ou auront encore à s'en extraire, surtout courage aux plus engagés ! On apprend qu'il ne suffit plus d'être préparé pour une GAV de 24 à 96h lorsqu'une action a déplue, qu'il faut plutôt envisager l'éventualité d'une SDRE, 5 semaines ou plus en psychiatrie, puis un « suivi »... sur des mois. Alors forcément, #lesgens vont finir par protester et par rouspéter beaucoup moins, moins fort, moins souvent
Société
Psychiatrie : «Un bond des hospitalisations sous contrainte»
2 juin 2013 à 20:56 (Mis à jour: 3 juin 2013 à 14:29), Libé
Interview. Rapporteur de la mission parlementaire sur la santé mentale, le député PS Denys Robiliard commente une hausse de près de 50% des internements sans le consentement du patient.
Par ERIC FAVEREAU
De l’aveu même du rapporteur de la mission parlementaire sur la santé mentale, le député socialiste Denys Robiliard, «c’est une hausse énorme». En cinq ans, le nombre d’hospitalisations en psychiatrie sans le consentement de la personne a augmenté de près de 50%. Ce chiffre impressionnant, inédit, a été révélé vendredi par la mission sur la santé mentale dans son pré-rapport. On peut se demander si les hôpitaux psychiatriques ne sont pas en train de redevenir des lieux fermés et de contrainte, quand on sait que jamais une telle hausse n’avait été observée en France.
Anne-Marie Pauly, une « mère à abattre »
NDLR : On trouve et lit de tout, sur les réseaux sociaux... Dès qu'on l'ouvre, qu'on proteste et qu'on s'accroche, on est « à abattre » ! « Et à 16 ans, le fis de Anne-Marie Pauly, fait 33kg. Vous trouvez ça normal ? » Ca ne me surprend pas du tout, à 15 ans, le petit-fils de Mireille Millet, également placé, « sauvé » ou caché par l'OSE France et Nanterre, ne pesait que 30kg ; « c'est pas Auschwitz », nous lançait la cour d'appel de Metz, en juin 2010 ! Anne-Marie affirme que sa fille s'est retrouvée en psychiatrie, « shootée de médicaments » ? Ca ne me surprend pas non plus. Voir également « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ».
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