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Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NDLR : A l'occasion, je vais relire des notes voire même L'omerta française.
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Ces politiques qui s'en prennent aux médias
NOUVELOBS.COM | 27.01.2010 | 14:43, extraits
Peillon vs France Télévisions, Bayrou vs TF1, Lefebvre vs AFP... Les politiques sont-ils obsédés par les médias ? Ou ont-ils trouvé le meilleur prétexte pour occuper le terrain médiatique précisément ? [...] Au petit jeu du "qui tapera le plus sur les médias", les politiques gagnent-ils à tous les coups ? Pas sûr, car le risque est tout de même de tomber dans l'excès. "Le systématisme et la caricature deviennent rapidement inopérants, comme le montre Frédéric Lefebvre et ses mises en cause de l'AFP", prévient Jean-Marie Charon. Voire de tomber dans le populisme. "Décrédibiliser médias et journalistes, qui jouent un rôle-clé dans l'animation du débat public, cela peut être dangereux", poursuit le sociologue. Au point d'occulter les vraies difficultés auxquelles se heurte la profession. "Les gens qui arrivent avec des vieilles formules et qui réclame des têtes n'aident pas à sensibiliser l'opinion aux vrais problèmes des médias", regrette Jean-Marie Charon. "Les questions de financement des médias, de l'audiovisuel public, des relations entre propriétaires et rédactions, sont des sujets délicats qui renvoient aux questions de démocratie." François Malye abonde dans le même sens. "Le vrai problème dans les médias, c'est l'autocensure car les journaux appartiennent à de grands groupes économiques, et une certaine façon de travailler avec les politiques. Mais sur ces sujets, on entend rarement ces derniers." (Anne-Sophie Hojlo - Nouvelobs.com)
Au coeur de la corruption
NDLR : Tout aussi instructif, L'omerta française, de Sophie Coignard et Alexandre Wickham, chez Albin Michel, 1999. Est-il utile de citer les rapports du SCPC ? Voir également Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public où l'on peut remarquer L'enfant proie ainsi que Le démariage. Justice et vie privée.
Voir également La préfecture de police de Paris dans le viseur de l'IGS, voir aussi quelles dérives sont du domaine du possible lorsque des psychiatres sont sollicités, etc. Attention, ne pas verser dans la paranoïa.
Au coeur de la corruption
par une ex commissaire des RG
Aux éditions 1, de Brigitte Henri, 2000
De la quatrième. Mal endémique, enraciné dans les sociétés quel que soit leur degré d'évolutions, la corruption instaure ses propres règles, en marge des lois. Elle s'infiltre dans tous les secteurs d'activité, les partis politiques, les administrations ; elle met en danger les règles démocratiques et fragilise les Etats. ...
Les OGM, une affaire très « politique »
NDLR : Bien lire « les affectifs d’assistants familiaux ont diminué », le texte a été copié tel quel sur le site Internet du Parisien. Resterait à vérifier si cette même « coquille » apparait dans l'édition papier du journal.
Hauts-de-Seine (92)
Le conseil général recrute des familles d’accueil
Le Parisien | 26.01.2009, 07h00
Départs en retraite et besoins croissants : le département doit trouver plusieurs centaines de familles d’accueil d’ici à 2016.
Aujourd'hui, cinq cents personnes accueillent des enfants en difficulté confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les départs en retraite quatre-vingt-dix en 2009 et trois cent soixante-cinq en 2016 et l’apparition de nouveaux besoins incitent le département à trouver de nouvelles places.
« Nous souhaitons recruter une centaine d’assistants familiaux par an jusqu’en 2012 et diversifier le profil des candidats pour nous adapter aux nouvelles demandes de prise en charge, explique Olivier Ogier, responsable du service d’accueil familial.
On recherche un accueil pour des mères de moins de 18 ans et leur enfant ; et pour des mineurs au croisement de la protection judiciaire de la jeunesse et de la pédopsychiatrie. »
Augmenter les effectifs
« C’est souvent la meilleure réponse que nous pouvons apporter à des enfants en souffrance », estime Philippe Juvin, vice-président du conseil général chargé de la cohésion sociale.
Le recrutement a changé. « Aujourd’hui, ce sont souvent des cadres ou fonctionnaires de l’Education nationale qui souhaitent prendre un nouveau tournant », poursuit le responsable du service d’accueil familial. Ce changement de cap n’est pas forcément simple. « C’est un travail difficile car il implique sa famille », précise Catherine Ribet-Debré, du service d’aide à l’enfance à Antony. Mais les conditions sont aujourd’hui plus intéressantes.
L’assistant familial, agrémenté à l’issue de sa formation, est rémunéré dès la signature du contrat de travail. Il touchera 500 € net par mois, même s’il n’accueille pas encore d’enfant, et 1 000 € net mensuels par enfant accueilli. Une indemnité de 12 € minimum par jour couvre les frais liés à la prise en charge. Entre 2005 et 2006, les affectifs d’assistants familiaux ont diminué de 3,44 %. Une première campagne avait permis de les stabiliser. La deuxième campagne qui s’ouvre aujourd’hui vise à les augmenter. Elle se déroulera jusqu’en avril et reprendra à l’automne.
Pour en savoir plus, consulter le site assistantfamilial/cg92.fr ou contacter le service d’aide sociale à l’enfance le plus proche de chez vous.
Les OGM, une affaire très politique
Le Figaro, 11/02/2009 | Mise à jour : 19:24
L'éditorial d'Yves Thréard du 12 février.
S'il est un sujet exemplaire de la difficulté de gouverner aujourd'hui, c'est bien celui des OGM. Depuis de nombreuses années, les scientifiques les plus avertis de notre pays affirment que les organismes génétiquement modifiés sont «bénéfiques pour la santé humaine». En vain, car la démocratie d'opinion, la vox populi, a décidé du contraire. À tel point que même Nicolas Sarkozy, toujours sabre au clair pour briser les tabous, a reculé face à la soldatesque anti-OGM en arrivant à l'Élysée. Pour combien de temps encore ?
9-2, le clan du président
9-2, le clan du président
de Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou
chez Fayard, février 2008
Présentation de l'éditeur, sur Amazon.fr. Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...
Voulons nous des enfant [maghrébins] barbares ?
NDLR : La présentation du livre, sur Internet, cet été, m'avait quelque peu étonné. De nombreux discours de nature parfois similaires ont précédé sa publication. Quelques passages décrivent des pratiques de contention. Par « traumatismes [relationnels] précoces » comprendre, par exemple, « bébé secoué » ?
Je suis étonné de constater que l'auteur pourrait faire certaines recherches et observations dans les transports en commun... Je note également que l'auteur fait l'éloge de l'avocat de l'enfant et décrie encore certaines pratiques de travailleurs sociaux à force d'exemples, de situations et vécus d'enfants tout à fait dramatiques.
Cet ouvrage, de toute une série du même auteur, chez Dunod, peut encore choquer dès son introduction.
Selon les Echos du Pas-de-Calais n° 58, octobre 2004, page 20 et suivante, Le racisme au quotidien, Hervé Flanquart, maître de conférences à l'université du Littoral, aurait affirmé que « le danger est de typifier une population avec ses éléments les plus déviants. »
Voir aussi La tyrannie des bien-pensants et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme.
Voulons-nous des enfants barbares ?
Prévenir et traiter la violence extrême
de Maurice Berger
Dunod, 8 octobre 2008
Pas de résumé sur amazon.fr... voir la présentation chez Dunod, différente de la quatrième.
La quatrième. La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent par leurs parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des traumatismes relationnels précoces.
Pour faire face à ces traumatismes, ces enfants ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de défense automatiques incluant la violence. Devenus adolescents ou adultes, beaucoup blesseront, voire même violeront ou tueront.
Leur prise en charge thérapeutique est de résultat aléatoire. Et pourtant les connaissances scientifiques qui permettraient une vraie prévention, existent. Seule la France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence fait en effet chez nous l'objet d'un déni volontaire et sans remède.
Le nombre d'enfants « barbares » qui n'ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à croître si nous ne parvenons pas à modifier notre manière de penser ce problème. Cet ouvrage veut y contribuer.
Page 107, l'éloge de l'avocat de l'enfant
Il y a plusieurs manières de regarder les mêmes faits
Violence scolaire • Un élève déprimé, pas menaçant
Libération, le 19 décembre 2005, extrait
Un tableau sombre et une vie difficile. C'est, apparemment, le résumé de l'existence du jeune homme de 18 ans qui, vendredi, a blessé de trois coups de couteau sa professeure au lycée d'Etampes. Son père, il ne l'a jamais connu, mort au Zaïre, tandis que sa mère était enceinte. Il est né en France. La mère élève seule ses enfants. «Une femme bien qui n'a jamais démissionné, il en était très proche», assure Me Christophe Gouget, l'avocat du garçon. Il y a environ deux ans, la famille traverse un sale moment, car la mère aurait été, selon nos informations, incarcérée et les enfants placés. L'épisode a laissé des séquelles. Le garçon aurait très mal supporté la séparation avec sa mère et en reste très perturbé. Déjà guère en avance dans ses études, le gamin tombe dans l'échec scolaire. La mesure d'assistance éducative sur la fratrie, ordonnée par un juge des enfants, prend pourtant fin il y a quelques mois. «Sa mère, rapporte Me Christophe Gouget, le pressait de bien travailler, le tançait vertement quand il séchait, le menaçant même pour le contraindre à étudier de le mettre à la porte s'il ne réussissait pas ses études.»
EVRY (Essonne) (AFP), le 19 décembre 2005 - L'élève qui a porté vendredi trois coups de couteau à une enseignante d'Etampes (Essonne) s'est rendu à la police samedi soir, tandis que l'époux de la victime a évoqué un climat menaçant, également dénoncé par des collègues qui exerceront leur droit de retrait à la rentrée.
PARIS (AP), le 17 janvier 2006"Nous ne disons absolument pas que Mme Montet-Toutain est une menteuse, mais il y a plusieurs manières de regarder les mêmes faits", a conclu l'inspecteur général Hussenet. "A l'évidence, chez une personne qui a subi une telle agression, il faut bien qu'elle comprenne ce qui s'est passé avant et elle l'interprète en fonction du grave accident qu'elle a eu".
PARIS (AP), le 17 janvier 2006 - L'Education nationale n'a rien à se reprocher. Cette dernière n'a pas commis de "faute caractérisée" qui aurait entraîné l'agression de l'enseignante d'un lycée professionnel d'Etampes, selon les conclusions du rapport administratif de l'Inspection générale. Ce rapport, remis mardi au ministre Gilles de Robien, estime qu'"il n'y a pas de lien" entre l'agression de Karine Montet-Toutain et "le climat de l'établissement" Louis-Blériot.
L'omerta française
L'omerta française
Sophie Coignard et Alexandre Wickham
Albin Michel, 1999
L’OSE en question : piques et polémiques
Quelle est donc la politique de l’OSE? Selon un rabbin, qui a préféré taire son identité, «l’organisme a une politique purement laïque. Elle ne prend pas en compte la dimension identitaire et religieuse des enfants car il n’y a pas de volonté de donner une tonalité plus juive à leur système». Selon lui, «les dirigeants actuels de l’association ont une vision surannée de l’OSE». Celle de l’OSE d’il y a cinquante ans… «Ils ont fait de grandes choses pendant la guerre et nous devons beaucoup les remercier, mais le passé ne justifie pas les actes du présent.»
Françoise Atlan, de Sos Nechama, monte au créneau. «Cela fait trente ans que l’on perd des enfants!»
L’OSE en question : piques et polémiques
Tribune Juive n° 9
L’Oeuvre de Secours aux Enfants est chargée du placement des enfants juifs. Ils sont de plus en plus nombreux à être hébergés au sein de familles non-juives. Et malgré l’obligation qui leur est faite de respecter la religion de l’enfant, peu le font. Les familles et les associations s’inquiètent.
Keren, onze mois, hurle d’impatience en voyant sa famille arriver. Depuis deux jours, elle ne l’a pas vue. Pour Sonia Flah, sa mère, ce sera la dernière visite de la semaine. Scène douloureuse mais assez banale dans cette pouponnière du 10e arrondissement de Paris, où la petite fille a été placée par la justice. Quelques moments de tendresse, une puéricultrice ouvre la porte et fait signe à la mère que son temps de visite est écoulé. Sonia repartira seule. Une situation qui dure depuis presque un an, depuis la prise charge de son enfant par un organisme de l’État. La famille Flah se bat pour récupérer sa fille et a bien du mal à comprendre les raisons de son placement. «Vous savez quand la machine administrative s’emballe… », déclare-t-elle, désabusée. Maigre consolation pour cette maman. Mais ce que redoute aujourd’hui Sonia Flah, c’est que sa fille soit placée dans une famille d’accueil. «Je sais que beaucoup d’enfants juifs sont placés dans des familles non-juives par l’OSE. Mais pour Keren c’est hors de question, ce serait la perdre une deuxième fois.»
Le Journal des Accidents et des Catastrophes
Le Journal des Accidents et des Catastrophes
Edité par le CERDACC (Centre Européen de Recherches sur le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes)
Accidents judiciaires,
l'Etat justement condamné pour faute lourde
Par Claude Lienhard,
professeur des Universités, directeur du Cerdacc
Extraits de l'article, un jugement et un arrêt commentés...
L'institution judiciaire, comme toute institution, peut connaitre des dysfonctionnement. Dans un état de droit il importe que les justiciables-citoyens victimes puissent obtenir une réparation symbolique et effective. Le temps de l'omerta est révolu. C'est donc un nouveau champ de recherche qui s'ouvre.
Le JAC, comme en d'autres matières, vous en rendra compte. Deux décisions ont retenu notre attention car elles ont donné gain de cause à des justiciables dont la vie a été brisée ou bouleversée par des décisions révélant a posteriori un dysfonctionnement lourd du systéme judiciaire. Il y a bien des analogies entre les deux situations.
(...) De cela, le tribunal déduit que se trouve caractérisé un fonctionnement défectueux du service public de la justice qui procède d’une faute lourde.
Par contre, le tribunal de Rennes a estimé que la faute ainsi commise avait seulement fait perdre aux époux Esnault une chance d’obtenir gain de cause, une chance que le tribunal a évalué, en fonction de l’ensemble des éléments du dossier, à 50 %.
Il est particulièrement rassurant que le système judiciaire accepte de se remettre en cause lorsque il ne remplit pas le contrat de confiance qui doit exister vis à vis des justiciables dans le cadre de l’exécution d’un service public de qualité. Il s’agit là d’une tendance forte dont on ne peut que se féliciter.
Il s’agit en plus d’une tendance lourde qui traverse l’intégralité du champ d’intervention judiciaire et nous en voulons pour preuve les avancées considérables de la commission d’indemnisation de la détention provisoire (CNIDP) qui n’hésite pas aujourd’hui à allouer des montants conséquents comme elle l’a fait récemment par une décision du 15 décembre 2000 en allouant 1,5 million de francs à un ancien administrateur judiciaire de Nanterre qui avait fait près de 6 mois de détention provisoire avant d’être innocenté.