Frontenaud : après les rumeurs, un nouveau bruit court !
Il y avait manifestement urgence à statuer, ça n'aura même pas duré de 4 à 8 jours. Après les exposés de l'ASE 71 et de Jean-Claude Rossi, le tribunal a en tous cas conclu qu'il y avait urgence... à suspendre l'exécution de l'arrêt du département, pour espérer sauver le LVA des Bruyères. « La justice désavoue le département », lisait-on ensuite en une du journal de la Saône-et-Loire. Et la maltraitance, alors, dont ce département nous parlait depuis la fin octobre ?
Les journalistes du JSL et de France 3 continuent à faire leur travail, un bon, je trouve, équilibré et parfois assez taquin maintenant envers l'ASE. « Les investigations sont en cours », on en reparle bientôt, « nous attendons à présent impatiemment un avis du parquet ! » J'en rigolerais plus si ce n'avait pas été dramatique pour les gamins déjà en difficultés et aujourd'hui aussi raflés de là bas, puis si la situation du lieu de vie de M. Rossi n'était pas depuis précaire ou économiquement très compliquée, comme c'est également expliqué dans les dernières feuilles du JSL.
L'ASE et ses divers porte voix du 71 pour les journaux ne m'avaient pas convaincu ; je ne connais maintenant que beaucoup trop bien ce genre de créatures qui allèguent, qui martellent et qu'il faut croire. Leurs conseils auraient d'ailleurs même beaucoup peiné devant le juge de Dijon, à tel point que leur argumentation n'y a pas convaincu non plus. Cuisinés dans le tribunal, « ils finissaient par bredouiller », m'a raconté Bernard Bigenwald hilare et d'autant plus assuré face à l'ASE. « Si j'étais l'autorité qui délivre les autorisations... », nous rapportait le JSL, « Je n'échafaude pas des théories et des mobiles », réagissait le juge. Dans le huis-clos du juge des enfants, juste dire et expliquer, simplement affirmer peut suffire ; au tribunal administratif et devant le public, la mayonnaise de l'ASE 71 est tombée.
Il y avait « urgence impérieuse » de boucler ce LVA, « dans l'intérêt des enfants ». Mais « 7. La matérialité des griefs de maltraitances, objets d'un classement sans suite.... ou dénoncés par voie anonyme et par une ex-épouse de M. Rossi, ne sont pas établis par les pièces produites par le département. » Même la plus récente fugue n'a pas alarmé le tribunal au vu des autres éléments brandis par l'ASE et ses conseils. Je suis déçu. Depuis la fin octobre, je faisais comme Apathie face à Mediapart, je réclamais des preuves, des faits, du concret, un minimum de précisions crédibles... il n'en existait pas, ce n'était effectivement que de l'esbroufe, des rumeurs et de la dramatisation à outrance, du vide et de la fumée épandue par l'ASE de Saône-et-Loire !
On nous prie cependant maintenant d'attendre encore la suite. Soit le jugement au fond au tribunal administratif, d'ici 7 mois voire dans deux ans et demie seulement, c'est lointain. Ainsi que les conclusions du procureur de Chalons, qui investigue avec la gendarmerie, et qui pourrait ne les rendre puis ne communiquer timidement que d'ici 4 à 5 ans.
L'ordonnance est sur Google Drive
Frontenaud : délibéré dans 4 à 8 jours
Le journal de Saône-et-Loire a publié une brève. Jean-Claude Rossi avait évidemment saisi le tribunal administratif et vient de contester la fermeture pour 6 mois de son lieu de vie. Sans surprise, le département a défendu son point de vue qui concluait à la nécessité de la mesure. Délibéré au plus tard début de semaine prochaine.
En lisant le JSL, j'ai encore appris qu'un début d'incendie avait pu être maitrisé par une éducatrice, à Mâcon, au foyer La Maisonnée. 53 jeunes ont dû y être évacués le temps d'une intervention des pompiers. « Il s'agit d'un acte volontaire d'une jeune en souffrance » a expliqué le directeur du foyer pour un petit article également.
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Le Défenseur des droits et les 30 ans de la CIDE
Depuis ce mois d'octobre, deux sujets m'embarrassaient. Virginie Hamonnais ayant sombré dans l'alcool, son fils de 9 ans avait été placé pour le « sauver ». Il a aujourd'hui 14 ans, il est désocialisé et déscolarisé depuis deux ans, j'en passe, encadré et suivi ainsi par l'ASE et un JDE du 92 (Hauts-de-Seine). Puis est tombé la brève qui nous annonçait la fermeture à l'arrache de Frontenaud par l'ASE 71 (Saône-et-Loire).
J'approfondirais ce qui suit à l'occasion. Le rapport 2019 Violences au sein des institutions publiques : les droits de l’enfant et son intérêt trop souvent négligés peut être consulté sur le site internet du Défenseur des Droits...
« Selon le Défenseur des droits, les institutions françaises sont violentes à l’égard des enfants, publie le Monde ce 18 novembre, Ce rapport s’est penché sur les institutions publiques au sens large : `'Le système éducatif, judiciaire, social, médical et médico-social organisant l’accueil, l’accompagnement et la prise en charge des enfants." Les violences sont, elles, définies sous l’angle de `'toute action ou absence d’action qui contrevient à la sécurité de l’enfant ou à son bon développement, donne prééminence aux intérêts de l’institution publique sur les intérêts de l’enfant, lui cause une souffrance physique ou psychologique inutile et/ou entrave son évolution ultérieure." »
« Les institutions publiques (les structures sociales, médico-sociales, l’école, les centres éducatifs fermés, les hôpitaux, etc.) ne placent pas assez l’enfant au cœur des décisions qui le concernent, ne le consultent pas suffisamment, ne lui expliquent pas les décisions prises. » a tweeté @Defenseurdroit y lâchant aussi « ... Commises par des adultes, elles restent trop souvent banalisées, minimisées ou considérées comme répondant à un objectif éducatif légitime. [Quant aux violences entre enfants, elles ne sont pas toujours détectées ou traitées comme il le faudrait.] »
Pour l'Express, en fin d'un de ses articles, « Le Défenseur des droits propose également de consigner dans un registre tout usage de la force à l'égard d'un enfant, ou d'améliorer les évaluations et contrôles des établissements et services prenant en charge des enfants. »
Le rapport intégral « Enfance et violence : la part des institutions publiques » https://t.co/Zn6j29Zpcu
— Défenseur des droits (@Defenseurdroits) 18 novembre 2019
Alcool après la grossesse : la campagne de Vin & Société a choqué
Le mois passé, la campagne du lobby du vin et les déclarations de Krystel Lepresle, Déléguée générale de Vin & Société, ont choqué les professionnels de la santé, peut être aussi ceux de l'ASE ? « Nous ne remplacerons jamais les professionnels de santé, ce n’est pas notre rôle. En revanche, nous sommes les mieux placés pour donner le bon mode d’emploi de notre produit. Nous avons toute une vie pour nous faire plaisir, mais pendant la grossesse, et en l’absence d’études concordantes, il est recommandé de ne pas consommer d’alcool. »
« Un bon vin peut bien attendre neuf mois, par précaution, zéro alcool pendant la grossesse », leur « campagne zéro alcool pendant la grossesse ». Après quoi, sans aucun risque, elles peuvent se précipiter à la cave ?
Le SAF (Syndrome d'Alcoolisation Foetal), quand la femme enceinte est ou fini sous la vague, imbibée, c'est moche. Mais rien que quelques verres de trop une fois l'enfant au monde, ou même un peu au cours de la grossesse, puis le signalement à la DDASS peut tomber, les conséquences seront alors également moche ; il faudrait peut-être l'expliquer à Krystel Lepresle et à Vin & Société, qu'ils l'intègrent dans leurs prochaines communications salvatrices au public.
Je découvrais cette ultime polémique sur l'alcool et ses bienfaits, ces plaisirs, en même temps que les histoires et dernières difficultés de Virginie Hammonais, elle s'est noyée puis a perdu la garde de son fils. Des histoires pas très éloignées de celle que décrit Michel Amas dans son coup de gueule n°7 d'il y a 10 jours : « je reçois ce soir un papa, qui me remet un dossier, et parallèlement, j'ai reçu la lettre de son fils de 7 ans : je me permets de vous écrire pour vous expliquer que, quand je vais chez ma maman, elle boit de l'alcool, s'il vous plait, à la place d'aller au foyer, je voudrais aller vivre chez mon père, avec ma soeur... » Santé, il en faut dans ces situations !
Aujourd’hui, alors qu'elle a remonté la pente, l'alcool est maintenant loin derrière elle, Virginie Hamonnais espère retrouver sa place de mère auprès de son fils, toujours chez ses grands-parents. Mais renouer avec lui qui a maintenant 14 ans ne s'annonce pas très simple, il y aurait blocage et même « double blocage »... un problème d'inceste, des difficultés du fait des procédures judiciaires, des problèmes de boisson, de scolarité, pas assez et pas d'aide, un placement en famille d'accueil, puis chez les grands parents, puis encore des problèmes et c'est pas fini. Alors qu'elle apparaissait dans l'espace médiatique et ayant repéré un « dossier » du TGI de Nanterre, encore un, j'ai évidemment contacté Virginie Hamonnais pour discuter avec elle de l'ASE ainsi que de justice... A suivre.
Extraits de Actualités Sociales Hebdomadaires - N° 3133 - 8 novembre 2019
Frontenaud : « on a retrouvé un rapport de 2015 qui accable ! »
Donc, ce 19 novembre 2019, Jean-Claude Rossi sera au tribunal administratif, il y contestera l’arrêt et les attendus qui ont suspendu « très temporairement » son activité professionnelle. Il a déjà dû licencier et indemniser deux de ses employés, le professeur et la comptable du LVA, mais il espère tout de même pouvoir sauver les chevaux au moins, peut-être même toute la ferme équestre, pour sa propre fille qui y perçoit et y construit son avenir.
Pour reprendre son activité auprès et avec des enfants en difficultés, ce sera nettement plus compliqué, la Saône-et-Loire ayant envoyé des informations diffamatoires à tous les services de l’ASE et de la PJJ du pays… « Ma réputation en France est morte », déclarait-il récemment pour le Journal de Saône-et-Loire, un article en double page qui n’aura pas porté plus loin que très localement. Monsieur Rossi et son entourage vont devoir se remuer encore un peu, par exemple, pour sensibiliser l'AFP et pour que le LVA puisse être réhabilité partout via cet autre canal de communication national... sans quoi ce LVA même rouvert restera pendant longtemps encore très vide. Car calomniez, calomniez, dit-on, même avec d'éventuelles prochaines décisions favorables à M. Rossi, il en restera toujours quelque chose.
L'AFP ou similaire aurait beaucoup de sens, et pas simplement pour M. Rossi. Ca va se faire semaine prochaine ? Car n'importe quel LVA, famille d'accueil ou famille du territoire pourrait être touchée et noyée exactement de la même façon : un « signalement », un bidonnage, puis plus d'enfants, et toujours la possibilité de saisir un tribunal...
Plus d'enfants tant que quelques départements ne referaient plus confiance à M. Rossi, mais alors pourquoi pas tout simplement le retour des ados dépotés ? Un retour était peut-être envisageable dans les huit jours si la mesure Administrative n'avait été qu'une sorte de départ pour un court séjour en colo, le temps pour quelques discussions et réflexions ? Impensable maintenant, car ils finiraient par parler à leur tour de la rafle, d'effets et de suites, de ce qu'ils ont vécu depuis... Compliqué également, car depuis leur déracinage, un travail de rempotage a été entrepris.
Puis dans cinq jours, les 30 ans de la CIDE... « J’ai des droits, entends-moi ! » a tweeté @Defenseurdroits et dans le lot de premières propositions et témoignages par des enfants retenus par lui, « Nous aimerions qu’il y ait plus de contre-enquêtes pour l’ASE afin que la décision prise par la justice ne soit pas basée que sur un seul droit de regard. »
« Avec les bruits qui courent, on a beau savoir... »
Le corbeau, Henri-Georges Clouzot, 1943
Pour sa part et à plusieurs reprises maintenant, ajoutant de la diffamation publique à ses courriels privés qui lui échappent, le conseil départemental de Saône-et-Loire a insisté auprès des journalistes sur « l’urgence impérieuse » de « protéger » ou de rafler les enfants du LVA les Bruyères à Frontenaud, comme cela a été fait. Avec plein de gendarmes et de travailleurs sociaux, en 30 minutes pour tout ramasser et plier, sans avoir prévenu personne et surtout sans avoir préparé quoi que ce soit avec les ados concernés et leurs référents.
A moins de les soumettre à la question en les plongeant dans une eau glacée, sinon en les lacérant de traits de plumes trempées dans du vitriol comme dans ce billet de blog, ou encore, comme le fait Bernard Bigenwald, dans son blog chez Mediapart, au risque d'y être une fois de plus « dépublié » pour les y avoir trop pris à rebrousse poils, nos autorités ne changeront plus de posture, elles ne se désavoueront jamais, en tous cas pas hors des prétoires, où suite à malentendus autour d'approximations, de coquilles, d'erreurs matérielles, voire même après étouffages divers et autres pirouettes et couacs et impasses de procédures, elles pourraient espérer s’en sortir très aisément victorieuses et confortées dans toute leur hauteur et splendeur.
Je ne vois que quelques trois situations ou conditions dans lesquelles des enfants seraient « déplacés » si brutalement, et en tous les cas, c’est affligeant pour le conseil départemental, l'ASE, les gendarmes et le parquet :
• Ce conseil départemental et le personnel installé là-bas, perchés très à l’écart des réalités contemporaines et de terrain, n’en ont que faire du qu’en dira-t-on. Ce sont eux les professionnels, les sachants et savants dont toutes allégations, répliques et arguments même des plus courts et creux feront autorité, les décideurs qui peuvent se contenter de marteler pour la presse, la télé, le public que « tout a été pesé et soupesé » sans avoir jamais à s’en expliquer mieux. « Il n'y a que l'intérêt des jeunes qui nous anime. »
Et n’imaginant pas un seul instant qu’ils allaient être surpris sur le fait puis ensuite être vertement critiqués, sans états d’âmes ni la moindre humanité (toutes réflexions faites, ce ne n’étaient là rien de plus que des enfants de la masse d’abimés que d’autres départements que la Saône-et-Loire administrent…), suite à agglomérats de rumeurs parvenues à leurs oreilles et amoncellement de montages sur leurs bureaux, vérités et certitudes qu’ils n’ont jamais cherché à faire invalider ni d’ailleurs à faire étayer mieux - « pour les vérifications qui s’imposent, nous ferons entière confiance à notre justice, à la gendarmerie nationale et au procureur de Chalons » - ces fonctionnaires territoriaux ont fait dépoter/rempoter les enfants ; voilà.
« Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », « une décision qui est liée aussi à la nature des faits qui nous ont été rapportés », leurs suffit-il d’ajouter encore pour finir de convaincre quiconque et le public malgré les quelques doigts levés souhaitant formuler remarques et questions. « A ce sujet, ce très brillant sauvetage de cinq mineurs organisé et parachevé par nos soins, la discussion est close. Là, on est dans un cas qui est assez exceptionnel, voyez avec le parquet qui va s’affairer bientôt puis qui communiquera à l’occasion. » Une aphonie temporaire, une laryngite aiguë...
• Ce conseil départemental disposait déjà d’un « rapport accablant » datant de 2015 et décrivant des « maltraitances physiques », mais auquel le parquet saisit à l’époque n’avait jamais vraiment donné suite, sauf en laissant trainer puis se perdre dans un quelconque tiroir. Rapidement par ce passé, malgré ce rapport, la Saône-et-Loire modifiait elle-même l’agrément des Bruyères en augmentant la capacité d’accueil de 5 à 7 jeunes…
« A l’époque, je leurs avais demandé avec beaucoup d’ironie qui serait les deux nouveaux que j’aurais donc le droit de maltraiter », s’en amusait et s’en amuse toujours Jean-Claude Rossi...
« Je ne comprends pas ce que dit la gendarmerie... », une vidéo #ambiance
Un billet peut être éphémère ou qui finira plus tard enfui dans ma rubrique Affaires...
« On ne fait pas les choses à la légère. Tout est pesé et soupesé. L’intervention vise non pas à maltraiter les enfants mais bien à les protéger. Il n’y a que l’intérêt des jeunes qui nous anime », déclaraient les services sociaux de Saône-et-Loire pour le journal de là bas, son édition du 25 octobre 2019. Puis ce 13 novembre, encore dans le Journal de Saône-et-Loire, ces services de l'ASE ou le conseil départemental du 71 nous rappelaient à nouveau « l'urgence impérieuse de protéger les adolescents placés dans la structure »...
Les jeunes qui ont bien connu ce LVA des Bruyères à Frontenaud ne semblent pas du tout être convaincus, ni par la gendarmerie nationale et pas d’avantage par Alice Bonnet et ses troupes. Ils réagissent à nouveau sur Facebook après la parution du 13 novembre (puis voir aussi à la suite, la vidéo de France 3 datée du 8 novembre) :
Le JSL édition de Bresse, 13 novembre 2019 |
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
Strand Lobben et autres c/Norvège : des insuffisances dans le processus
Entre 2003 et 2006, cette DDASS s'était obstinée, m'avait plagié Kutzner c/Allemagne. « Les pressions sur les parents pour s’en remettre aux services sociaux pour aboutir à une séparation de la famille sont des pratiques contraires au droit proclamé. » Tout ceci pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par la DDASS...
Plus tard, avec la contribution du juge Xavier Serrier, puis encore la cour d'appel de Versailles, et puis même avec la contribution de la cour de cassation, la DDASS me plagiait l'affaire Finaly ; avec le pasteur d'Uhrwiller dans le rôle de Mlle Brun ; préférant faire disparaitre mon ainée dans un internat plutôt que d'accepter enfin quelques évidences.
19 avril 1993 Retour sur l'affaire #INA #Histoire Affaire Finaly
Je constate que la DDASS et la justice de ce pays m'ont également plagié ou ont anticipé Strand Lobben et autres c/Norvège. Des insuffisances dans le processus, dans les enquêtes... Ou sinon, en orientant systématiquement et machinalement toutes les décisions, pour prélever et donner un enfant à un pasteur et à sa soeur, et pour autoriser ainsi une sorte d'adoption simple... A grand renforts d'expertises bidons, puis ensuite totalement obsolètes, mais restées malgré tout brandies par les magistrats. C'est mal, nous dit la CEDH, la Norvège s'est fait taper sur les doigts.
« Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme dans le chef des deux requérants, une mère et son fils. » Mon ainée avait déjà perdu sa mère, dans des conditions assez bien connues... Ca ne suffisait pas pour cette DDASS ni pour les magistrats, il fallait aussi et absolument pour eux que mon ainée soit aussi privée de son père, de sa belle-mère ainsi que de sa petite soeur !
Le communiqué de presse de la CEDH
Le coup de gueule n°7 de Me Michel Amas...
Ca me rappelle un coup de téléphone que j'ai reçu en 2005, le JDE de Nanterre venait de suspendre tous mes droits sur ma fille ainée ; et alors que personne ne pouvait déjà le savoir : « bonjour, j'appelle pour la chambre à louer ! »
Le coup de gueule n°7 de Me Michel Amas... Ca me rappelle un coup de téléphone que j'ai reçu en 2005, le JDE venait de suspendre mes droits sur ma fille ainée: "bonjour, j'appelle pour la chambre à louer!" #ASE #educspé pic.twitter.com/wZWKqOYKKy
— Bruno Kant (@bkant) October 25, 2019
C'est quoi, sinon, la différence entre des criminels et la DDASS? Les uns, c'est l'ASE ou des magistrats avec des #educspé? pic.twitter.com/yyZhZsJfML
— Bruno Kant (@bkant) October 25, 2019
Dans ces procédures, il y a les appels téléphoniques douteux. Et puis il y a les écrits qui te parviennent de la part du référent familial... "Le placement va prendre fin d'ici quelques semaines. Voulez vous héberger un peu votre fille d'ici la?" pic.twitter.com/zRjNLKHxMy
— Bruno Kant (@bkant) October 26, 2019
L'idée que le Monde s'est faite des parents d'enfants placés
On en est là. Ne pas critiquer tous ces « professionnels » de la DDASS, pas les juges ni jamais les avocats non plus, et ne surtout pas stigmatiser les enfants, dont ils s'occupent toujours très bien. Par contre, enfoncez les parents d'enfants placés, c’est très bien vu par tout le monde, par la rubrique Sciences du Monde et l'un de ses blogueurs également. « Ce sont des enfants de SDF, toxicomanes, psychopathes, détenus... ces parents à la dérive qui ne promènent pas leur poussette au parc » ; regardez autour de vous dans les couloirs du métro, vous les distinguerez rapidement.
Je suis ingénieur, j'ai jamais été au chômage ou SDF, j'ai aucun trouble psychiatrique, un casier vierge depuis toujours, un permis auto/moto et mes 12 points... et puis je sais lire. Je devrais peut-être postuler pour accueillir des enfants
Extrait de source www.lemonde.fr/blog/lavventura
On en est là. Ne pas critiquer tout ces "professionnels", ne surtout pas stigmatiser les enfants, par contre, enfoncez les parents, c’est très bien vu par tout le monde. @fiammaluzzati @lemonde_science @L_assmat #ASE #educspe pic.twitter.com/v22qORBijg
— Bruno Kant (@bkant) 24 octobre 2019
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Michel Amas : « il ne faut jamais demande d'aide aux services sociaux »
Je pense que c'est plus vaste, et qu'il faut même éviter de s'approcher trop de services publics, toujours susceptibles de vous balancer aux services sociaux. Et ne jamais demander ni espérer d'aide de la part de ces derniers, effectivement. Mais avec les #1000jours maintenant voulus par Adrien Taquet et les Macronistes, un renforcement des contrôles et de suivis, je crois qu'il sera de plus en plus difficile de les éviter, ces « professionnels »...
Par contre, si des voisins et leurs enfants vous font chier, composez le 119. Votre appel pourrait être entendu.
ACTE II DU QUINQUENNAT
➡️ Découvrez la mission d'@AdrienTaquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance suite à l'annonce d'@EmmanuelMacron sur LE CONCEPT DES 1 000 JOURS.#1000jours #Gouvernement pic.twitter.com/3gmPaSuk4U— En Marche (@enmarchefr) June 24, 2019
Le problème des juges
Sur Youtube, dans des commentaires, surgit une « chaussette ouvrière » #troll assez creuse et hostile aux discours de Me Michel Amas. « Comment cet avocat et ces quelques uns peuvent-il être à ce point dans la protestation et le dénigrement ? » Ce que cet avocat raconte ne serait que débile ; il ne s'agirait que d'un « manque de moyens ».
Laissons passer encore des années, voire des décennies. Je m'en fous. Laissons passer quelques temps encore, et puis des gens et des enfants abandonnés à ces rouages, beaucoup. Ensuite seulement, nous finirons par convenir qu'il ne s’agissait que d'un problème de juges ou de la magistratüre, d'affreux réacs et tordus d'outre tombe, qui ne faisaient que soutenir et encourager des pratiques ou usages historiques et iniques plutôt que d'autres choses et du XXIe siècle.
PS : A ceux qui voudraient m'apporter encore d'autres éclairages que ceux avancés rapidement et lapidairement par la chaussette ou cet anonyme de Youtube, oui, j'ai assez bien lu et entendu Me Amas ou le barreau de Marseilles ; ne pas railler ceux-là, les magistrats ; je n'ai pas prêté serment ni rien de tel, à aucun moment, et ça ne suivra jamais - pouah.
Ca en fera au final le problème des juges, aux affaires familiales et des enfants. Ce sont eux qui décident ou choisissent, de s'opposer ou non, d'encourager ou pas telles ou telles autres pratiques. https://t.co/YNqKyhl8He #ASE #ProtectionEnfance
— Bruno Kant (@bkant) October 21, 2019
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Noyée dans l'alcool : le TGI de Nanterre dans un bouquin
En ce moment, on discute encore de violences conjugales, et maintenant, de L'alcool, "grand absent" du Grenelle des violences conjugales... Au bout de quelques instants, j'ai repéré le bouquin de Virginie Hamonnais, paru en septembre aux éditions Max Milo. « J’ai entendu dire que pour les malades alcooliques comme moi, il n’y avait que quatre issues possibles : la prison, l’hôpital psychiatrique, la mort ou l’abstinence. Je n’ai pas connu la prison, mais le commissariat de police et la cellule de dégrisement oui ; l’hôpital psychiatrique, j’y ai été une semaine, c’était choquant ; la mort, je l’ai frôlée à plusieurs reprises. Je reviens de loin, de très très loin, mais aujourd’hui j’en suis sortie et je suis totalement abstinente. » Je découvre, que son fils alors âgé de 10 ans a été placé, de septembre 2015 à mai 2017 ; même pas deux ans ? Amazon ajoute : « Elle est célibataire et a un enfant. Elle vit à Malakoff et est en recherche d'emploi. »
Pour une simple petite dépression, fin 2003, provoquée par l'ingérence de travailleurs sociaux, du harcèlement et des pressions, sur de longs mois, mais une dépression dont je m'étais très vite rétabli sans même un passage par une case service de psychiatrie, ma fille ainée avait été placée ou raflée, de ses 10 ans jusqu'à sa majorité. Très longuement placée, dans l'intérêt de la gamine, évidemment... Je n'étais ni sans emploi ni célibataire, sans aucun trouble ni le moindre problème de santé. Le TGI De Nanterre pourrait avoir bien changé depuis 2003 à 2008 ; le placement n'y serait aujourd'hui plus que provisoire... ou des enfant intéressent bien moins que d'autres, ce serait une hypothèse à envisager également.
Edit... Après quelques tweets, j'ai appris que Virginie Hamonnais a bien pu surmonter son problème d'alcoolisme, mais que il lui reste à présent à renouer avec son fils de 14 ans, qui la rejette depuis son passage à l'ASE. Il n'y est pas resté placé, sa garde a été transférée à ses grands parents... Il s'avérerait donc plutôt que Nanterre n'a pas changé du tout.
Des parasites, et ça se démontre
C'est curieux. On me parle moins depuis 3 jours. On ne me lance même pas l'usuel « pas moi, absolument pas ! »
Par contre, depuis 2 jours, j'ai comme des aspirateurs qui parcourent encore mon site Internet...
Un parasite, on l'élimine, ou on s'en débarrasse, puis tout va mieux. C'est probablement de ce qui définit le mieux un #educspé https://t.co/KqnVSNa44C b) P. ext. Personne qui vit, prospère aux dépens d'une autre personne ou d'un groupe de personnes. https://t.co/ozG8ZZV9kJ
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2019
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Un ultime grand plan est tombé à l'eau
De nombreux « professionnels » de la DDASS vont pouvoir respirer à nouveau. Malgré l'activisme de quelques uns de ses membres, le plan du CNPE est tombé à l'eau. Ainsi, l'avis du CNPE sur les violences en institutions à paraitre en novembre a lui-même déjà pris l'eau et finira très rapidement enfuit aux archives, inexploitable, inexploité, oublié.
Ca me rappelle un « appel des 100 », en 2005, qui fût tout aussi vite reécrit, pour devenir « la solution contre la délinquance et pour le dépistage des grands criminels, dès leurs 3 ans ». A l'époque, vers 2005, dans un prolongement d'Outreau, d'Angers et Drancy, « les gens » avaient également eu l'idée de « nous épargner de nouveaux scandales » ; il est donc juste logique qu'on renonce aujourd'hui à plus de contrôles, notamment dans les foyers de la DDASS.
PARIS (AFP), jeudi 8 septembre 2005, 8h36. Ex-ministres, élus, juges pour enfants, responsables associatifs appellent le chef de l'Etat à s'engager pour améliorer la protection de l'enfance, au nom des 235.000 mineurs en danger - estimation minimale -, et pour prévenir de nouveaux scandales type Outreau ou Angers.
VDN, édition du Vendredi 07 Avril 2006. Social / Outreau : l'autre affaire. « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
« De la protection de l'enfance à la prévention de la délinquance, Deux approches des familles en difficulté », Muriel Eglin et Pascale Le Loher, dans Enfances & Psy 2007/3 (n° 36)... A partir de maintenant, et comme manifestement pas grand chose n'a changé ni ne changera jamais, par manque de volontés et car il n'y a que trop de reticences à tous les étages, avec ou après Adrien Taquet, nous allons parler davantage d'adoption d'enfants « à la façon Anglo-Saxonne », une autre approche encore des familles dites « en difficultés ». Nous referons un point en 2035.
Puis de toutes les façons, le sujet du mois de novembre, vers le 25 et autour du 20 novembre, ce sera encore une fois celui de violences faites aux femmes, de violences infligées par les hommes, ces méchants, ces si mal éduqués. Ou encore, sinon, essentiellement, celui des erreurs et des violences commises par les familles, les parents, ces saletés.
Edit... J'ai peut-être été un peu trompé par ce que j'ai vite lu chez Libé ou ce tract. Selon la communication de solidarites-sante.gouv.fr, la stratégie d'Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat, prévoit bien pour 2020-2022 : « B°) Faire des enfants protégés des enfants comme les autres ... Mesures phares : ... Pour garantir la sécurité des enfants protégés et prévenir les risques de maltraitance, élaborer d’ici 2022 un référentiel national de contrôle des lieux d’accueil de protection de l’enfance, doté de critères communs objectivant la qualité des prises en charge. » A suivre, donc, tout va bien suivre sur ce point particulier des contrôles des MECS et autres villages pour ces enfants.
Edit... Le Rapport sur l’adoption d'octobre 2019 par Monique Limon, Députée de l’Isère et Corinne Imbert, Sénatrice de la Charente-Maritime, vient d'être balancé via Twitter. Il peut être consulté ici, chez la Députée : www.monique-limon-deputee.fr/13-422-4-rapport... Adopter des enfants étrangers #adoption c'est devenu très compliqué, c'est devenu très règlementé, encadré à travers le monde, depuis longtemps. On va donc aller puiser dans le vivier que constituent les enfants de l'#ASE. C'est ingénieux. Pas plus de contrôles que hier des pratiques, ni davantage dans les lieux d'accueils de l'#ASE, lieux et « expertises » qui décrèteront les enfants adoptables ; cela articulé maintenant avec la promotion du modèle de sauvetage Anglo-Saxon. Dans les années qui suivent, si je croise des parents qui auront adopté, sans la moindre hésitation, je leurs lancerais : « il/elle est mignon.ne, il/elle a été volé.e comment ? »
https://t.co/62kp0PGwlE @CreoffM @LyesLouffok On comprend que le CNPE n'a pas été très utile. Et que son avis à paraître en novembre, sur les violences en institutions, ça finira vite aux archives aussi. pic.twitter.com/iWE56O2VcV
— Bruno Kant (@bkant) October 16, 2019
https://t.co/rCfLgIEzVX comment débloquer facilement 400 à 800 millions d'euros pour la protection de l'enfance ? @CreoffM @LyesLouffok faire la promotion des pratiques anglo-saxonnes et de l'adoption... et des économies sur le budget existant de 8 milliards d'euros
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Pour rendre les enfants adoptables, c'est facile. Il suffit de les placer à 400km des parents, ou de suspendre les DVH des parents. Après un an, les juges pourront constater l'absence des parents. pic.twitter.com/bd0fPQOYvA
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Remise du rapport sur l’adoption, avec ma collègue @3807Limon Monique, au Secrétaire d’Etat @AdrienTaquet. Deux principes nous ont guidées : l’intérêt de l’enfant et donner une famille à un enfant #Adoption #Protectionenfance pic.twitter.com/aKyAk0g0hP
— Corinne IMBERT (@imbertcorinne17) October 10, 2019
Je me marre #adoption #ASE #ProtectionEnfance pic.twitter.com/bvvzmMN8z5
— Bruno Kant (@bkant) October 17, 2019
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