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Valentin : un SDF serait recherché
Un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance • Nadine Morano, AFP, le 27/07/2008
Packs de bière et chiens à leur côté, ils zonent dans les centres-villes, interpellent le passant pour glaner quelques euros. La plupart ont une vingtaine d'années et vivent dans la rue. Aujourd'hui, en France, plusieurs dizaines de milliers de jeunes sans domicile fixe s'organisent en petits groupes pour affronter un quotidien de misère. • L'Express, Jeunes perdus sans collier, 22/07/2005
Comme l'affirmait le Figaro, la police resserre ses recherches sur la piste d'un marginal. Selon Le Dauphiné Libéré, une piste précise retient actuellement l'attention des gendarmes. Le quotidien régional rapporte que, le soir du drame, "les habitants de la petite cité HLM de Lagnieu qui longe l'avenue du Port ont été importunés jusque vers 23h par un groupe de jeunes gens très bruyants (...) Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc, avec un chien qui aboyait parce que l'un d'entre eux le frappait". Quand certains riverains sont intervenus, "le groupe a alors quitté les lieux peu après 23 heures".
Selon Le Dauphiné Libéré, le jeune d'une HLM entendu comme témoin durant plus de deux heures jeudi soir par les gendarmes "faisait partie de ce groupe". De même qu'un "jeune marginal sans domicile fixe", qui serait le maître du chien. Il serait actuellement "recherché par les enquêteurs pour vérification", n'ayant pas été revu dans les parages depuis lundi soir.
Valentin: un SDF serait recherché
Source : Dauphiné Libéré et LCI, 02/08/2008
Ain - Valentin : un SDF serait recherché
TF1-LCI, (avec agence) - le 02/08/2008 - 14h20
Dans l'attente des résultats d'analyses ADN de ceux qui ont côtoyé Valentin juste avant sa mort, les enquêteurs rechercheraient aussi un marginal vu lundi soir. Alors que l'enquête piétine, la gendarmerie nationale a lancé vendredi soir un appel à témoin.
Lybé Lyon, Société, 01/08/2008, extrait - Les gendarmes peinent pour l’instant à trouver une piste sérieuse dans l’enquête sur la mort du petit Valentin. L’enfant a été tué lundi à Lagnieu (Ain), avec une arme blanche. Une quarantaine de plaies ont été relevées sur son corps, et une empreinte ADN inconnue relevée dans certaines taches de sang qui souillaient son survêtement. Elle ne renseignera pas tout de suite les enquêteurs, car elle «ne correspond pas à une personne inscrite sur le fichier national automatisé des empreintes génétiques», soupire Jean-Paul Gandolière, procureur de la République à Bourg-en-Bresse...
HIERES-SUR-AMBY, Isère (AP), extrait - Une information judiciaire pour "homicide" va être ouverte en début de semaine afin de donner un cadre juridique plus fort et permettre la poursuite des investigations dans le cadre d'une commission rogatoire. Actuellement, la section des recherches de Lyon travaille toujours dans le cadre d'une procédure de "flagrance".
Six jours après le meurtre, les hommes de la section de recherches travaillent toujours sur plusieurs hypothèses. Selon la même source, "la principale reste l'acte d'un marginal". Grâce à des témoignages, ils ont ainsi pu établir que, dans la soirée de lundi, les habitants de la petite cité HLM qui borde l'avenue du Port à Lagnieu, là ou s'arrête le macabre jeu de piste des traces de sang laissé par l'assassin, ont été importunés jusque vers 23 heures par un groupe de jeunes gens très bruyants.
Le groupe a quitté les lieux peu après 23 heures, près d'une heure avant l'agression sauvage de l'enfant. Un jeune homme de la cité brièvement entendu jeudi soir par les gendarmes faisait partie de ce groupe. Grâce à ses indications, les enquêteurs ont pu identifier l'ensemble des "fêtards".
Vendredi soir, ils ont ainsi pu retrouver un couple parti précipitamment mardi matin vers la banlieue de Valence (Drôme). Entendus de longues heures par une équipe d'enquêteurs venus de l'Ain, ils ont été remis en liberté dans la nuit de vendredi à samedi. Leurs ADN a également été prélevé pour être confronté à celui de Lagnieu. Des vêtements appartenant au couple ont également été saisis par les gendarmes.
Cette cité HLM de la rue du Port intéresse tout particulièrement les enquêteurs. Vendredi matin, ils ont inspecté longuement toutes les cabines téléphoniques, relevant précisément les numéros d'appel pour tenter d'identifier tous les destinataires des communications passées après le meurtre. Les relais de téléphonie mobile ont également été "interrogés" par l'intermédiaire des trois opérateurs. Les techniciens de la gendarmerie espèrent identifier la présence d'un appareil "étranger" au parc local le soir du drame.