Archives pour: Septembre 2008, 25
La mère du petit Antoine placée en garde à vue
«Depuis plusieurs jours, nous nourrissons donc certains soupçons contre ces personnes et leur entourage, sans pour autant disposer de preuves susceptibles d'emporter notre conviction», confiait récemment une source proche du dossier. De surcroît, plusieurs questions taraudent les enquêteurs, qui peinent à comprendre comment des jeunes gens aussi instables qu'Alexandrine B. et Sébastien R. peuvent être impliqués dans la disparition sans avoir laissé la moindre trace. De même, on ignore encore où se trouve cet enfant que les gendarmes désespèrent désormais de retrouver vivant. «D'ici à vendredi, les gardes à vue vont être mises à profit pour exploiter les éventuelles contradictions entre les uns et les autres et faire émerger une réponse à ces diverses interrogations», espère un gendarme.
La mère du petit Antoine placée en garde à vue
lefigaro.fr, 24/09/2008
Son compagnon et six de leurs proches sont également interrogés sur la disparition du garçonnet, le 11 septembre à Issoire.
En Chine, rien ne change ?
Chine : les dirigeants ont leurs propres produits alimentaires sécurisés !
marianne2.fr, le mercredi 24 Septembre 2008...
En plein scandale du lait frelaté chinois, on découvre que le conseil des affaires d'Etat chinois avait créé en 2005 un circuit de distribution de produits alimentaires réservé aux seuls hauts fonctionnaires et autrement plus exigeant en matière de sécurité que le réseau dévolu au peuple. ...
En Chine, rien ne change
Reste une question : dans cette Chine qui sacralise l'enfant unique, au moment où éclate un scandale susceptible de toucher toutes les classes sociales et plus seulement les seuls ouvriers et villageois, le pouvoir s'en tirera-t-il cette fois à si bon compte ? La sinologue Marie Holzman le pense : « Il ne faut pas confondre les Chinois et le système. On dit régulièrement que face à l'opinion publique, le pouvoir chinois va changer. Les Chinois évoluent, mais le pouvoir chinois n'évolue pas. Je dirai que ça a changé seulement lorsque la situation aura vraiment changé. Aujourd'hui la réalité c'est que ce scandale aurait dû éclater pendant les Jeux Olympiques et qu'il a été étouffé. La vérité a été cachée. Le pouvoir central se dédouane de toute responsabilité, comme il l'a toujours fait, en écartant des responsables locaux. Les journaux d'État jouent leur rôle en dénonçant la corruption mais cette « transparence » ne vaut que tant qu'elle ne remonte pas jusqu'aux plus hautes autorités ».