Archives pour: Septembre 2008, 04
Info erronée : TF1 mise en demeure
Info erronée : TF1 mise en demeure
Source : AFP, 04/09/2008
Le groupe TF1 a été mis en demeure de respecter ses obligations en matière d'information par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), après l'annonce erronée du décès d'un enfant dans son journal télévisée du 8 août.
Selon un communiqué du CSA publié jeudi, "le Conseil a adressé à TF1 une mise en demeure de respecter l'obligation prévue pas sa convention (...) d'assurer l'honnêteté de l'information et la maîtrise de l'antenne qui implique, dans le cas où un envoyé spécial doit intervenir à l'antenne, qu'un contact ait été préalablement établi avec lui sur le contenu de l'information".
Ce communiqué a été publié à l'issue d'une audition jeudi, par le Conseil, du PDG de TF1 Nonce Paolini et du nouveau directeur de l'information du groupe Jean-Claude Dassier.
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JUSTICE
Sarcelles en colère contre M6
leparisien.fr | 04.09.2008
INFO LE PARISIEN. Le reportage diffusé mercredi soir dans le magazine d'information «66 minutes» n'est pas du tout du goût de la mairie de Sarcelles. Les caméras qui filment des scènes de violences urbaines la nuit du 14 juillet, des manques de moyens criants à la mairie, et des jeunes provoquant la police, ont exaspéré les habitants de la ville.
Le député-maire socialiste François Pupponi dénonce «une vision très partielle, voire mensongère de la réalité, donnant le sentiment qu'en banlieue, seul les délinquants ont la parole». La municipalité a saisi un avocat pour étudier les suites judiciaires possibles. Parallèlement, une pétition va être lancée et un débat public sera organisé sur le thème «Pourquoi les journalistes n'aiment-ils pas la banlieue ?». Une association a prévu une manifestation devant le siège de M6, lundi, pour réclamer un nouveau reportage «montrant une autre image de la ville»
Société
Hauts-de-Seine : le mur de la discorde détruit
leparisien.fr | 03.09.2008
INFO LE PARISIEN. Un mur gris en béton, haut de 4 mètres, séparant le quartier de la Fouilleuse du reste de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), va être partiellement détruit. C'est ce qu'a annoncé mercredi soir le maire de la ville, Patrick Ollier (UMP), accusé d'avoir voulu construire un ghetto par les habitants de la cité.
Le mur de la discorde va être remplacé par un muret de 30 cm, réhaussé d'une grille laissant entrevoir la rue.
Cette construction fait partie du chantier entrepris pour rénover le quartier.
Bové condamné à 180 jours-amende pour la destruction de maïs OGM
TOULOUSE (Reuters) - José Bové a été condamné jeudi à une peine de 180 jours-amende, d'un montant de 100 euros par jour, pour le fauchage de maïs transgénique en juin 2006 en Haute-Garonne.
Les 40 autres faucheurs volontaires qui avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse avec le leader altermondialiste lors de l'audience des 5 et 6 juin derniers ont été condamnés soit à des peines de jours-amende, soit à des peines de un à deux mois de prison avec sursis.
En outre, José Bové et ses co-prévenus devront verser collégialement plus de 52.000 euros à l'ensemble des parties civiles.
Tous étaient poursuivis pour avoir détruit dans la nuit du 30 au 31 juillet 2006 deux parcelles de maïs transgénique à Saint-Hilaire puis à Daux, dans la périphérie de Toulouse.
Le tribunal a infligé à José Bové la peine requise par le procureur de la République, Richard Bometon.
"Nous avons de nouveau assisté aujourd'hui aux retards d'une justice qui condamne la destruction d'une parcelle de maïs transgénique pourtant interdit par la loi désormais", a déploré l'un de ses avocats, Me François Roux.
Le gouvernement a interdit depuis février dernier la culture et la commercialisation en France du maïs transgénique.
Dans le cadre d'une autre affaire de destruction de maïs transgénique, l'ancien leader de la confédération paysanne et onze autres faucheurs volontaires ont été jugés jeudi dernier à Bordeaux.
Une peine de huit mois de prison ferme a été requise contre José Bové. Le tribunal correctionnel a mis son jugement en délibéré au 22 octobre.
Procès de 41 faucheurs volontaires : lourde amende pour José Bové
LEMONDE.FR avec AFP | 04.09.08 | Extrait
"Je vois difficilement comment on pourrait nous condamner pour avoir agi contre des semences que l'Etat lui-même a décidé, depuis, de ne pas autoriser", avait déclaré José Bové le 5 juin, à l'ouverture de son procès pour "destruction en réunion". Serein avant l'été, le leader altermondialiste, poursuivi avec quarante autres faucheurs volontaires, a finalement écopé, jeudi 4 septembre, d'une lourde peine pour la destruction, en juillet 2006, de plusieurs hectares de maïs transgénique à Ox et Daux, à l'ouest de Toulouse.
Croix gammées et injures racistes dans un collège d'Agde
AFP - Jeudi 4 septembre, 14h51
Croix gammées et injures racistes sur les murs d'un collège d'Agde
MONTPELLIER (AFP) - Une quarantaine de croix gammées ainsi que des injures à caractère raciste ont été taguées dans la nuit de mercredi à jeudi par un ou des inconnus sur les murs d'un collège d'Agde dans l'Hérault, a-t-on appris jeudi auprès du recteur d'académie.
Ces tags - croix gammées et injures telles que "Mort aux arabes", "Fuck islam", "W.P." (pour "White power", NDLR) et "White front" - ont été peints à la bombe dans la cour du collège René Cassin d'Agde, dans les escaliers, sur des portes et sur des murs, a indiqué à l'AFP le recteur de l'académie de Montpellier Christian Nique qui s'est rendu sur place et a décrit des croix gammées de toutes tailles, certaines de plus d'un mètre.
La LCR attaque le Crif en justice
Source : AFP
04/09/2008 | Mise à jour : 18:33 |
Reuters - Jeudi 4 septembre, 14h00
Croix gammées et injures racistes dans un collège d'Agde
TOULOUSE (Reuters) - Une quarantaine de croix gammées et des injures à caractère raciste ont été découvertes dans un collège d'Agde (Hérault), annonce le recteur d'académie.
Dans un communiqué, Christian Nique précise que des croix gammées d'environ un mètre de haut et des injures ont été inscrites à la bombe sur des murs et des portes du collège René Cassin dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Contrôleur général des prisons a constitué son équipe
PARIS (AFP) - Le nouveau Contrôleur général des lieux de privation de liberté a constitué une équipe réunissant des magistrats, policiers, médecins ou militants associatifs, qui vont entamer d'ici quelques jours leur inspection des 5.800 lieux d'enfermement français.
Le conseiller d'Etat Jean-Marie Delarue, devenu le 14 juin le premier Contrôleur général des prisons en France, autorité indépendante créée par une loi du 30 octobre 2007 et imposée par un protocole des Nations unies de 2002, a transmis jeudi au secrétariat général du gouvernement la liste de ses 27 collaborateurs.
L'UMP défend le fichier Edvige
L'UMP a répondu, aujourd'hui, à la charge de François Bayrou contre le fichier Edvige, estimant que le président du MoDem "n'hésite pas à aligner les contre-vérités".
"Pour ce qui concerne le fichier Edvige, François Bayrou n'a aucun scrupule et n'hésite pas à aligner des contre-vérités", déclare dans un communiqué le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.
"Ce fichier ne peut évidemment, comme il l'affirme, être consulté par tout le monde, mais les protections sont au contraire renforcées", ajoute-t-il.
Selon Lefebvre, Bayrou "va finir par devenir le Chevènement de la droite, toujours à côté de la plaque. Ne s'improvise pas qui veut sauveur de la Nation en danger!", ironise-t-il.
Le président du MoDem a déposé un recours devant le conseil d'Etat lundi et appelé à un "mouvement de refus républicain" contre Edvige.
L'UMP défend le fichier Edvige
Source : AFP, 04/09/2008
PARIS (AFP) - Le Conseil d'Etat devrait rendre fin décembre sa décision sur la légalité du fichier policier Edvige, contre lequel de nombreuses associations et personnalités politiques ont déposé des recours, a-t-on appris jeudi auprès de la plus haute juridiction administrative.
Nucléraire/Irradiation : l'Etat condamné
La Cour régionale des pensions militaires de Nancy a condamné l'Etat aujourd'hui en appel à payer une pension pour invalidité à André Geneix, ancien soldat irradié en 1962 lors d'un essai nucléaire souterrain dans le Sahara algérien.
Les "affections dermatologiques" et le "syndrome anxio-dépressif" dont souffre André Geneix sont "imputables à une irradiation survenue le 1er mai 1962 alors que l'intéressé se trouvait en service", a statué la cour.
Le vétéran souffrant en outre d'une maladie du canal lombaire étroit et de lombalgies, son "taux d'invalidité" atteint 40%, ce qui lui "ouvre droit à une pension pour invalidité", selon l'arrêt rendu aujourd'hui
Nucléraire/Irradiation : l'Etat condamné
Source : AFP, 04/09/2008
STRASBOURG (Reuters) - Un ancien militaire ayant participé aux essais de tirs nucléaires dans les années 60 en Algérie a obtenu devant la justice le droit à une pension d'invalidité que lui refusait l'Etat.
La Cour régionale des pensions militaires de Nancy (Meurthe-et-Moselle) dit que les affections dermatologiques et le syndrome anxio-dépressif dont souffre André Geneix, aujourd'hui âgé de 72 ans, "sont imputables à une irradiation survenue le 1er mai 1962" alors qu'il se trouvait en service.
Elle attribue à ses états de service les douleurs lombaires dont il souffre et évalue son taux d'invalidité à 40%.
De l'« affaire Tapie » à une affaire d'Etat ?
De l'"affaire Tapie" à une affaire d'Etat ?
LE MONDE | 04.09.08 | Extraits
Les députés qui ont suivi, mercredi 3 septembre, la première journée d'auditions organisées par la commission des finances de l'Assemblée nationale sur le règlement de l'affaire Bernard Tapie-Crédit lyonnais sont allés de surprise en découverte. "Ni nous n'enquêtons ni nous ne jugeons, a précisé Didier Migaud, le président (PS, de la commission. Nous voulons d'abord nous donner les moyens de comprendre." Le mémoire introductif présenté par Charles de Courson, représentant de l'Assemblée nationale au conseil d'administration de l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), comportait déjà son lot de révélations.
... Une décision de recourir à l'arbitrage alors que la Cour de cassation avait, antérieurement, rendu un arrêt favorable au CDR, compromis établi à l'avance "très favorable au groupe Tapie", selon M. de Courson, une sentence arbitrale "méconnaissant l'autorité de la chose jugée" puisque la cour d'appel et la Cour de cassation avaient nié aux mandataires liquidateurs la possibilité de demander la plus-value de la vente du groupe Adidas, le refus du CDR d'engager un recours en annulation : "Tout dans ce dossier est anormal depuis le début", s'est exclamé François Goulard (UMP, Morbihan).
"C'est une affaire extraordinaire, s'est indigné François Bayrou (MoDem, Pyrénées-Atlantiques). La mission de l'Etat est de défendre la droit et le contribuable. Dans cette affaire, il a décidé d'abandonner la force de ses positions et de s'en remettre à un arbitrage privé dont l'orientation était soigneusement indiquée à l'avance. L'Etat a décidé que le contribuable paierait à Bernard Tapie une dette dont la Cour de cassation avait jugé qu'elle n'existait pas. C'est une spoliation." "A l'évidence, nous sommes devant une affaire qu'un jour nous appellerons une affaire d'Etat", a considéré Jean-Pierre Brard (app. PCF), alors que plusieurs députés de l'UMP tentaient d'en relativiser la portée. Tandis que Jérôme Chartier (UMP, Val-d'Oise) insistait pour que soient rapidement entendus les avocats de Bernard Tapie afin d'avoir "une autre vision du dossier", Michel Bouvard (UMP, Savoie) appelait à "ne pas porter de jugement à l'emporte-pièce" et à "ne pas politiser ce dossier".
Harcellements à l'école
Nicole Catheline, psychiatre au centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers
"Le harcèlement entre enfants est plus fréquent à l'école primaire"
LE MONDE | 03.09.08 | Extraits
Vous consacrez un livre aux harcèlements entre élèves. Pourquoi s'intéresser à un sujet qui paraît vieux comme l'école ?
En tant que pédopsychiatre spécialisée dans les difficultés scolaires, j'ai vu, depuis trente ans, défiler des enfants et des jeunes à problèmes avec un passé de souffre-douleur. Ce vécu leur a laissé des séquelles et un rejet et une détestation de l'école. Trop souvent, l'institution scolaire considère, en France, le harcèlement comme ne relevant pas de ses compétences. Il existe très peu d'études dans notre pays sur cette question, contrairement aux pays anglo-saxons qui parlent de schoolbullying.
... Quelle distinction faites-vous entre harcèlement et violence ?
Le harcèlement recouvre une forme de violence particulière. Il s'applique à des actes qui induisent une relation dominant-dominé. Il peut s'agir de violences de toutes sortes - menaces physiques, verbales, humiliations, détériorations ou vols de matériel scolaire -, qui ont la caractéristique d'être répétées régulièrement sans être forcément quotidiennes.
C'est cette répétition, insidieuse, qui va poser problème. Il va falloir un certain temps pour que l'enfant et l'entourage comprennent qu'on n'est pas dans le domaine du jeu, des taquineries.
Le reportage de « Paris Match » sur les talibans fait polémique
Le reportage de "Paris Match" sur les talibans fait polémique
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.09.08 | Extrait
Les photos publiées par l'hebdomadaire Paris Match, daté du jeudi 4 septembre, montrant notamment un taliban vêtu de l'uniforme de soldats français, sont "abjectes", a réagi Joël Le Pahun, le père de l'un des dix soldats tués en Afghanistan dans une embuscade le 18 août. "Cela fait beaucoup de mal de voir ces assassins (...), de les voir parader avec les vêtements des enfants qu'ils ont tués", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP.
Vu sur parismatch.com
LIBERATION.FR : jeudi 4 septembre 2008, extraits
Le rédacteur en chef de Paris-Match Laurent Valdiguié juge «légitime» son reportage sur le commando qui a tué dix soldats français en Afghanistan, après les critiques formulées par des responsables politiques.
«Quel pays serait-on si on s’était censuré sur les propos tenus par l’adversaire? Je doute que les talibans sur leurs sites donnent la parole au patron de l’armée française ou à Nicolas Sarkozy», a-t-il souligné.
... Le responsable a rappelé que Paris-Match couvrait «tous les conflits dans la monde depuis 60 ans». «Match est allé voir (le leader palestinien Yasser, ndlr) Arafat à l’époque où il faisait sauter des avions de ligne dans le monde entier, on a fait des interviews de Saddam Hussein…», a-t-il souligné.
Des responsables politiques ont critiqué jeudi le reportage de Paris-Match, Pierre Moscovici (PS) jugeant «très gênante» l’idée de «mettre en scène les talibans, de donner de la crédibilité à leurs menaces», tandis que Daniel Cohn-Bendit (Verts) a dénoncé le «côté abject du voyeurisme» du magazine.
De son côté, le ministre de la Défense, Hervé Morin, s’est interrogé: «est-ce qu’on doit faire la promotion d’hommes qui ont compris qu’on était dans l’ère de la communication?».
Joël Le Pahun, père d’un des soldats tués, a jugé «abject» de voir ce reportage, mais a espéré que la publication de ces images allait amener «un mal pour un bien, (pour que) que les Français prennent conscience du risque que les talibans peuvent engendrer».
... Revenant sur les conditions dans lesquelles a été réalisé l’article, M. Valdiguié a expliqué que Paris-Match avait commandé à ses journalistes sur place -- Eric de Lavarène et la photographe Véronique de Viguerie -- un reportage sur les villageois, victimes civiles des combats.
«De fil en aiguille, notre équipe a compris qu’elle avait l’opportunité de remonter à un des quatre commandos qui a participé à l’attaque contre les Français», a-t-il indiqué.
«On avait des questions à poser (au chef du commando), il y a répondu. On est dans une guerre en Afghanistan, les talibans s’expriment et ces messages sont dans le journal. Les Français peuvent comprendre que ce sont les messages des talibans et non le point de vue de Paris-Match», a-t-il estimé.
La VAE peine à décoller
La validation des acquis de l'expérience (VAE), qui permet d'obtenir un diplôme grâce à des compétences accumulées "sur le tas" "peine à décoller", estime un rapport présenté jeudi, préconisant d'améliorer l'information, l'accompagnement des candidats et de simplifier la certification.
La VAE, instaurée en 2002, permet à toute personne d'obtenir un diplôme ou un titre grâce à son expérience professionnelle, qu'elle a pu acquérir grâce à une activité salariée, non salarié ou bénévole.
La VAE peine à décoller (rapport)
Source : AFP, 04/09/2008
Dominique Rossi : « Je n'ai rien à me reprocher »
Dominique Rossi : «Je n'ai rien à me reprocher»
lefigaro.fr, le 04/09/2008, extrait
L'ex-M. Sécurité corse se défend après son éviction jugée «normale» par Nicolas Sarkozy. Les nationalistes qui ont occupé la villa de Christian Clavier seront poursuivis.
L'affaire Clavier rebondit avec, pour la première fois, la réaction d'un des acteurs principaux du dossier, Dominique Rossi, coordonnateur des services de sécurité sur l'île en Corse. Dans une interview au journal Le Monde, celui-ci affirme : «J'ai fait mon boulot et je n'ai rien à me reprocher. J'ai eu deux renseignements, dont un provenant de la Direction des renseignements intérieurs à Paris, selon lesquels le rassemblement des nationalistes qui était prévu samedi matin devant la mairie de Porto-Vecchio pourrait se déplacer vers le site de Punta d'Oro et aller chez Christian Clavie», dit-il. «J'ai alerté les gendarmes de Porto-Vecchio et leur ai demandé de prendre des dispositions préventives mais de n'intervenir qu'en cas d'incidents».
Dominique Rossi souligne que si l'intrusion était manifestement illégale, elle s'est déroulée sans destruction ni vandalisme, «ce que confirment les auditions recueillies mardi dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le procureur de la République d'Ajaccio», pour violation de domicile, ajoute Le Monde.
Corse : Clavier n'a pas déposé plainte
Source : AFP
04/09/2008 | Mise à jour : 16:18 |
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Le comédien Christian Clavier "n'a pas déposé une plainte, mais se réserve le droit de le faire" après l'intrusion samedi de nationalistes dans le jardin de sa villa à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), a précisé cet après-midi la direction générale de la police nationale (DGPN).
AJACCIO (AFP) - L'ex-patron des forces de sécurité de Corse, Dominique Rossi, muté à la suite de l'occupation du jardin de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio par des nationalistes, estime jeudi que le maintien de l'ordre est un "exercice difficile et délicat" dont les résultats "peuvent être appréciés différemment".
"Le maintien de l'ordre est un exercice difficile et délicat qui consiste à intervenir au moment opportun et dont les résultats peuvent être appréciés différemment", a déclaré jeudi à l'AFP M. Rossi, quatre jours après sa mutation-sanction.
Lu en page d'accueil, sur Yahoo! : « Jeunes incultes ! »
En page d'accueil de Yahoo!, à 17h15
Réagir au blog de Philippe Barbot... Extrait :
Manque de classe
Ecrit mer, 3 sept 2008 12:21 CEST par Philippe Barbot in C'est ma tournée !
... Côté rap, NTM ou IAM, ils sont imbattables, Renaud, ils connaissent par coeur, Gainsbourg, ils voient à peu près qui c'est, Christophe Willem, ça les fait rigoler. Mais Bashung, nada, rien. Mais Bashung, nada, rien. Et moi, d'insister bêtement : mais quand même, « Gaby », « Vertiges de l'amour », « Osez Joséphine », hein, allez, quoi ? Ben non. Du coup, je n'ai rien osé demandé à propos de Jean-Louis Murat ou de Gérard Manset.
« Ça n'est pas étonnant, m'a expliqué l'un de leurs profs, ils sont nés dans les années 90, la décennie d'avant, ils ne connaissent pas. » Curieux quand même de constater qu'à l'heure de l'internet, de Myspace et du mp3, quand il suffit d'un simple clic pour avoir accès à toutes les musiques, toutes les infos, tant de « djeunes » manifestent si peu de curiosité. Mais sans doute, moi qui ai passé des décennies à fouiner dans les bacs des disquaires, à tenter de remonter les courants musicaux (Aufray chante Dylan qui chante Woody Guthrie...), ne suis-je qu'un vieux ringard monomaniaque, un rat de bibliothèques poussiéreuses et d'échopes moisies. ...
Enfant trouvé : l'énigme perdure
MARSEILLE (AFP) - L'énigme du petit Mohamed, trouvé seul en août dans une cité de Marseille, semblait résolue depuis le retour de sa mère d'Algérie mais des analyses ADN montrant qu'elle n'est pas la mère biologique de l'enfant ont fait renaître le mystère.
La jeune femme de 34 ans qui s'était présentée comme la mère du garçon de deux ans et demi, a été mise en examen mercredi, à l'issue d'une nouvelle garde à vue, pour "simulation d'enfant", un délit passible de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Désormais, les enquêteurs savent qu'elle a menti sur l'enfant à l'état civil. La jeune femme se défend en disant qu'elle l'a adopté, légalement, en Algérie peu après sa naissance en 2006 et qu'elle a déclaré être sa vraie mère par peur de le perdre.
"Le juge d'instruction aura notamment pour mission de vérifier en Algérie l'origine de l'enfant, le lieu de naissance, etc., pour déterminer s'il est bien ce que nous dit la mère", a déclaré jeudi sur la radio RMC le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, ajoutant que "toute investigation à l'étranger est toujours aléatoire".
Soupçonnée également d'aide au séjour irrégulier et de faux en écriture publique, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national.
L'affaire n'en est pas à son premier rebondissement. ...