Archives pour: Septembre 2008, 09
Un jeu vidéo où le héros est un handicapé lancé par Handicap International
PARIS (AFP) - Trouver son chemin dans un parcours semé d'embuches, assis dans un fauteuil roulant, ou encore se mettre à la place d'un handicapé mental: l'ONG Handicap International a annoncé mardi le lancement en France d'un jeu vidéo gratuit pour sensibiliser les jeunes au handicap.
Disponible en français, anglais et allemand, "Handigo the game" s'inscrit dans le cadre d'une campagne de sensibilisation plus large, destinée aux 10-14 ans et développée en partenariat avec l'Union européenne pour cinq pays: la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et le Royaume-Uni.
Le jeu vidéo étant "le média le plus prisé par les jeunes, on s'est dit que c'était un bon moyen de sensibiliser les gamins et de les mettre en situation de handicap, sans plonger dans le pathos", a expliqué à l'AFP Sophie Couturier, porte-parole de l'ONG.
Ce jeux est composé de trois mini-jeux, placés sous le signe de l'univers "manga" et correspondant à trois types de handicap: moteur, sensoriel et mental.
Dans les deux premiers cas, "le but est de se déplacer dans un milieu urbain et de retrouver la mascotte Rochongo, le seul de la bande à ne pas avoir de handicap, dans un temps imparti", raconte Cyril Gouel, réalisateur du jeu chez Ubisoft.
Ainsi "Rigoligo", une fillette aveugle, tâtonne dans le noir "avec une petite pastille de lumière autour du personnage pour que le joueur ait un minimum de repères".
"Quand elle s'approche d'objets qui émettent des sons, un halo de lumière se dévoile afin de montrer qu'un aveugle se sert de la nappe sonore urbaine pour se repérer dans l'espace", décrit M. Gouel.
Dans le cas de "Spidigo", en fauteuil roulant, il faut trouver son chemin dans un parcours semé d'embûches.
Enfin, "Memorigo", qui souffre d'un handicap mental, doit cliquer sur le bon objet parmi une liste qui défile sur le côté de l'écran, de plus en plus rapidement. "Vous serez également confrontés à des problèmes psychiques où les objets sont un peu déformés, où la perception est altérée", note M. Gouel.
Le jeu est accessible gratuitement sur le site www.handigosolidaires.com.
Edvige : le gouvernement lâche du lest
A 8 et 11 ans, ils sont menacés de fichage génétique pour vol de jouets
LEMONDE.FR | 5 mai 2007 | Extraits
Leur père est choqué. Deux frères de 8 et 11 ans pourraient se voir prélever leur ADN par la gendarmerie pour avoir volé deux tamagotchi et deux balles rebondissantes dans un hypermarché du Nord, raconte Le Parisien, samedi 5 mai. Les échantillons seraient conservés dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). (...) Comme beaucoup de Français, le père pensait que le fichage génétique était réservé aux délinquant sexuels, et aux adultes. Pour surprenant que cela puisse paraître, il n'en n'est rien, précise Le Parisien : la loi ne prévoit pas d'âge minimum, rappelle le quotidien. (...) Le père des auteurs du larcin s'opposera au fichage génétique de ses enfants, le cas échéant, malgré les lourdes sanctions prévues pour les contrevenants : jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
PARIS (Reuters) - L'Elysée a repris mardi le dossier du fichier de police Edvige créé en juillet en impulsant des modifications de cet outil qui suscite une mobilisation grandissante d'associations et de syndicats, mais aussi des réticences dans la majorité et le patronat.
A l'issue d'une réunion à l'Elysée dans la soirée, la présidence a fait savoir que le chef de l'Etat avait demandé l'ouverture par le ministère de l'Intérieur d'une "concertation qui devra être suivie de décisions pour protéger les libertés".
Nicolas Sarkozy a "rappelé que la priorité était la lutte contre la délinquance", a-t-on précisé.
Edvige : le gouvernement lâche du lest
lefigaro.fr, 09/09/2008, extraits
Les renseignements concernant l'orientation sexuelle et la santé des personnes pourraient être «évacués» du fichier.
Après avoir demandé de ne «pas caricaturer le débat», l'exécutif a tenté la carte de l'apaisement mardi.
... Mais les douze organisations du collectif «Non à Edvige» (LDH, CFDT, CGT, Aides...) ne désarment pas. «Nous continuons de demander très fermement le retrait pur et simple» du fichier, a assuré Hélène Franco, du Syndicat de la magistrature. Les associations et syndicats qui demandent la suppression du fichier ont annoncé une journée d'action le 16 octobre, jour de la Sainte-Edwige. Les protestataires disent avoir réuni plus de 130.000 signatures sur leur site. Le Conseil d'Etat examinera en décembre les recours déposés par une douzaine d'organisations pour obtenir l'annulation de la création de ce fichier et statuera avant la fin de l'année.
Edvige : Claude Guéant estime qu'« il faut mieux expliquer la réalité »
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant estime aujourd'hui qu'"il faut mieux expliquer la réalité" du fichier de renseignements Edvige, très critiqué.
"Edvige, c'est finalement la régularisation d'un fichier qui existe depuis très longtemps, puisqu'il a été créé en 1991 sous un gouvernement socialiste. Son informatisation aboutit à cette régularisation", explique Claude Guéant dans "France Soir".
"Mais il faut incontestablement mieux expliquer ce qu'est sa réalité", reconnaît le secrétaire général de l'Elysée. "De toute façon, c'est un projet qui est soumis au Conseil d'Etat. On en saura donc davantage après la décision du Conseil d'Etat".
Edvige : "mieux expliquer la réalité"
Source : AP, 09/09/2008
L'armée australienne, appelée à intervenir pour y maintenir la paix, a probablement introduit accidentellement au Timor oriental un crapaud venimeux qui décime notamment la volaille, a rapporté aujourd'hui la presse australienne.
Sans doute dissimulés dans les véhicules militaires, les crapauds ont probablement été introduits au Timor oriental avec l'armée australienne qui y est intervenue en 1999, a expliqué Simplicio Barbosa, membre de l'ONG care International, basé à Dili, capitale du Timor, cité par la chaîne Australian Broadcating Corporation (ABC).
"Nous ne savons pas comment les chasser, ni comment les détruire", a-t-il expliqué, alors que les amphibiens tuent nombre de poulets.
Le ministre australien de la Défenes Joel Fitzgibbon a ordonné une enquête, pour savoir si les crapauds ont pu passer à travers les contrôles de quarantaine.
Invasion de crapauds venimeux au Timor
Source : AFP, 09/09/2008
Un ministre portugais s'est dit « choqué » par le Financial Times
Pig-headed story leaves a sow taste in the mouth
Last Updated: 8:35pm BST 05/09/2008, www.telegraph.co.uk, excerpt
Has the normally well-behaved Financial Times joined the Daily Mirror and the Sun in their penchant for riling entire cities and countries? The Sun managed it with Liverpool. The Mirror took on the Germans with its Euro '96 headline "Achtung! Surrender".
Harsh stuff, but in terms of breadth not in the same league as the FT, which has managed to take a pop at no less than four countries at the same time - branding them "Pigs". A highbrow economic piece on Portugal, Italy, Greece and Spain earlier this week used the acronym Pigs to tell the story of the financial woes facing the countries. "Pigs in muck" ran the headline in the Pink'un on Monday. Yesterday it elicited this response in the FT's letters pages.
"The acronym coined to refer to four European Union members is derogatory and demeaning. The terms used cannot be regarded as an unfortunate game of words, nor be considered as a bad joke, because they infringe on the dignity of the aforementioned countries' citizens, politicians and business representatives."
Le ministre portugais de l'Economie Manuel Pinho s'est dit "choqué" par une tribune du quotidien britannique Financial Times (FT) traitant le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne de "Cochons" (Pigs, selon l'acronyme anglais), rapporte la presse aujourd'hui.
"En tant que Portugais j'aime mon pays, je suis choqué par une telle désignation. Je suis sincèrement offensé que l'on désigne mon pays par cette expression", a déclaré le ministre en marge d'une cérémonie lundi soir au sud du Portugal, selon l'agence portugaise Lusa.
La semaine dernière, le FT avait publié un billet dans une page d'opinion, "The Lex Column", affirmant que les pays du sud de l'Europe étaient parfois qualifiés de "Cochons" (Portugal, Italy, Greece et Spain formant l'acronyme Pigs, soit cochons). Le billet, accumulant les jeux de mots, ironisait sur leur mauvaise santé économique.
Vendredi dernier déjà, l'association espagnole des directeurs de communication avait protesté auprès du quotidien britannique contre cette tribune estimant cet acronyme "péjoratif et dépréciatif" et portant atteinte à la "dignité des citoyens, hommes politiques et hommes d'affaires de ces pays".
Un ministre portugais choqué par le FT
Source : AFP, 09/09/2008
Bébé dans un micro-ondes : perpétuité pour la mère ?
Une Américaine de 28 ans a été condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de sortie par un juge de l'Ohio (nord) pour avoir placé son bébé âgé d'un mois dans un four à micro-ondes et avoir mis en marche l'appareil.
«Aucun adjectif n'existe pour décrire cette ignoble atrocité», a déclaré la juge Mary Wisemann du tribunal du comté de Montgomery, qui a estimé que ce crime allait «au delà de toute compréhension humaine et morale», selon la presse locale.
Al'issue de plus de trois semaines de procès, China Arnold a été reconnue coupable d'avoir tué sa fille, Paris, en août 2005, en la plaçant dans le four à micro-ondes après une dispute avec son ami pour savoir s'il était le père de l'enfant.
Le jury n'avait pas réussi la semaine dernière à se mettre d'accord et s'en était remis à la juge, lui évitant la peine de mort, qu'un juge seul ne peut décider dans cet Etat.
China Arnold, qui avait plaidé non coupable, a toujours protesté de son innocence et son avocat, Jon Paul Rion, a expliqué à l'AFP avoir déposé un recours pour obtenir un nouveau procès.
Bébé dans un micro-ondes: perpétuité
Source : AFP, 09/09/2008
Tapie n'est « pas l'ami de Sarkozy »
L'ancien homme d'affaires Bernard Tapie, dont la récente victoire judiciaire devant un tribunal arbitral contre le Crédit Lyonnais a suscité la polémique, a déclaré ce matin que la "sentence n'a pas été rendue par Sarkozy" et qu'il n'était "pas l'ami" du président.
Interrogé sur RTL pour savoir s'il était "ami" avec Nicolas Sarkozy, M. Tapie, que François Bayrou (Modem) accuse d'avoir bénéficié de "protections au plus haut niveau" dans cette affaire, a répondu: "Non, malheureusement, parce que j'aurais bien aimé, mais ce n'est pas le cas".
"Mais imaginons le pire: il est mon ami. Comment peut-il intervenir sur des gens comme MM. Bredin, Mazeaud ou le premier président honoraire de la Cour d'appel de Versailles"?, a-t-il poursuivi, affirmant que "la sentence (arbitrale, ndlr) n'a pas été rendue par Sarkozy".
Le tribunal arbitral, qui a condamné le 7 juillet le Consortium de réalisation, l'organisme public chargé de gérer le passif du Crédit Lyonnais, à verser aux liquidateurs du groupe Tapie une indemnité record de 285 millions d'euros, était formé de trois personnalités: Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat, et Pierre Estoup, magistrat.
Le président du MoDem François Bayrou a plusieurs fois dénoncé les "protections au plus haut niveau" et le "traitement de faveur" de l'Elysée dont M. Tapie aurait bénéficié, selon lui, dans ce dossier.
Tapie n'est "pas l'ami de Sarkozy"
Source : AFP, 09/09/2008