« Un maire alsacien envoie un Allemand électro-sensible à l'asile | Une journée « inoubliable » avant le retour à la réalité » |
Après les Tickets-Restaurant, les Tickets-Psy !
NDLR : On a encore touché le fond.
Réactions : Sarkozy pressé de "changer le monde" avec Obama
Créé le 20/01/09 - Dernière mise à jour le 21/01/09 à 19h08 - Europe 1
En déplacement en Seine-et-Marne mardi, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu’il avait "hâte" que Barack Obama se mette au travail après son investiture pour "changer le monde avec lui". François Fillon, qui n’a pas fait non plus le déplacement à Washington, a lui précisé que la France attendait du nouveau président des Etats-Unis qu’il relance notamment l'économie américaine et qu'il suive une politique plus multilatérale que George W. Bush. Tout en estimant qu'il serait "naïf d'attendre" des Etats-Unis "le salut" de la France.
Pour Sarkozy, il n'y a «pas d'alternative» à sa politique
Le Figaro, 21/01/2009 | Mise à jour : 00:30, extrait
Défendant, mardi, à Provins (Seine-et-Marne), la réforme de la carte militaire, le président a pourfendu les «conservatismes».
Nicolas Sarkozy a-t-il prononcé la petite phrase de trop ? À Provins, dans le fief du chiraquien Christian Jacob, le président a mis les pieds dans le plat en dénonçant les «conservatismes» et tous ceux qui s'opposent à ses réformes. «Dès que je veux changer quelque chose, toutes les forces du conservatisme se mobilisent pour l'empêcher. J'étais préparé à ça, j'écoute mais je ne tiens pas compte», a-t-il lâché emporté par ce qui ressemble à un excès de confiance.
Voilà une petite phrase qui ne devrait pas passer inaperçue à moins de dix jours de la journée de mobilisation syndicale. Cela ressemble un peu à celle qu'avait lancée le chef de l'État, en février 2008, après le vote du service minimum : «Désormais quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit !» La provocation avait suscité un tollé. Même le jour de l'investiture de Barack Obama, Nicolas Sarkozy n'a pas voulu se faire oublier.
[...] «Le monde change, la France ne peut pas rester immobile», a-t-il insisté. Énumérant ses réformes, il a promis de les poursuivre tout en alignant ses premiers résultats. La réforme de l'audiovisuel ? «Tout le monde est content maintenant. On se demande qui a eu l'idée.» Les radars ? «Je l'ai fait deux ans et demi avant l'élection présidentielle et on a quasiment divisé par deux le nombre de morts sur les routes», s'est-il réjoui, en oubliant de rappeler que cette politique fut initiée par Jacques Chirac. La réforme de la justice ? Elle fait «un peu petit débat». Mais «y a-t-il une personne qui pense que ça va tellement bien qu'il ne faut rien changer ?» Déterminé et très sûr de lui, Sarkozy a promis de ne changer ni de rythme ni de méthode : «On peut se tromper mais il n'y a pas de stratégie alternative», a-t-il conclu alors que le PS vient de déposer une motion de censure à l'Assemblée.
Après les Tickets-Restaurant, les Tickets-Psy !
Créé le 21/01/09 - Dernière mise à jour à 20h01 - Europe 1
Sur un modèle semblable au Ticket-Restaurant ou aux chèques vacances, le Ticket-Psy a été créé à l’automne et certaines entreprises y ont déjà recours, notamment dans le secteur de la finance. Un carnet, donné par le médecin du travail qui garantit l’anonymat, donne droit à dix séances entièrement remboursées chez un psychologue ou un psychiatre. Les spécialistes mettent cependant en garde contre le risque que les entreprises se donnent ainsi simplement bonne conscience.
Le dispositif a trouvé preneur notamment dans le secteur de la finance… Sur un modèle semblable au Ticket-Restaurant ou aux chèques vacances, le Ticket-Psy a été créé à l’automne par le cabinet ASP Entreprises spécialisé dans les problématiques de stress au travail. Le carnet de Ticket-Psy est en fait donné au salarié par le médecin du travail qui garantit l’anonymat.
Il donne droit à dix séances entièrement remboursées chez un psychologue ou un psychiatre conventionné pour l’occasion. Du côté de l’entreprise, chaque ticket vaut 100 euros.
Une dépense contre laquelle les spécialistes mettent cependant en garde. Le risque : que les entreprises utilisent le Ticket-Psy pour se donner ainsi bonne conscience, sans chercher les sources de la souffrance. Dans le secteur de la finance par exemple, un tiers des salariés se plaignent d’un niveau de stress trop important.
Obama inspiré par Royal : "'de l'humour"
AFP, 21/01/2009 | Mise à jour : 19:43
Ségolène Royal a affirmé aujourd'hui qu'elle faisait de l'humour quand elle a dit à des journalistes que Barack Obama s'était "inspiré" de sa campagne électorale en 2007, soulignant que "c'est sans doute nous qui aurons à nous inspirer" de lui.
Plusieurs médias ont relaté mardi que Mme Royal avait affirmé, depuis Washington, avoir "inspiré" Obama et que ses équipes avaient "copié" la campagne électorale de l'ex-candidate à la présidentielle, notamment sur internet.
"Pas d'états d'âme sur la stratégie"
AP, 20/01/2009 | Mise à jour : 13:17
"Sur la ligne, sur la stratégie, sur la volonté d'aller de l'avant, on n'a pas d'états d'âme, parce qu'il n'y a pas d'autre stratégie", a affirmé aujourd'hui Nicolas Sarkozy en défendant sa volonté de réformer malgré la crise.
"On est fidèle à ce qu'on est en allant de l'avant", a martelé le chef de l'Etat lors d'un déplacement en Seine-et-Marne. "On peut se tromper", mais "il n'y a pas de stratégie alternative".
"En plus, je dois le faire en maintenant la cohésion sociale", a-t-il ajouté. "C'est très difficile. C'est pour ça que je verrai les banquiers cet après-midi. J'ai deux ou trois choses à leur dire". Nicolas Sarkozy a plaidé pour "le souci de la justice et de l'équilibre, mais pas l'équilibre par le nivellement".
20/01/2009 15:11, La Croix, extrait
Les « tisserands » encouragés à l’audace sur Internet
150 responsables de sites catholiques se sont retrouvés les 17 et 18 janvier à Paris pour échanger sur « les nouvelles frontières d’Internet »
Entré dans le monde d’Internet avec quelques rudiments, Laurent Jarneau sera bientôt reporter d’images pour le nouveau pôle multimédia du site des sanctuaires de Lourdes. Images de la visite du pape ou d’Ingrid Betancourt à l’appui, il tente de convaincre son auditoire que la vidéo sur le Web est à la portée de tous…
Comme lui, plusieurs animateurs de sites catholiques se sont relayés les 17 et 18 janvier au siège de la Conférence des évêques de France (CEF), à Paris, pour partager leur expérience de la Toile avec les responsables des sites affiliés au « nom de domaine » de la CEF.
Face aux enjeux des « nouvelles frontières d’Internet » (les réseaux sociaux, les blogs, les sites de partage de vidéos) les 150 « tisserands » (webmasters catholiques) ont été encouragés à faire preuve d’audace. « Faut-il ou non être présents sur YouTube et Dailymotion ? » se sont notamment interrogés les participants – laïcs, prêtres, religieuses, engagés dans des paroisses, diocèses ou congrégations, férus du Web ou néophytes…