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Le recadrage de Sarkozy : « quand on n’est pas content, on s’en va »
Le recadrage de Sarkozy, les supérettes qui bradent les aliments et le retour du petit Nicolas
France Info - 5 mars 2009, extrait
Mise au point, recadrage et contestation...
La mise au point d’abord, elle est signée Nicolas Sarkozy, hier en conseil des ministres... L’histoire est racontée par Bruno Jeudy, dans le Figaro... Le chef de l’Etat a tapé du poing sur la table, agassé par la passe d’armes entre Nadine Morano et Christine Boutin, sur le futur statut du beau-parent... Le président a sorti une phrase qui ressemble un peu à celle de Jean-Pierre Chevènement, en son temps : quand on n’est pas content, on s’en va... Il n’a cité aucun nom, mais tout le monde a compris qui était visé... En tous les cas Christine Boutin assure dans les colonnes du Figaro qu’elle ne se sent pas concernée et qu’elle n’a pas l’intention de démissionner...
Le recadrage à présent...
Il est signé du même Nicolas Sarkozy, qui parait-il, en a assez d’entendre chaque matin à la radio des mauvaises nouvelles... Heureusement, il n’a cité personne... Selon le Figaro, le chef de l’Etat réclame une opération coordonnée de communication... Il demande à ses ministres de prendre leurs plumes... Surveillez vos boites aux lettres si vous faites partie des 4 millions de Français concernés par la suppression des prochains tiers provisionnels ou par la prime de 150 euros, vous allez recevoir une lettre du ministre... Plus généralement, l’équipe de l’Elysée plancherait sur un plan média, destiné à rebooster le gouvernement, défaillant sur le plan de la communication...