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Les pertes d'UBS plus fortes que prévu
Les pertes d'UBS plus fortes que prévu
LEMONDE.FR avec AFP | 11.03.09 | 08h43 • Mis à jour le 11.03.09 | 08h47, extrait
La première banque suisse, UBS, annonce, mercredi 11 mars, avoir révisé fortement sa perte nette en 2008 à 20,9 milliards de francs suisses (environ 14,2 milliards d'euros), en raison de coûts supplémentaires générés par ses démêlés judiciaires aux Etats-Unis et ses actifs toxiques transférés à la banque centrale. Le numéro un mondial de la gestion de fortune avait annoncé mardi une perte nette de 19,7 milliards de francs suisses (12,9 milliards d'euros), auxquels sont venus s'ajouter 1,19 milliard de coûts supplémentaires.
L'Académie nationale de médecine hostile à la pratique des mères porteuses
LE MONDE | 11.03.09 | 09h57 • Mis à jour le 11.03.09 | 10h23, extrait
Alors que les Etats généraux de bioéthique viennent de s'ouvrir, l'Académie nationale de médecine a rendu, mardi 10 mars, un avis hostile à la pratique des mères porteuses. "Au titre de sa mission médicale, l'Académie ne peut être favorable à la gestation pour autrui", souligne-t-elle, avant de "mettre en garde" contre les "complications" qu'entraînerait la légalisation de ces pratiques.
Pour l'Académie, qui avait désigné en son sein, il y a un an et demi, un groupe de travail sur les mères porteuses, la rupture entre la grossesse et la filiation "remet fondamentalement en cause le statut légal, anthropologique et social de la maternité", ce qui suscite de "légitimes réserves éthiques". La gestation pour autrui engage en outre la gestatrice "dans un parcours qui n'est pas sans risque", souligne l'Académie.
Le FMI demande 25 milliards de dollars pour limiter les dégâts de la crise en Afrique
LE MONDE | 11.03.09 | 08h33 • Mis à jour le 11.03.09 | 08h39, extrait
Dar-es-Salaam (Tanzanie), envoyé spécial
"Alors que la communauté internationale trouve des centaines de milliards de dollars pour résoudre la crise, je ne peux admettre notre incapacité à mobiliser des centaines de millions pour les pays à bas revenus", s'est indigné Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), mardi 10 mars, à l'ouverture de la conférence organisée à Dar-es-Salaam (Tanzanie) pour étudier les "nouveaux défis et nouveaux partenariats pour la croissance en Afrique".
Ce que le numéro de l'institution internationale appelle désormais "la Grande Récession" est en train de fondre sur les pays pauvres après avoir balayé les pays industrialisés, puis les pays émergents. Pour la première fois depuis soixante ans, la croissance mondiale sera négative cette année et l'Afrique, qui a réalisé un +5,4 % fort honorable en 2008, ne devrait plus afficher qu'un progrès de +3 % en 2009.