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Aux assises : « j'ai donné beaucoup d'éléments à la police »
NDLR : Voir aussi L'avocat, le juge et la déontologie. J'avais moi même donné et communiqué beaucoup d'éléments aux travailleurs sociaux, à la police ainsi qu'aux juges de mon secteur, à certains ministères et « autorités » diverses aussi. Réponses d'alors : « la justice est saisie ». Réponse récente des juges de mon secteur : « oubliez, brûlez vos dossiers, changez de discours », « faites vous mieux conseiller ». Voir également La balance extérieure du commerce. Les feuilles que je ramasse ces derniers temps sont des plus éclairantes ; j'attends maintenant de découvrir le contenu du Canard de la semaine, il remet le couvert.
Le Parisien du 19 mai
Société
Plus d’un Français sur deux redoute la maison de retraite
Le Parisien | 20.05.2009, 07h00, extrait
L’image des maisons de retraite ne cesse de se dégrader. Selon un sondage exclusif, seuls 39 % des Français ont confiance dans ces établissements. De nouvelles solutions arrivent…
On a beau y installer des consoles de jeux, y promouvoir la bientraitance et y tourner de touchants documentaires sur « l’amour au grand âge », la sauce ne prend pas. L’image des maisons de retraite, en France, continue de se détériorer. Pis, selon le 5e baromètre TNS Sofres, « Les Français et le grand âge », présenté ce matin par la Fédération hospitalière de France et dont nous publions en exclusivité les principaux résultats, 39 % seulement des personnes sondées conservent leur confiance aux établissements pour personnes âgées dépendantes.
Elles étaient encore 53 % il y a cinq ans, pourtant juste après la canicule.
Que s’est-il passé pour que l’opinion bascule ainsi dans la défiance ? Des émissions en caméra cachée, telles que « les Infiltrés », diffusée le 22 octobre dernier, sont passées par là… Mais pas seulement. Après la prise de conscience horrifiée de la réalité du « grand âge », le temps de la réaction semble venu chez beaucoup de Français. Pour ceux qui sont encore épargnés, c’est « jamais je ne finirai mes jours comme ça ». Pour les autres deux Français sur trois ont un proche dépendant , c’est le poing sur la table. L’exigence d’une meilleure prise en charge, plus respectueuse, moins onéreuse.
Société
D’autres solutions se développent
Le Parisien | 20.05.2009, 07h00, extrait
Cohabiter sans se gêner. Prendre chez soi son parent âgé ne sera probablement jamais facile à Paris, faute de place, mais ailleurs, cela peut redevenir une solution. A condition de l’organiser et de le combiner avec des accueils de jour en institution (pour souffler). La secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, a annoncé un crédit d’impôts pour financer les travaux de transformation d’une pièce de sa maison en studio indépendant adapté. Certains offices HLM (Batigère en Lorraine) repensent aussi leurs immeubles pour favoriser cohabitation intergénérationnelle et échanges. On commence à voir des personnes âgées se regrouper d’elles-mêmes, entre amis, comme les Babayagas à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Vieillir en Tunisie. C’est très nouveau mais l’idée est là : pourquoi finir ses jours enfermé sous la pluie alors qu’on peut se faire bichonner au soleil pour pas cher ? Sont ainsi en train de naître, en Tunisie ou au Maroc, des hôtels médicalisés prêts à accueillir toute l’année des seniors un peu fatigués. « On vise une population qui peut encore prendre l’avion, des pionniers qui n’ont pas trop d’attaches en France », explique le docteur Jean-Pierre Delestang, qui vient d’ouvrir le premier « resort » médical à Hammamet, dans l’aile d’un grand hôtel. « Il y a la plus-value du cadre, du soleil, du service hôtelier, avec un modèle de soin à la française. » Gériatres ou dentistes formés en France, l’hôpital de Tunis pas loin en cas de pépin, massages et thalasso comme spécialité locale… Et ça ne coûte « que » 1 380 € par mois, 1 710 € si la personne est dépendante.