« « Gang des barbares », par Gilles Antonowicz et Françoise Cotta | Halimi : Morin ne comprend pas » |
Mexico réaffirme que Florence Cassez doit purger sa peine au Mexique
Publié le 11/07/2009 à 16:18 - Modifié le 11/07/2009 à 17:12 - Le Point.fr, extrait
FIN DE NON RECEVOIR DE CALDERON
Mexico réaffirme que Florence Cassez doit purger sa peine au Mexique
Le président mexicain Felipe Calderon a réaffirmé vendredi que la Française Florence Cassez devrait purger au Mexique sa peine de 60 ans pour enlèvement, rejetant une nouvelle demande de transfert de son homologue français Nicolas Sarkozy. "Les conditions nécessaires pour consentir au transfert de madame Cassez en France, pour qu'elle termine de purger la peine imposée par les tribunaux mexicains, ne sont pas réunies", déclare le président dans un communiqué diffusé vendredi soir par le ministère mexicain des Affaires étrangères. Mexico estime que le système français des remises de peine ne permet pas de garantir que Florence Cassez purgera "intégralement" sa peine "dans les termes fixés par les tribunaux mexicains". La loi mexicaine ne prévoit pas pour sa part de réduction de peine. Jeudi, M. Calderon avait discuté de cette affaire avec M. Sarkozy lors d'un entretien bilatéral, en marge du sommet du G8 à L'Aquila en Italie. "Je souhaite que Florence Cassez effectue sa peine de prison en France (...) La France demande l'application d'une convention internationale au terme de laquelle cette jeune femme soit transférée dans une prison de son pays ", avait déclaré M. Sarkozy à l'issue de cette entrevue.
Le président tchadien veut l'argent dû par l'Arche de Zoé
Par Reuters, publié le 13/07/2009 à 19:42, extrait
PARIS - Le président tchadien Idriss Déby réclame à nouveau à l'Etat français les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts dus par les six membres de l'ONG Arche de Zoé, condamnés pour enlèvement d'enfants en 2007. Mais le Quai d'Orsay lui a répondu lundi que la France ne s'estimait pas concernée par cette facture qui ne vise que les auteurs des crimes en question. Idriss Déby a déclaré au magazine Jeune Afrique que les sommes n'avaient pas été versées et a assuré que Nicolas Sarkozy lui avait garanti que la France contribuerait à l'indemnisation. "Je continue jusqu'ici à croire que Nicolas Sarkozy fera ce qu'il a dit. Je ne peux penser un seul instant qu'un chef d'Etat qui a donné sa parole puisse se dédire", dit-il. Le ministère français des Affaires étrangères lui a apporté une fin de non recevoir. "La dette civile reste due par les membres de l'Arche de Zoé, condamnés par la justice tchadienne. L'Etat français ne saurait se substituer aux intéressés pour le règlement de cette dette", a dit un porte-parole lors d'un point de presse.