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Hadopi : points godwin pour le SNEP
NDRL : Ma réponse de « voleur à la petite semaine » au SNEP est là. Hier soir, j'étais ennuyé, je voulais faire la promo d'une artiste, d'un son, mais je n'ai pas pu télécharger un CD ou du RAW... Je ne voulais pas attendre le single. J'ai donc du me rabattre sur un mp3 de merde. Ca fait quand même 4,07 euro de différence, où vont-ils ?
Hadopi : 100 points godwin pour le SNEP
Des excuses s'imposent Nouveau
Un communiqué de Que Choisir, extrait
Christophe Lameignère, Président du SNEP*(2) , a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des « collabos » en puissance du régime nazi. Les membres de la plateforme Création Public et Internet demandent au SNEP des excuses publiques.
La loi Hadopi est la source de nombreux débats et de controverses. Il est naturel que les opinions tant sur le fond de la loi que sur les effets réels du téléchargement sur l'industrie de la musique divergent. Que chacun puisse exprimer ses positions est un pré-requis pour que s'établisse l'exercice démocratique.
Cependant, tout ne peut pas être dit et lorsque Christophe Lameignère, Président du SNEP*(3) , affirme dans la presse au sujet de ceux qui s'opposent à la loi Hadopi que : "Ces gens-là, ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !", il ne s'agit plus de débat mais d'un très grave dérapage.
Au-delà de l'invective, le SNEP néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent. Au contraire, les études réalisées par des institutions sérieuses et indépendantes, montrent que ceux qui téléchargent sont aussi ceux qui consomment le plus de biens et services culturels. Par conséquent, en les combattant et en les insultant, comme ils le font, ils s'attaquent à leurs clients, le public, qui pourrait très bien commencer à trouver cela intolérable !
Loi Hadopi : le président du SNEP créé la polémique
En comparant les anti-loi Hadopi à des personnes qui "auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre", Christophe Lameignère, le président du SNEP, s'attire la colère de l'UFC-Que Choisir.
Publié sur IT Réseaux et Telecom, le 11 septembre 2009 à 18:20, extrait
Dans un entretien vidéo accordé au NouvelObs.com, Christophe Lameignère qualifie les anti-loi Hadopi de “voleurs à la petite semaine”, qui font preuve d’une “attitude totalitaire” alors qu’ils n’ont jamais rien créé, contrairement aux artistes victimes de la baisse des ventes de musique et du piratage. “Ils ne proposent que des solutions à l’emporte-pièce”, en restant “planqués derrière leur ordinateur”.
Si chacun a le droit de faire part de ses opinions, les propose du président du SNEP ont fini par déraper, lors d’une conférence tenu devant la presse le 10 septembre dernier. “Ces gens-là [les anti-Hadopi et les pirates, ndlr], ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre”, rapporte le quotidien Metro. Des propos malheureux et une comparaison choquante qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions.
Ainsi, l’UFC-Que Choisir demande instamment au SNEP de présenter “des excuses publiques” pour ce “dérapage”. L’association de consommateurs s’exprime au nom de la plate-forme Création Public et Internet, dont elle est membre, avec le SAMUP (Union de Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique, de la Danse et de l’ Art Dramatique de France), la Quadrature du Cercle, un collectif de citoyens français, l’ISOC France et Pour le Cinéma, la plate-forme fondée par le rédacteur de la Lettre aux spectateurs citoyens, signée par près des réalisateurs, producteurs et acteurs qui se sont élevés contre l’Hadopi.
En outre, l’UFC-Que Choisir explique que, contrairement aux idées reçues et à ce pense le SNEP, les internautes qui téléchargent illégalement des contenus (musique, séries ou films) seraient aussi “ceux qui consomment le plus de biens et services culturels“.