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La CNIL s’inquiète du « cyber-lynchage » sur Internet
NDLR : Ca ne concerne peut-être que les enseignants et les élèves qui insultent les profs, l'Education Nationale ? Par curiosité et alors que j'ai déjà ou encore l'intention de reécrire au proc' près les prétoires de Nanterre, très prochainement, je vais téléphoner à la CNIL et essayer d'en discuter. Voir également Tiens, voilà que ressurgit ce Maxi. Voir aussi, entre autres, Nos vies sur Internet, à perpète, ou encore A live on Facebook, une fiction.
La Cnil met en garde contre le lynchage sur Internet
Par Alexandra Guillet,
le 10 novembre 2010 à 18h17, mis à jour le 10 novembre 2010 à 19:34, TF1/LCI, extraits
Interview - Des élèves qui insultent des profs ou qui se conspuent entre eux sur la toile : la Commission nationale de l'informatique et des libertés s'inquiète d'une augmentation des cas de lynchage sur le net et incite les victimes à porter plainte sur son site. En quelques mois la CNIL a constaté une augmentation importante du nombre d'appels et de plaintes auprès de ses services concernant des problèmes de harcèlement sur internet. Elle lance un message d'alerte sur son site pour inciter les victimes à porter plainte pour endiguer le phénomène. [...] Car il faut savoir que si vous insultez ou diffamez quelqu'un, c'est un délit pénalement répréhensible, y compris sur le net. La victime de harcèlement moral peut donc porter plainte auprès de la CNIL, par écrit ou directement via notre site internet. Et elle peut en parallèle porter plainte au pénal auprès du procureur de la République dont elle dépend.
La CNIL s’inquiète du « cyber-lynchage » sur Internet
Publié le Friday, November 12, 2010
par Emilien Ercolani, rmaticien.com
Le « cyberbullying » est le nouveau phénomène, qui pourrait se traduire par « cyber-lynchage » ou « cyber-harcèlement ». La CNIL s’inquiète de ce phénomène, qui a déjà fait une victime outre-Atlantique.
Désormais, le harcèlement a dépassé les cours de récréation. Il squatte sur le web, sous une nouvelle forme plus « moderne », baptisée en anglais « cyberbullying ». En guise de prévention, la CNIL a lancé une campagne à destination des enseignants et des élèves, pour les inciter à protéger leur vie privée sur Internet, et se prémunir de tous risques.
Le harcèlement sur le web consiste à lyncher une personne, sur messagerie instantanée, réseaux sociaux, blogs et autres outils communs du même genre. On parle aussi de diffusion de fausses rumeurs, voire des insultes par mail et SMS. Le tout, couplé la plupart du temps à un lynchage physique, à l’école, etc. La CNIL a déjà reçu environ 30 plaintes en environ 6 mois. Un quart des plaintes viennent de professeurs, mais la Commission indique aussi des cas de « couples qui se séparent et où l'un insulte ou diffame l'ex-conjoint », ou encore « des vengeances entre élèves ou étudiants ».
Le secrétaire général de la Cnil, Yann Padova, souligne aussi que « nous avons reçu de nombreux appels, certaines personnes préférant ne pas saisir la Cnil officiellement de peur d'envenimer les choses ».
Les conséquences des actes
Phoebe Prince avait 15 ans lorsqu’elle s’est suicidée. Cette jeune irlandaise s’était s’installée avec sa famille dans une ville du Massachusetts. Après des mois de « cyberbullying », elle s’est donnée la mort le 14 janvier 2010. L’histoire est en tout cas assez morbide, et il faut bien noter que les étudiants impliqués dans cette histoire font face à de sérieuses accusations criminelles.
La CNIL souligne aussi que ce phénomène ne touche pas uniquement les adolescents. Il peut également concerner les adultes, dans le monde du travail notamment.
Pour les personnes victimes de ce genre de pratiques honteuses, plusieurs recommandations sont à suivre : bloquer les personnes concernées, copier les messages, alerter les administrateurs du site concerné, et signaler le cas à la CNIL par exemple.
En France, les victimes doivent porter plainte, pour harcèlement moral, diffamation, insulte ou usurpation d'identité. La CNIL invite les victimes à se faire connaître pour les aider à effacer les traces et les encourage à porter plainte auprès du procureur de la République, précise le site 20minutes. Notons que le droit à l’oubli sur le web est à l’étude à Bruxelles.