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« Mademoiselle Dati », Alexandre A., et les courriels salaces
NDLR : Il aurait donc pu suffir de harceller Dati pour être défendu, « gracieusement » même, y compris par un article dans le Monde... J'ai été idiot fin 2008, je lui ai fait parvenir des chaussettes, une boite de six, pour sa fille Zohra. J'ai été débile, je réclamais un contrôle, depuis des années, or il suffisait manifestement de demander une « inflation ».
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"Mademoiselle Dati", Alexandre A., et les courriels salaces
LEMONDE pour Le Monde.fr | 27.11.10 | 08h42, extraits
Lors de sa garde à vue de 29 heures, du 21 au 22 octobre, Alexandre A. a critiqué une "justice à deux vitesses", plus diligente pour les puissants quand ses propres plaintes pour dégradation de véhicule et violences de la part d'un voisin – dont le parquet n'a pas trouvé trace – sont restées sans suite. Conscient du trouble causé à Mme Dati, il a précisé qu'il aurait quand même trouvé "très drôle" de recevoir une fellation avec la première dame de France pour témoin. Sa logorrhée a interpellé les policiers et un examen psychiatrique – sans valeur d'expertise – a été diligentée. Le rapport, livré le 22 septembre en fin de matinée par le médecin de l'unité psychiatrique du CH de Valence l'ayant effectué, recommandait "un suivi au long cours". Alexandre A. lui avait expliqué avoir physiquement agressé sa mère. Le médecin précisait que le gardé-à-vue pouvait être à nouveau conduit à des actes "excessifs". Un autre psychiatre rencontré ensuite deux fois par Alexandre A., dans le cadre de son contrôle judiciaire a, de son côté, recommandé dans un courrier daté du 9 novembre "une expertise psychiatrique et une obligation de soins".
SEPT AVOCATS POUR LA DÉFENSE
Le 3 décembre, le parquet pourrait donc réclamer ladite expertise afin de prendre des réquisitions adéquates, renvoyant ainsi le procès à une date ultérieure. Représentée par le ténor parisien Me Olivier Metzner, Rachida Dati n'a pas l'intention de se déplacer à Valence. Sur le banc de la défense, Me Ivan Flaud, assure qu'il ne craint rien ni personne. A la cause d'Alexandre A. il a rallié six confrères du barreau de Valence. "A procédure exceptionnelle, défense exceptionnelle", lâche-t-il pour expliquer le renfort – "gracieux", précise-t-il – des pénalistes Maîtres Isabelle Ceyte, Philippe Chardon, Christophe Joset, Anne Jung, Isadora Vernet et Giacomino Vitale. "Mon client n'est pas fou, continue Me Flaud. Il reconnaît qu'il n'a pas agi très intelligemment, mais il est surpris par l'ampleur qu'a pris cette histoire. S'il avait envoyé les mêmes mails à sa voisine, on n'en parlerait pas. Nous serons donc sept pour dénoncer ce dysfonctionnement manifeste de l'institution judiciaire."
[...] Le 3 décembre, lors d'une audience qui promet d'être médiatisée, le tribunal correctionnel de Valence devra également examiner la recevabilité de la constitution de partie civile de deux "chevaliers servants" de Mme Dati au profil inattendu : Alfredo Stranieri, 54 ans, condamné en mars 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité avec 22 ans de sûreté pour deux double assassinats et une tentative d'assassinat ; et Germain Gaiffe, 43 ans, condamné en 2003 à 30 ans de réclusion assortis de 20 ans de sûreté pour meurtre. Ces hommes, qui purgent leur peine en Ile-de-France, revendiquent en effet tous deux la paternité de Zohra, la fille de Mme Dati née en janvier 2009. Pour étayer leur requête, ils ont joint à leur courrier au parquet de Valence la copie de déclarations prétendument adressées en juin 2009 à un officier d'état civil du 16e arrondissement de Paris où l'enfant a vu le jour. Et ils comptent faire reconnaître… le préjudice qu'ils ont subi dans l'affaire des mails.
Patricia Jolly
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Le père en boîte, sa fillette dans l’auto
Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 27 novembre 2010 à 22h05
Mis à jour le 27 novembre 2010 à 22h11
Un homme a laissé sa fille de cinq ans dans sa voiture, pendant qu’il était en discothèque.
Une fillette seule, en larmes, aux alentours d'une boîte de nuit de Ribeauvillé dans le Haut-Rhin, à 3h30 du matin et dans un froid glacial... La scène n'a pas manqué d'alerter des passants samedi soir.
Le père était allé danser
L'enfant a alors expliqué qu'elle en avait eu assez d'attendre seule dans la voiture, où elle avait déjà passé deux heures. Son père, âgé de 36 ans, avait décidé de passer la soirée en boîte. Il avait tout simplement laissé sa fille de cinq ans seule dans la voiture, en lui demandant de rester jusqu’à ce qu’il revienne.
Poursuivi pour "délaissement d'enfant"
Alertés, les gendarmes sont immédiatement allés chercher le père fêtard à l'intérieur de la discothèque. Ce dernier, passablement éméché au moment de son interpellation, a ensuite été placé en cellule de dégrisement, puis mis en garde à vue. Il doit être présenté dès dimanche au parquet de Colmar, et devrait être poursuivi pour "délaissement d'enfant".
Séparé de la mère de l'enfant, il en avait la garde pour quelques jours. Quant à la petite fille, elle a été placée en observation à l'hôpital de Colmar du fait du froid intense auquel elle a été exposée, mais son état n'inspirait pas d'inquiétude.