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Unesco : le Crif « déplore » le vote
Unesco: le Crif "déplore" le vote
AFP Publié le 01/11/2011 à 19:00
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) "déplore vivement", dans un communiqué publié mardi, le vote de la France hier en faveur de l’admission de la Palestine à l’Unesco.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre. L'UE s'est divisée: 11 Etats ont voté pour, 11 se sont abstenus, dont le Royaume-Uni et l'Italie, et 5, dont l'Allemagne, ont voté contre.
"Alors que plusieurs Etats européens importants n’ont pas voté pour cette admission, la position de la France est incohérente avec celle exprimée par le président de la République qui, à l’Assemblée générale de l’ONU, avait conditionné l’admission de la Palestine à la reprise des négociations bilatérales avec Israël, au renoncement au terrorisme et à l’acceptation du principe de deux peuples pour deux Etats Nations", écrit le Crif, qui demande à être reçu par le président de la République et le ministre des Affaires étrangères et européennes.
Le Crif "rappelle que divers Etats musulmans tentent dans l’enceinte de l’Unesco de falsifier l’histoire en s’appropriant pour eux seuls des sites millénaires du patrimoine juif, comme le tombeau de Rachel", et affirme redouter que "ce négationnisme culturel ne se renforce à la suite de ce vote".
3 commentaires
De source http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/01/les-bourses-europeennes-devissent-apres-le-revirement-grec_1596676_1581613.html#ens_id=1268560
Peu après cette démission, une parlementaire socialiste influente a préconisé la formation d'un gouvernement d'union nationale suivie de la tenue d'élections anticipées ; nouveau défi au premier ministre, Georges Papandréou. "Le pays est menacé d'une faillite immédiate", a-t-elle lancé, alors que le recours annoncé au référendum faisait chuter les Bourses européennes et replonger la zone euro dans la tempête.
C'est ensuite six membres du Pasok, le parti de Georges Papandréou, qui ont réclamé la démission du premier ministre. Un responsable du gouvernement, cité par l'agence de presse Reuters, témoigne de la surprise générale au sein de la majorité : le premier ministre n'avait pas informé son ministre des finances, Evangelos Venizélos, qu'il allait annoncer la tenue d'un référendum. "Tout est fini, le gouvernement est sur le point de tomber" aurait déclaré une source citée par le Guardian, tandis que le président du Parlement s'entretenait avec les six membres du Pasok qui ont demandé la démission du premier ministre.
La suite: http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/01/grece-la-majorite-vacille_1596980_1581613.html#ens_id=1268560
Ce coup de théâtre a déclenché une forte chute des marchés financiers (lire ci-contre). Les taux payés par l'Italie, devenus le baromètre du risque de contagion dans la zone euro, se sont à nouveau envolés, malgré l'intervention massive de la Banque centrale européenne (BCE). Et la déclaration commune franco-allemande qui se dit déterminée à appliquer les décisions prises la semaine dernière n'ont pas même réussi à freiner le mouvement. Il est vrai que l'accord de Bruxelles, par son flou, n'avait déjà guère convaincu les marchés. Mais il est certain que désormais la tension aura de la peine à retomber. Car que se passera-t-il en cas de « non » grec ? Sans l'aide européenne, Athènes n'aura d'autres choix que de faire un défaut unilatéral sur sa dette, voire de négocier sa sortie de la zone euro. Dans ce cas, la contagion sera bien difficile à stopper pour les autres maillons faibles de la zone. « L'Europe doit se préparer aux cas extrêmes », a prévenu le chef économiste d'Allianz, Michael Heise, dans une note. « Il est désormais essentiel que les détails des nouveaux instruments du plan d'aide et de la décote de la dette grecque soient rapidement rendus publics », ajoute-t-il.
Coup de poker
De source http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111101trib000660897/papandreou-impose-son-peuple-dans-le-debat-sur-la-crise.html