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Le chercheur fraudait depuis dix ans
NDLR : On dirait que Versailles rend une justice assez différente pour les très riches...
Bettencourt: sa fille accepte le dialogue
AFP Publié le 04/11/2011 à 20:14
Françoise Bettencourt-Meyers accepte "d'ouvrir le dialogue" avec sa mère Liliane Bettencourt mais regrette "un certain acharnement" à contester sa désignation et celle de l'un de ses fils comme co-tuteurs de la gestion de sa fortune, dans un communiqué publié aujourd'hui.
"Françoise Bettencourt Meyers, Jean-Victor Meyers et Nicolas Meyers regrettent (...) un certain acharnement à vouloir contester la désignation comme co-tuteurs de Françoise Bettencourt Meyers et Nicolas Meyers", écrivent Françoise Bettencourt Meyers et ses deux enfants dans le communiqué. Ils précisent que leurs avocats "ont accepté d'ouvrir le dialogue" avec celui de Liliane Bettencourt.
La milliardaire âgée de 89 ans a demandé aujourd'hui à la justice un aménagement provisoire de son placement sous tutelle, afin d'être placée sous la protection exclusive de son petit-fils de 25 ans Jean-Victor Meyers et d'écarter sa fille Françoise ainsi que son autre petit-fils Nicolas de la gestion de son patrimoine.
L'avocat de la fille du fondateur de L'Oréal, Me Jean-René Farthouat, a plaidé aujourd'hui son souhait devant la cour d'appel de Versailles, saisie en référé sur l'exécution provisoire du placement sous tutelle de la milliardaire décidé mi-octobre, avant l'examen de celui-ci en appel d'ici plusieurs mois.
La fille et les deux petits-fils de Liliane Bettencourt disent avoir "pris acte avec satisfaction" lors de cette audience de "la renonciation de Me Farthouat" de contester la mise sous tutelle de Liliane Bettencourt et "des responsabilités confiées à son petit-fils Jean-Victor Meyers".
A l'issue de cette audience à huis clos, qui a duré quatre heures, le premier président de la cour d'appel de Versailles a mis son jugement en délibéré au 18 novembre. Il a exhorté les deux parties à se rapprocher en vue d'une conciliation avant cette date.
2 commentaires
Un chercheur réputé en psychologie trafiquait ses données : des mesures proposées
Soumis par Gestion le 4 novembre 2011 Actualité Psychologie
Un réputé chercheur néerlandais en psychologie sociale, le Pr Diederik Stapel, de l'Université de Tilburg, inventait de toute pièce des expériences ou falsifiait les données d'études qui ont fait l'objet de douzaines de publications dans des revues scientifiques de renom et qui étaient, pour certaines, largement rapportées dans les médias de nouvelles. Des experts considèrent que ce cas expose des failles à corriger dans la façon dont la recherche est menée dans le domaine de la psychologie, rapporte le New York Times.
Le chercheur a publié des études, par exemples, sur l'effet du pouvoir sur l'hypocrisie, sur les stéréotypes raciaux et comment la publicité affecte la façon dont les gens se voient (leur identité). Une étude récemment publiée dans la revue Science, que cette dernière vient de retirer, prétendait que les personnes blanches étaient plus susceptibles de recourir aux stéréotypes et de discriminer les personnes noires quand elles sont dans des environnements désordonnés.
De source http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2011-11-04/prevenir-la-fraude-en-recherche-diederik-stapel
Fraud Case Seen as a Red Flag for Psychology Research
By BENEDICT CAREY
Published: November 2, 2011
A well-known psychologist in the Netherlands whose work has been published widely in professional journals falsified data and made up entire experiments, an investigating committee has found. Experts say the case exposes deep flaws in the way science is done in a field, psychology, that has only recently earned a fragile respectability.
La suite http://www.nytimes.com/2011/11/03/health/research/noted-dutch-psychologist-stapel-accused-of-research-fraud.html
De ce même coupon de presse: Dr. Stapel was able to operate for so long, the committee said, in large measure because he was “lord of the data,” the only person who saw the experimental evidence that had been gathered (or fabricated). This is a widespread problem in psychology, said Jelte M. Wicherts, a psychologist at the University of Amsterdam. In a recent survey, two-thirds of Dutch research psychologists said they did not make their raw data available for other researchers to see. “This is in violation of ethical rules established in the field,” Dr. Wicherts said.