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Maltraitance : l'hôpital de Clermont montré du doigt
NDLR : Je constate que France Soir, le Parisien et l'IGAS nous ont dépeint de nouveaux repères pour la maltraitance institutionnelle et qu'à présent, « suite à rapport, certaines choses se sont déjà améliorées », « les conditions `' inacceptables " ont disparu. » Les asiles du XIXe siècle, ça pouvait être glauque, mais je pense que quelques experts rétorqueront qu'en 40, au XXième siècle, ça pouvait être pire. En 2005, je m'étais déjà beaucoup plaint du fonctionnement de la protection de l'enfance et du travail des professionnels de la Dass, particulièrement du travail de l'OSE France ; en septembre ou octobre 2005, j'écrivais à l'IGAS ; début novembre 2005, le juge pour enfant de Nanterre suspendait tous mes droits sur ma fille aînée, puis elle « disparaissait » finalement de la région parisienne, pour être « durablement placée », en Alsace. Depuis septembre dernier, « certaines choses se sont déjà améliorées », le juge pour enfant de Nanterre a ordonné la fin de la « mesure A.E. », mon aînée est maintenant majeure. Aujourd'hui, tout va donc mieux pour tous, dans le meilleur des mondes.
Santé
Publié le 10 novembre 2011 à 12h52, France Soir
Maltraitance : L'hôpital de Clermont montré du doigt
L'établissement psychiatrique de Clermont dans l'Oise a été épinglé pour maltraitance dans un rapport datant de 2010.
Des conditions d'hébergement dignes d'un asile du XIXe siècle. C'est ce qui ressort de la description de l'hôpital de Clermont, dans l'Oise, faite dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) rédigé à la fin de l'année 2010 et resté confidentiel jusque-là. On y apprend ainsi que les patients sont accueillis dans des « conditions indignes », le mot « maltraitante » est même utilisé, détaille le Parisien qui révèle l'existence de ce rapport.
La maltraitante est au premier chef « institutionnelle » notamment en raison de la vieillesse de la bâtisse : « Dans un pavillon, par ailleurs sordide, les plafonniers centraux (des chambres) sont allumés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pratique que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé en 1984 contraire à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme. ». L'Igas souligne plus loin que dans cette même unité il n'y a « pas de sanitaires dans les chambres (…), des WC situés dans la salle de bains, qui est fermée à clé la nuit, ce qui oblige les patients à utiliser un seau hygiénique ».
Les conditions "inacceptables" ont disparu
C'est ensuite l'équipe médicale qui est mise en cause, avec des « pratiques soignantes défaillantes ». Certains patients sont même en « guenilles », enfermés « en permanence » même si le parc est très vaste. « Tout celà ne peut être qualifié d’ordinaire de la psychiatrie, mais relève d’une mauvaise prise en charge, d’un abandon des malades », précise l’enquête. Les médecins enfin cumulent « assiduité trop faible », « absences non justifiées » ou encore « laxisme ».
Une famille dont la fille était dans la structure psychiatrique témoigne de ces pratiques dans le journal : « ans l’unité de l’hôpital de Clermont notre fille était surveillée et seulement surveillée, racontent ses parents. C’était comme une prisonnière dans sa geôle ». Depuis la rédaction de ce rapport, certaines choses se sont améliorées, notamment après le départ de la directrice au mois de mai. François Maury, le directeur par intérim de l'établissement affirme que les conditions « inacceptables » ont disparu. Une aide de 30 millions d'euros a été débloquée pour 2012 permettant de fermer et de rénover de nombreux services.
Par R.K.
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