« Meurtre d'Agnès : « nous avons entendu deux grands cris » | Banon : « j'ai l'impression que mon agresseur devra répondre de ses actes » » |
Vers une « évaluation de la dangerosité » ?
NDLR : Voilà, avec ce nouveau projet, tous les agités du web, de Twitter et de Facebook vont pouvoir se calmer. Pour ces « affaires les plus graves », je suggère qu'un pasteur précis ou de quelconques religieux à la perception apocalyptique du monde se joignent aux collèges d'experts qui auront à se prononcer sur la « dangerosité » des criminels. La gauche la plus angélique a-t-elle déjà annoncé une date pour un prochain colloque interculturel, une resucée de Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault ? Le cas échéant, je ne manquerais pas cet évènement, surtout s'il s'agissait à nouveau d'un grand évènement international avec une intervention de Robert Badinter. En septembre 2009, j'avais découvert une nouvelle définition, celle de « l'expert bouffon ».
Vers une "évaluation de la dangerosité" ?
AFP Publié le 21/11/2011 à 13:09
La question de "l'évaluation de la dangerosité" des délinquants sera incluse dans un projet de loi "présenté au Conseil des ministres la semaine prochaine", a annoncé aujourd'hui le garde des Sceaux Michel Mercier à l'issue d'une réunion à la Chancellerie sur l'assassinat d'Agnès en Haute-Loire.
"La loi de programmation qui sera discutée dans quelques jours au Conseil des ministres pourra reprendre un certain nombre de points et notamment un point qui est essentiel, qui est l'évaluation de la dangerosité", a déclaré le ministre, qui a appelé à organiser "mieux l'évaluation de la dangerosité, au moins dans les affaires les plus graves".
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AFP Publié le 21/11/2011 à 14:16
Armel Marin, le grand-père d'Agnès, 13 ans, violée et tuée la semaine passée, a estimé sur BFMTV qu'il n'y avait "rien à attendre" de la réunion organisée cet après-midi par le Premier ministre François Fillon avec les ministres de l'Education, de l'Intérieur et de la Justice.
"Agnès ne devait pas mourir. Le gouvernement actuel a créé il y a trois quatre ans les centres d'éducation fermés. Si ce jeune homme avait été mis dans un centre d'éducation fermé, il n'aurait pas été là, il n'aurait pas tué Agnès", a déclaré Armel Marin.
Le premier ministre a affirmé ce matin vouloir "tirer au clair (...) les éventuels dysfonctionnements dans la chaîne pénale, dans les différents services chargés de la prévention de la délinquance, de la récidive". Il a convoqué une réunion lundi à Matignon en présence des ministres Michel Mercier (Justice), Claude Guéant (Intérieur) et Luc Chatel (Education).
Un adolescent de 17 ans, qui devait être jugé pour un autre viol, a avoué avoir violé et tué Agnès, qui était scolarisée dans le même établissement que lui, à Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/21/97001-20111121FILWWW00507-agnes-ne-devait-pas-mourir-grd-pere.php