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Sarkozy: mea culpa au sujet des Roms
AFP Mis à jour le 11/04/2012 à 10:28 | publié le 11/04/2012 à 10:11
Nicolas Sarkozy a concédé un début de mea culpa au sujet de son très critiqué discours de Grenoble sur l'immigration, en 2010, en affirmant, dans un entretien au Dauphiné libéré, qu'il éviterait aujourd'hui d'y parler "d'une communauté en particulier".
"Oui, mais sans parler d'une communauté en particulier", a répondu Nicolas Sarkozy à la question de savoir s'il prononcerait à nouveau ce discours.
"La sécurité est la première des libertés. Je reste donc totalement mobilisé sur ce sujet avec notamment des propositions sur le renforcement de l'exécution des peines et la réforme de la justice des mineurs qui doit mettre fin à leur sentiment d'impunité", ajoute-t-il.
Répondant fin février à une question équivalente sur RTL, le président sortant et candidat de l'UMP à un second mandat avait balayé les critiques mais affirmé qu'"on regrette toujours quand on n'a pas été suffisamment compris".
Après des violences urbaines à Grenoble, M. Sarkozy avait déclaré en juillet 2010 "la guerre" aux délinquants, trafiquants et "voyous" et demandé la fin des "implantations sauvages de campements de Roms".
Il avait aussi envisagé de retirer la nationalité française aux personnes "d'origine étrangère" ayant porté atteinte à la vie d'un agent dépositaire de l'autorité publique.
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Institutions
Passerelle hommes politiques/avocats : le barreau de Paris contre-attaque
Après le Conseil national des barreaux la semaine dernière, c'est au tour du barreau de Paris d'engager un recours contre le décret du 3 avril 2012.
Prenant acte de la publication du décret instituant une nouvelle passerelle entre hommes politiques et avocats, le conseil de l’Ordre des avocats de Paris a décidé, mardi 10 avril, de former un recours contre cette réforme qui s’apparente, pour le bâtonnier Christiane Féral-Schuhl, à « une régression des valeurs de la profession et à une remise en cause de la qualité du service rendu aux justiciables ». « Ce texte n’a pas été concerté dans des conditions sereines, juge-t-elle. Publié à quelques semaines seulement d’échéances électorales importantes, il apparaît aux yeux des avocats et des citoyens comme une brusque tentative de faire valoir, en passant en force, des intérêts catégoriels ».
Quels que soient les résultats du recours, l’Ordre des avocats de Paris a réaffirmé "qu’il est et restera maître de l’accès au barreau de Paris" et qu'il "veillera avec la rigueur la plus extrême, demain comme aujourd’hui, à ce que les conditions de compétences et d’acquisition des diplômes professionnels soient bien respectées par l’ensemble des candidats à la profession d’avocat".
Communiqué du barreau de Paris, 11 avr. 2012
12/04/2012, de source http://actualitesdudroit.lamy.fr/Accueil/Articles/tabid/88/articleType/ArticleView/articleId/120770/Passerelle-hommes-politiquesavocats-le-barreau-de-Paris-contre-attaque.aspx