« Chantal Jouanno : « la droitisation, un mirage douloureux » | Nicolas Sarkozy, l'homme qui courait après les voix du FN » |
Sarkozy fait « la guerre aux travailleurs »
NDLR : Un titre de brève du Figaro m'a d'abord laissé pantois... billet à suivre.
Le 23 avril 2012 à 22h49,
mis à jour le 23 avril 2012 à 23h50, TF1/LCI, extrait
Marine Le Pen renvoie Sarkozy et Hollande dos à dos
"Troisième homme" du premier tour de la présidentielle, la candidate du FN a estimé que les deux finalistes étaient "sur la même ligne". "Je n'ai rien à vendre, rien à négocier", a-t-elle affirmé dimanche sur France 2 en confirmant qu'elle donnera sa position à ses électeurs le 1er mai.
Marine Le Pen arbitre du second tour de la présidentielle ? Très peu pour elle. "Ce sont les Français qui sont l'arbitre", a-t-elle affirmé, dimanche sur France 2. Si elle ne souhaite la "victoire ou l'échec de personne", elle estime que "celui qui aura perdu, ce sera de sa faute". La candidate du FN a confirmé qu'elle donnerait officiellement sa position à ses électeurs le 1er mai, lors du traditionnel défilé frontiste pour honorer Jeanne d'Arc à Paris. Une date choisie également par Nicolas Sarkozy pour organiser un grand rassemblement dans la capitale, où il souhaite célébrer "le vrai travail". "Il veut pas venir défiler à la statue de Jeanne d'Arc, non?", a-t-elle ironisé.
"Je ne crois plus en la sincérité de Nicolas Sarkozy", a-t-elle insisté, "Et je crois que beaucoup de ceux qui m'ont fait confiance [...] ne croient plus dans les postures qui sont les siennes. C'est toujours des postures, toujours des promesses, toujours les mêmes mots, mais ça se voit maintenant". Et pour elle, le président-candidat et François Hollande ne sont pas si différents que ça.