« Sarkozy : « je sens monter une mobilisation jamais vue » | DSK : « trop c'est trop », estime Sarkozy » |
Au pays de la vrai France
NDLR : Qu'est-ce qu'il a à perdre, maintenant, Sarkozy ? Son immunité ? Il est jeune, s'il y a des affaires, elles le rattraperont... d'ici 20 à 30 ans ou quand la plupart d'entre nous s'en foutront. Tout devrait alors assez bien se passer pour Sarkozy, dans les prétoires, surtout lorsque nos fonctionnaires auront déjà tout oublié.
LE FLASH > Présidentielle
Hollande: désespéré, Sarkozy ment
AFP Mis à jour le 28/04/2012 à 21:25 | publié le 28/04/2012 à 21:19
François Hollande a estimé dans un entretien à Radio J devant être diffusé demain que Nicolas Sarkozy et l'UMP proféraient des "mensonges" et des "contrevérités" contre lui, y voyant un "signe d'inquiétude, de fuite en avant" du président-candidat qui semble "desespéré".
"Moi, je n'ai pas besoin de truquer la vérité pour faire apparaître ma propre vérité (...) Je n'ai jamais utilisé le mensonge, je n'ai jamais proféré je ne sais quelle dénonciation ou accusation fondées sur des faits qui n'existaient pas", a déclaré le candidat PS à la présidentielle. "Qu'ai-je entendu sur moi ? Que j'aurais été un candidat soutenu par 700 mosquées ? On n'a jamais retrouvé trace du moindre appel. Et pourtant, alors qu'il y a eu un démenti du Conseil français du culte musulman, le candidat sortant continue de réitérer cette thèse", a-t-il ajouté.
"Que dois-je penser de ceux qui font ça ? Qu'ils sont désespérés, qu'ils sont dans une fuite en avant", a-t-il dit en visant "le candidat sortant puisqu'il utilise lui-même cet élément avec ses propres amis". "Pourquoi faire usage de contre-vérités" comme "quand il avait prétendu qu'il était allé à Fukushima. Je ne comprends pas cette relation avec la politique, tout n'est pas possible en politique", a insisté le député de Corrèze.
"On peut dire qu'on n'est pas d'accord avec mes thèses, avec mes propositions" mais "jamais il n'est possible de trouver dans mon propre propos une attaque qui soit constituée sur une base fausse", selon lui. Pour autant, interrogé sur les accusations lancées contre Nicolas Sarkozy, comparé par certains, à gauche, à Pétain, M. Hollande a jugé "inutile d'aller chercher dans notre histoire des références pour disqualifier".
A ses yeux, le 6 mai, les Français voteront en regardant "qui a été digne, qui a été clair, qui a été cohérent". "Chacun jugera".