Mot(s) clef: famille
Le règlement intérieur n'autorisait pas le port de bijoux
Il y a un an, une Britannique de 16 ans, Lydia Playfoot, avait été déboutée de sa plainte contre son lycée, qui lui interdisait de porter un anneau de chasteté. L'adolescente avait porté plainte pour violation de son droit à exprimer sa foi chrétienne. Mais la Haute Cour a statué en faveur du lycée, en estimant que l'anneau d'argent symbolisant la chasteté jusqu'au mariage n'est pas partie intégrante de la foi chrétienne.
LONDRES (AP) - La Haute Cour britannique a ordonné mardi la réintégration d'une elève de 14 ans expulsée en novembre 2007 de son collège d'Aberdare, au pays de Galles, pour avoir refusé d'enlever son bracelet religieux sikh.
La haute instance a estimé que le collège pour filles d'Aberdare, à 40km de Cardiff, a fait preuve de discrimination à l'encontre de la jeune fille, Sarika Watkins-Singh, en l'expulsant pour avoir refusé d'enlever son Kara, un fin bracelet métallique. L'établissement scolaire avait justifié sa décision en soulignant que son règlement intérieur n'autorisait pas le port de bijoux.
Alègre : un non-lieu qui fait du bruit
Alègre : un non-lieu qui fait du bruit
Républicain Lorrain, le 28-07-2008
Le tueur en série présumé, dont le nom a été mêlé en 2003 à celui de Dominique Baudis, a bénéficié d'un non-lieu début juillet.
Les juges d'instruction du tribunal de grande instance de Toulouse ont rendu une ordonnance de non-lieu concernant trois homicides volontaires et un viol avec arme pour lesquels Patrice Alègre avait été mis en examen. Il était soupçonné d'avoir tué deux masseuses, Josette Legoy, le 5 décembre 1987 à Toulouse ; Josette Poiroux le 21 octobre 1992 à Toulouse ; une mère de famille Patricia Gélis enlevée le 5 octobre 1992 et retrouvée le 7 décembre 1992 et enfin d'avoir violé sous la menace d'une arme Françoise D, en janvier 1992. En août dernier, le procureur, dans son réquisitoire, avait conclu à la non-culpabilité du tueur toulousain. Alègre est toujours mis en examen dans deux autres affaires de meurtre en cours d'instruction, celui de la prostituée Line Galbardi et de Claude Martinez. Arrêté en 1997 à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine après un viol suivi de meurtre, Alègre a déjà été condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour cinq meurtres et viols et une tentative de meurtre. Pour Gabriel Loubradou, président de Stop à l'oubli, « toutes les explications concourent à dire qu'Alègre est l'auteur » des crimes pour lesquels vient d'être rendu le non-lieu.
Il déplore : « Tant que Patrice Alègre a été considéré comme un tueur psychopathe, on a applaudi des deux mains mais lorsqu'on s'est aperçu que derrière ce profil il y avait un tueur à gage qui tuait sur commande et qu'il y avait donc un ou des commanditaires, ça a été le verrou complet. » Pour lui, « Pourquoi tout est-il fait pour qu'Alègre n'apparaisse plus dans aucun dossier ? », questionne-t-il. Pour lui, ces quatre non-lieux « témoignent d'une volonté politique en haut lieu de ne pas faire éclater la vérité, d'étouffer cette affaire, alors que des témoignages confirment la présence d'Alègre sur au moins deux des lieux de crimes ».
Au printemps 2003 avait éclaté l'affaire Baudis-Alègre à la suite de déclarations de deux anciennes prostituées. Celles-ci accusaient des policiers et des notables, dont l'ancien maire de Toulouse et un substitut du procureur, Marc Bourragué, d'avoir participé à des soirées sadomasochistes dans les années 1990 à Toulouse avec le tueur en série. Le 23 mars 2005, un non-lieu général en faveur de Baudis et Bourragué était prononcé dans l'information ouverte pour « viols et proxénétisme aggravé ».
Petite enfance : la CGT juge « dangereuses » les propositions du rapport Tabarot
PARIS (AFP) - La CGT a affirmé lundi son opposition aux "propositions dangereuses" du rapport Tabarot sur le développement des systèmes de garde pour les jeunes enfants, qui préconise "une déréglementation inouïe des règles et procédures" des modes d'accueil actuels.
"Le rapport prétend régler la question si sensible de la pénurie chronique des modes d'accueil de qualité de la petite enfance par la déstabilisation de l'école maternelle, la déqualification des professionnels et en imposant plus d'enfants, de bébés, à chacun d'entre eux", souligne la centrale.
Adoption : « nous ne devons plus laisser filer les situations », selon Nadine Morano
Nadine Morano veut augmenter le nombre d'enfants adoptables
La Croix, le 27/07/08, extrait
Comment comptez-vous procéder ?
Nous ne devons plus laisser filer les situations de délaissement parental. Regardez les chiffres : en 2006, sur 23 000 enfants placés après décision d’un juge, on a dénombré seulement 219 demandes de déclarations judiciaires d’abandon, soit moins de 1 % d’enfants adoptables. N’y a-t-il pas, parmi les milliers d’autres, des enfants dont le délaissement est avéré et qui seraient plus heureux dans une famille ? Il faut en tout cas en avoir le cœur net. C’est pourquoi dès la première année de placement, nous demanderons au travailleur social de dire si oui ou non, l’enfant est délaissé par ses parents. Pour cela, il doit être envisagé de modifier l’article 350 du code civil (NDLR : qui définit le délaissement). Par ailleurs, en accord avec Rachida Dati, nous souhaitons que les parquets puissent saisir le tribunal d’une demande de déclaration d’abandon.
Beaucoup de travailleurs sociaux appellent à la prudence, en rappelant l’importance du lien biologique…
Ce lien est évidemment primordial et il n’est pas question de lancer une procédure d’abandon quand le délaissement n’est pas avéré. Je rappelle qu’il n’y aura aucune automaticité. Mais il faut s’occuper du destin des enfants délaissés. Nous n’avons pas le droit de les laisser passer de famille d’accueil en famille d’accueil, car c’est leur vie entière que l’on fragilise. L’Insee a réalisé une étude qui révèle qu’un tiers des sans-abri ont connu l’aide sociale à l’enfance…
En 2006, moins de la moitié des 2 300 pupilles de l’État ont été adoptés. Comment pallier cet échec ?
Cette année-là, seuls 764 de ces enfants ont été placés en vue d’une adoption. Souvent, les pupilles de l’État qui ne trouvent pas de famille sont trop âgés, souffrent d’une maladie, d’un handicap, ou font partie d’une fratrie. Mais il n’y a pas de fatalité. Notre action prioritaire sera d’améliorer le Système d’information pour l’adoption des pupilles de l’État (Siape). Censé croiser au niveau national les profils des couples et des enfants, il fonctionne mal.
Nous allons revoir son architecture informatique. Nous réfléchissons aussi à un service dédié à l’exploitation concrète des informations, pour qu’un enfant souffrant d’un handicap dans la Nièvre puisse être mis en relation avec une famille du Nord, prête à assumer ce handicap. Enfin, mes services travaillent sur l’hypothèse d’une compensation financière pour les familles adoptant une fratrie.
Trop d'enfants abandonnés ne sont pas proposés à l'adoption
La Croix, le 28/07/08, extrait
Trop d’enfants abandonnés ne sont pas proposés à l’adoption
Selon le rapport Colombani, 9 à 13 % des enfants placés auraient pu prétendre à l’adoption. Les travailleurs sociaux et les magistrats reconnaissent que le système peut être amélioré
C’est un débat passionnel. Pour les familles adoptives en attente d’enfant, l’article 350 du code civil, qui permet de déclarer « l’abandon judiciaire » d’un enfant lorsque le « délaissement » est constaté et lui confère alors le statut de pupille de l’État, n’est pas assez utilisé.
Pour les travailleurs sociaux qui se chargent de demander au juge des affaires familiales de prononcer cette mesure, celle-ci est à manier avec de grandes précautions.
Une lettre ou quelques coups de téléphone suffisent légalement à prouver le maintien du lien
La règle est simple : si, en douze mois, les travailleurs sociaux de l’Aide sociale à l’enfance (ASE, rattachée au conseil général) constatent un « délaissement » de la part de la famille biologique, elles le signalent au magistrat, qui constatera ou non l’abandon.
Mais voilà : une simple lettre ou quelques coups de téléphone au cours de l’année écoulée suffisent légalement à prouver le maintien du lien. En 2005, seules 150 « déclarations judiciaires d’abandon » ont été prononcées.
Le rapport sur l’adoption que Jean-Marie Colombani a remis au président de la République le 19 mars dernier a ainsi étudié la situation des enfants placés dans 11 départements. Les résultats sont éloquents : selon les cas, de 9 à 13 % d’entre eux seraient de fait abandonnés, et auraient donc pu prétendre à l’adoption, mais ils n’ont pas été signalés. À la place, ils sont pris en charge en foyer ou en famille d’accueil.
Au Japon, la garde partagée est un combat
Reportage
Au Japon, la garde partagée est un combat
LE MONDE | 28.07.08 | Extraits
TOKYO CORRESPONDANCE
"Il y a deux ans, alors que j'étais au travail, mon épouse a quitté la maison avec notre fils de 1 an et 9 mois. La dernière fois que j'ai vu mon enfant, c'était en janvier, pendant une heure." Comme ce Japonais désireux de conserver l'anonymat, quelque 166 000 parents, japonais ou étrangers, sont chaque année privés du droit de voir leur(s) enfant(s) après une séparation. En cause : une justice qui fonctionne encore sur des principes d'organisation familiale hérités de l'ère Meiji (1868-1912), qui ne reconnaît ni le droit de visite ni le partage de l'autorité parentale et ne considère pas l'enlèvement d'enfant par l'un des parents comme un crime.
"Dans la situation juridique actuelle du Japon, le parent le plus prompt à emmener les enfants avec lui en obtient la garde", explique, dans un document sur le droit parental au Japon, Richard Delrieu, professeur à l'université Kyoto-Sangyo, lui-même privé de son enfant et président de l'association SOS Parents Japan. "Le kidnapping est toléré par le tribunal, ajoute-t-il. Après six mois de résidence des enfants à leur nouveau domicile, le parent kidnappeur prend un avantage juridique sur l'autre parent, déterminant pour l'attribution de la garde."
La pratique est si ancrée qu'elle dépasse parfois le cadre du couple. "Ma femme a succombé à un cancer il y a deux ans, se souvient Paul Wong, un Américain. Depuis, ma fille vit chez mes ex-beaux-parents. Quand j'ai essayé de la récupérer, ils m'ont attaqué en justice." Le tribunal s'est prononcé en faveur des beaux-parents, et M. Wong s'est vu privé de son droit parental.
Ces privations concernent parfois des mères. Masako Aeko ne sait pas où habitent son ex-mari et son fils de 13 ans, rentrés au Japon après un divorce - assorti d'une garde partagée - réglé devant la justice au Canada, où la famille résidait.
Mais dans 80 % des cas, c'est le père qui perd tout contact avec son ou ses enfants.
... La question de la garde doit faire l'objet de négociations entre les deux époux. Si un accord est impossible, le tribunal devient l'ultime recours. Mais il fonde ses décisions sur le principe - inscrit, lui, dans le droit japonais - d'un seul parent détenteur de l'autorité parentale en cas de divorce.
Ce principe est un héritage de l'ère Meiji. "Après 1868, la nouvelle forme légale de la famille a renforcé son aspect patriarcal", écrivait, en 1984, Kenji Tokitsu dans les Cahiers internationaux de sociologie. Elle a été remplacée en 1945 par une "structure égalitaire" restée "en décalage avec la pratique". Dans ce contexte, l'accent est toujours mis sur la "continuité et le maintien de la famille". En cas de divorce, l'un des parents sort de la famille, de la "maison" - "uchi", en japonais - et crée, de fait, un deuxième "uchi", sans rapport avec son ancienne maison.
"En Occident, l'intérêt supérieur de l'enfant est de voir les deux parents, note Thierry Consigny, conseiller de l'Assemblée des Français de l'étranger. Au Japon, il est de vivre dans une maison de manière stable." La signature, en 1994, par Tokyo, de la convention de New York sur le droit des enfants à voir les deux parents n'a rien changé.
... Ces problèmes commencent à susciter des réactions, notamment de la part de parents japonais. La société nippone a évolué et l'implication grandissante des pères dans l'éducation des enfants rend la séparation plus douloureuse.
L'autre facteur est la pression des pays étrangers, conséquence de la forte progression des mariages mixtes (44 701 en 2006, contre 27 727 en 1995) et des séparations dans plus de 40 % des cas. Le nombre d'affaires d'enlèvements - souvent suivis de demande de dommages et intérêts, voire de la négation de la culture du parent étranger - recensé par les consulats des pays européens et d'Amérique du Nord atteint 159, dont 40 aux Etats-Unis, 30 en Grande-Bretagne et 20 en France, mais il pourrait y en avoir beaucoup plus.
... La présidence française de l'Union européenne aurait fait de la question de la non-présentation d'enfants au Japon l'une de ses priorités. Une coordination entre l'Europe, les Etats-Unis et le Canada se mettrait au point.
« Un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance », selon Nadine Morano
"Pour cela, il doit être envisagé de modifier l'article 350 du code civil (qui définit le délaissement)" ajoute-t-elle tout en soulignant qu'il "n'est pas question de lancer une procédure d'abandon quand le délaissement n'est pas avéré". "Il n'y aura aucune automaticité" ajoute-t-elle, en notant qu'"un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance".
Mme Morano souligne également qu'elle travaille "sur l'hypothèse" d'accorder "une compensation financière pour les familles adoptant une fratrie".
PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, souhaite "mieux encadrer les procédures d'agrément" des familles adoptantes, et mieux "s'occuper des enfants délaissés" pour qu'il y ait plus d'enfants adoptables en France.
Canada : à 44 ans, elle donne naissance à son 18e enfant
ABBOTSFORD, Canada (AP) - Livia Ionce peut s'enorgueillir d'être la maman la plus prolifique de Colombie britannique depuis 20 ans. Cette Canadienne d'origine roumaine a donné cette semaine naissance à une fille, son ...18e enfant.
A 44 ans, Livia Once a accouché mardi d'une petite Abigail de 3,5kg pour la plus grande joie du papa Alexandru.
"On n'a jamais calculé combien d'enfants ou aurait. On laisse simplement Dieu guider nos vies, parce que nous croyons fermement que la vie vient de Dieu, et c'est pour ça que nous n'avons pas empêché la vie", a déclaré Alexandru Ionce.
Le couple a quitté la Roumanie en 1990 et vit maintenant à Abbotsford (Colombie britannique). Il a désormais dix filles et huit garçons, dont les âges sont compris entre quatre jours et 23 ans.
Le papa a affirmé samedi ne pas savoir si le couple aurait d'autres enfants. "Nous aurions préféré un garçon pour faire l'équilibre", a-t-il expliqué. "Nous remercions Dieu qu'ils soient tous en bonne santé et heureux".
Alexandru Ionce a indiqué avoir reçu des appels téléphoniques d'Allemagne, de Roumanie, d'Angleterre et de nombreux médias canadiens pour raconter l'histoire de sa famille.
16 ans, soupçonnée de sept braquages, mise en examen et écrouée
Issue "d'une famille simple et sans histoire", cette jeune fille blonde, dont le physique inspirait confiance, était en échec scolaire, avait souligné la veille la source policière.
CRÉTEIL (AFP) - Une jeune fille de 16 ans a été mise en examen vendredi et écrouée pour un vol avec arme après le braquage mercredi d'une banque à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), mais elle est en fait soupçonnée d'avoir participé à une série de sept braquages.
Comment peut-on oublier son enfant dans sa voiture?
CHALON-SUR-SAÔNE (AFP) - Le père dont la fillette est morte mardi oubliée dans une voiture en plein soleil à Saint-Marcel (Saône-et-Loire), a été mis en examen mercredi pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé le substitut du procureur de Chalon-sur-Saône.
DRAME
Comment peut-on oublier son enfant dans sa voiture?
mercredi 23 juillet 2008, 13h00 | leparisien.fr, extraits
La mort de deux enfants en bas-âge à une semaine d'intervalle, soulève plusieurs interrogations.Comment un parent peut-il oublier son enfant dans sa voiture? S'agit-il de loi des séries? De maladie mentale? Ou tout simplement de surmenage?
Sans se prononcer sur le fond des deux affaires le Professeur Jean-Pierre Olié, directeur du service santé mentale des adultes à l'Hôpital psychiatrique de Sainte-Anne à Paris répond à nos questions.
... «Nous devons nous sentir tous concernés par de tels évènements.
S'il s'est agi d'un trouble psychique il aurait du être identifié et pris en charge. S'il s'agit d'un signe des tensions de notre société il doit imposer une réflexion à chaque niveau : qualité des équilibres familiaux, de l'encadrement social notamment professionnel».
Accident de Laffrey : vers un incident diplomatique ?
Accident de car de Laffrey
Les contradictions de l'enquête
mercredi 23 juillet 2008 | Le Parisien, extrait
Un risque d'incident diplomatique
Du côté de l'enquête, le procureur adjoint du parquet de Grenoble, Luc Fontaine, a surpris tout le monde en déclarant qu'une première expertise n'avait mis en évidence « aucun problème d'entretien du car ». « Objectivement, faute d'éléments nouveaux, ce sera le non-lieu », a-t-il ajouté. Or les conclusions de cette première expertise, révélée le 20 mars par « le Parisien » et « Aujourd'hui en France », faisaient apparaître de graves carences concernant l'entretien du système de freinage du car.
Les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont constaté « des fêlures importantes sur les disques de freins dont certaines antérieures à l'accident » et « une usure anormale des plaquettes de freins » qui pourrait être la conséquence « du changement d'un seul jeu de plaquettes sur un essieu, ce qui est strictement interdit ».
Autre problème de taille : « il manquait 1,7 l d'huile sur le ralentisseur du car, ce qui implique qu'il ne pouvait pas fonctionner de façon optimale, voire devenir inopérant ». La juge chargée du dossier a demandé « des actes techniques complémentaires ». Leurs résultats ne seront connus qu'à l'automne. Pourquoi, dès lors, cet empressement du procureur à envisager un non-lieu qui d'ailleurs relève de la décision du seul juge d'instruction ?
Selon une source proche du dossier, « les autorités polonaises ont fait savoir à la France qu'elles souhaitaient que le dossier judiciaire soit bouclé rapidement pour faciliter l'indemnisation des familles. Les bonnes relations diplomatiques entre les deux pays sont en jeu »...
La justice française ne semble effectivement plus très motivée pour rechercher des responsabilités dans cette catastrophe où toutes les victimes sont polonaises. De telles investigations prendraient des années et demanderaient une enquête approfondie en Pologne, notamment auprès du propriétaire du car. Suivant aveuglément son GPS, le chauffeur décédé dans l'accident avait ignoré treize panneaux d'interdiction avant de se lancer dans la descente de Laffrey. Pour la justice, il ne faut visiblement pas chercher ailleurs les raisons de cette tragédie.
Chalons sur Saône : « un grand moment d'absence »
CHALON-SUR-SAÔNE (AFP) - "Un grand moment d'absence": c'était la seule hypothèse avancée mercredi par les enquêteurs pour expliquer la mort la veille d'une fillette de 3 ans "oubliée" dans une voiture en plein soleil par son père à Saint-Marcel (Saône-et-Loire).
Faits divers
DRAME
Un 2ème enfant meurt oublié dans une voiture
A une semaine d'intervalle, deux enfants sont morts par négligence, oubliés dans une voiture, par...
leparisien.fr | 22.07.08 à 20h29
HAUTE-LOIRE
Un bébé a été battu à mort
Un homme de 24 ans, soupçonné d'avoir battu à mort son fils de trois mois, a été interpellé et...
leparisien.fr | 22.07.08 à 18h39
Martinique
Un père se suicide avec ses deux filles
Un père de famille de 50 ans et ses deux filles de 3 et 5 ans ont été retrouvés morts lundi dans...
leparisien.fr | 22.07.08 à 16h14
Une femme blessée par un pavé jeté d'un pont
Deux adolescents auraient lancé la pierre et filmé la scène avec un portable
LIBERATION.FR : mardi 22 juillet 2008
Offres de garde : Nadine Morano monte au créneau
FAMILLE
Nadine Morano soutient la crèche du dimanche
dimanche 20 juillet 2008, 19h09 | leparisien.fr
Après les menaces de fermeture de la crèche "Baby-Loup", Nadine Morano monte au créneau pour soutenir la structure associative.
... Au passage, la secrétaire d'Etat déplore «l'excessivité de la réglementation en vigueur en France, alors que nombre de pays européens ont d'ores et déjà allégé les contraintes d'encadrement». Elle rappelle la création prévue de «350.000 offres de garde supplémentaires d'ici 2012».
Stockage d'explosifs : le site a anticipé une autorisation à venir
Explosifs volés: le site sans protection depuis 2005
samedi 19 juillet 2008, 16h38 | leparisien.fr avec l'AFP
LYON (AP) - Fabriqué en République tchèque, le Semtex est l'un des plus puissants explosifs de la famille des plastics (C4, plastrite, Formex). Il a notamment été utilisé par l'IRA, l'ETA et les terroristes libyens de Lockerbie et du DC10 d'UTA, qui ont eu besoin de moins d'un demi-kilo.
Les explosifs étaient stockés dans un site annexe de stockage du centre de déminage de la sécurité civile du Fort de Corbas dans la banlieue de Lyon. De source judiciaiare, on souligne que «ces explosifs n'avaient pas à être entreposés sur ce site annexe [fermé par une porte en bois selon LCI], ce qui explique l'absence de surveillance». Le Fort de Corbas n'était pas autorisé à stocker des explosifs actifs, a confirmé Xavier de Fürst, le préfet de police du Rhône. «Le fort était destiné à recevoir des explosifs fin 2009 après des aménagements de sécurité. Le fort n'était pas encore conforme sur le plan anti-intrusion. Ces explosifs se trouvaient là probablement depuis début 2008. Je pense que le chef de centre a anticipé le fait qu'il aurait une autorisation fin 2009 mais les mesures de sécurité n'étaient pas encore mises en place», a avancé le prefet sur RTL.
«C'est le centre de déminage qui a jugé plus commode de les stocker à cet endroit mais il a anticipé une autorisation à venir», a poursuivi le préfet, précisant que ni le maire de la commune, ni la préfecture, ni les gendarmes «n'étaient au courant» de ce stockage.
Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a indiqué vendredi dans un communiqué que le vol était dû à des défaillances «avérées» dans la sécurisation de ce site : aucune système de vidéo surveillance, barbelés faciles à sectionner. Michèle Alliot-Marie «a immédiatement suspendu le chef de centre et diligenté une enquête administrative interne».
Vol d'explosifs : le site n'était pas autorisé à les stocker
lefigaro.fr avec AFP et RTL, 19/07/2008, extrait
28 kilos d'explosifs dérobés sur un site de la Sécurité civile
LEMONDE.FR avec AFP | 19.07.08 | Extrait
Le fort de Corbas "dépend entièrement du ministère de l'intérieur, d'ailleurs le dossier d'autorisation est instruit à Paris. Il est évident que si les choses s'étaient passées normalement, la préfecture et le maire de la commune auraient été au courant", s'est défendu le préfet délégué, qui a reconnu que les explosifs se trouvaient là "probablement depuis janvier ou février 2008". M. de Fürst, qui a refusé d'évoquer une éventuelle piste dans l'enquête, a par ailleurs estimé que seuls les personnels démineurs, soit "une douzaine de personnes", étaient au courant de la présence du Semtex. Pour autant, selon lui, "des personnes animées de mauvaises intentions ont pu observer les allers et venues" des démineurs et en déduire la présence des explosifs.
Le sens des lois de décentralisation et des charges des Conseils généraux
Rebonds
Contre la chasse à l’enfant
Jean-Louis Tourenne président du conseil général d’Ille-et-Vilaine.
Libé, mardi 15 juillet 2008, extrait
Nous, présidents de conseils généraux, défendons dans nos missions quotidiennes la dignité des personnes de la naissance à la fin de vie. Nous luttons contre le déterminisme social pour donner toutes leurs chances à celles et ceux qui en ont besoin. Tel est le sens des lois de décentralisation et des charges que l’Etat nous a confiées.
Dans cette logique, il m’a paru nécessaire et urgent d’alerter mes collègues sur les méthodes inhumaines et dégradantes qui accompagnent souvent la mise en œuvre de la politique d’immigration du gouvernement français. Sans juger de sa pertinence, nous sommes pourtant tout à fait légitimes sur ce terrain puisque nous avons la responsabilité légale des mineurs privés, temporairement ou définitivement, de la protection de leur famille. Cela signifie que les présidents de conseils généraux sont détenteurs de la tutelle et de l’autorité parentale des jeunes sans-papiers : les mineurs isolés. Aussi, comment ne pas réprouver les méthodes utilisées à l’égard des enfants placés sous notre protection et des personnes qui les soutiennent ?